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Philosophie, spiritualité et autres religions
Le paradoxe d'un dieu fini
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[QUOTE="NASIRANOUAR, post: 16902897, member: 329495"] Tout à fait. Seulement, en introduisant Chirazi et Sohrawardi, mon intention était de souligner que sans même assumer les présupposés métaphysiques de Thomas d'Aquin, quand on postule que quelque chose manque à un être, ce manque doit être ancré quelque part, exister dans un autre être, sinon il n'y aurait pas de sens à parler de manque. Question assez complexe en effet. Voici comment je conçois la chose. Vous me direz ce que vous en pensez : Même si Dieu est nécessaire et parfait, ce qui en émane n'a pas forcément à l'être lui aussi. Autrement toute création serait Dieu à son tour. L'univers par exemple est contingent. Sa perfection est relative aux desseins de Dieu et de ce pour quoi il l'a voulu. Sa perfection n'est ni absolue, ni auto-référentielle. Le meilleur monde possible te dirait Leibniz (même si l'idée est clairement un plagiat de Ghazali). Nous serons d'accord que, dans ce monde, libre-arbitre et prédestination ne peuvent s'unir raisonnablement au sujet d'une même question. Dans une certaine théologie musulmane, fortement étayée par plusieurs textes de référence, la prédestination est elle-même une contingence, que les prières ou bien l'invocation de Dieu par exemple peuvent contourner ou repousser, par opposition aux "décrets" qui ont un effet inexorable. L'objection pouvant être alors soulevée à ce propos est de dire qu'ainsi, une partie de ce qui se passe dans le monde échappe à l'emprise de Dieu, ce qui représente une imperfection... Je répondrais que non, pas si cela procède de son choix, autrement dit, non si l'imperfection en question ne procède pas d'une carence intrinsèque à la nature de Dieu. Laisser faire une chose n'est pas forcément corollaire d'inaptitude à intervenir, même lorsque vous en connaissez exactement les conséquences, peut-être fâcheuses. On peut laisser faire au nom d'objectifs plus importants. Dans notre cas, le libre-arbitre. Je n'ai pas trouvé d'autre moyen de casser ce raisonnement autrement qu'en imaginant un monde possible où libre-arbitre et prédestination peuvent cohabiter, simultanément. Chose apparemment impossible logiquement. Et Dieu n'est pas tenu aux impossibilités logiques. [/QUOTE]
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