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Philosophie, spiritualité et autres religions
Le paradoxe d'un dieu fini
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[QUOTE="NASIRANOUAR, post: 16904046, member: 329495"] Ceci résonne fortement comme l'argument ontologique de Saint Anselm, qui pose (je caricature) que l'infini absolu, s'il est sans être et sans intelligence --- eux-mêmes infinis --- ne serait pas l'infini absolu puisqu'on pourrait y rajouter encore des prédicats qu'il n'a pas. Alors, l'infini existe nécessairement et est infiniment intelligent. Donc Dieu existe. Cet argument a été de l'avis général balayé par Kant dans sa critique de la raison pure, où il affirme simplement qu.on pourrait rajouter à loisir des prédicats à ce qu'on veut, ceci ne fera pas de la somme qui en sortira quelque chose d'existant. Je peux imaginer une montagne d'émeraude, cela ne fera pas qu'elle existe. Ce qui commence à être peu polémique depuis quelques années (en dehors des écoles françaises qui présentent aujourd'hui un intérêt dérisoire à ce genre de philosophie) est que Kant n'a pas tout à fait saisi la puissance de cette argument. En Europe, Josef Seifert, plus grand représentant encore vivant de la phénoménologie réaliste, dans "gott als gottesbeweis" - que j'ai eu le plaisir de consulter dans sa traduction arabe - il consacre 500 pages à la défense de cet argument. Aux États-Unis, Alvin Plantinga, unanimement le plus grand philosophe de la religion vivant, développe une version logique de l'argument, qu'il baptise l'argument ontologique modal, posant que démontrer logiquement la possibilité de Dieu, c'est démontrer logiquement sa nécessité. Je crois que Thomas d'Aquin, Sadr Eddine Chirazi, Sohrawardi et Anselm se recoupent tous vers une même idée, qu'il m'est actuellement difficile de saisir clairement, encore moins de mettre en mots. [/QUOTE]
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