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Philosophie, spiritualité et autres religions
Le paradoxe d'un dieu fini
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[QUOTE="Ebion, post: 16923075, member: 130060"] Bonjour a shrif pieux & savant philosopho [USER=329495]@NASIRANOUAR[/USER] ! :joueur: Je réagis à ta réponse maintenant. Je crois pas que l'analogie avec un auteur et son roman soit vraiment utile pour modéliser le rapport entre les humains (libres) et Dieu. L'écrivain écrit avec un scénario en tête, et l'histoire qu'on lit se déroule selon son scénario. Les personnages peuvent pas « résister » au scénario de l'écrivain, car ils n'ont pas d'existence réelle. Ce sont des êtres de fiction, ils « existent » seulement dans notre imaginaire. La seule « résistance », si on peut dire, c'est que le scénario auquel pense l'écrivain doit suivre un ensemble de conventions littéraires, en particulier la vraisemblance. Mais il s'agit alors d'un dialogue de l'écrivain avec lui-même. Bien sûr on ne décrira pas l'histoire du roman en faisant constamment référence aux volontés de l'écrivain, mais implicitement, tout le monde comprend que tout est fondé là-dessus. Je suis pas contre la nécessité de distinguer les niveaux de causalité, mais il faut expliquer comment ils s'articulent, et en particulier comment ils permettent les libres choix des créatures libres. Certains philosophes disent que Dieu crée les créatures selon leur mode d'être : les créatures déterminées, comme étant déterminées. Les créatures libres, comme étant libres. Sauf que cela n'est pas une explication, c'est au mieux une reformulation du problème... Dire que Dieu crée des pommiers de façon à ce qu'ils produisent des pommes et les poiriers pour des poires, oui bien sûr, mais cela est la partie « facile ». La partie difficile est d'expliquer comment s'insèrent les actes libres humains là-dedans. Mais mon objection principale n'est pas une question de niveaux de causalité, du moins me semble-t-il. C'est plutôt que notre liberté est incompatible avec l'immutabilité divine. Dieu immuable, je ne dis pas que Dieu est conçu comme figé comme une statue. Mais il faut penser que Dieu nous crée, que nous agissons, que Dieu s'en informe, et qu'ensuite il réagit (il nous punit ou nous récompense). Dieu est successivement actif (il nous crée), passif (il apprend ce que nous faisons), et de nouveau actif (il réagit à ce que nous avons fait). Or, voilà trois moments qui ne peuvent pas être réduits à un éternel présent, et qui exigent un passage de la puissance à l'acte. Donc Dieu ne pourra rester immuable. Mais à partir de là, l'édifice métaphysique du thomisme s'écroule... Si on dit que Dieu connaît le monde, non pas en l'observant, mais dans la mesure où il connaît les effets de sa puissance, alors on rend impossible la liberté humaine, car on n'est plus que des marionnettes. C'est pas non plus vraiment utile d'imaginer que le futur est déjà connu par Dieu, que le futur existe déjà, on ne sait comment, dans un espace-temps à quatre dimensions. Le problème reste toujours Dieu : Dieu connaîtra-t-il ce futur en l'observant (donc il apprend, donc il passe de la puissance à l'acte), ou bien en le produisant lui-même (donc nous ne sommes pas libres). Désolé, j'avoue ne pas avoir les idées très ordonnées sur ce sujet... j'essaie de m'expliquer du mieux que je peux. [/QUOTE]
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