Bonjour
Je comprends que c'est un avantage d'avoir des pensées saines, mais je le vois plutôt comme un problème relevant de la psychologie, de la pharmacologie et des techniques psychophysiologiques dont parle le bouddhisme. Et non un problème de « péché » dont nous accuse un dieu voyeur et envahissant.
Certains ne sont ni « esclaves » de la convoitise, ni de la piété. C'est une fausse dichotomie. Certaines personnes ont l'esprit en ordre et équilibré même sans croire en Dieu ou au Christ. Par exemple certains bouddhistes.
C'est pas parce que Jésus pose un standard moral inhumain que ça « prouve » sa divinité. Ça peut être sa conception de Dieu (passablement repoussante), mais c'est une preuve de rien. Tout le monde peut avoir une conception de Dieu. Pour certains, Dieu est plus grand s'il y a pas d'enfer, soit que tout le monde soit sauvé, soit que les méchants soient anéantis (comme chez les TJ).
Dire qu'un désir sexuel est l'équivalent de l'adultère, c'est pas une morale exceptionnellement noble. C'est simplement absurde. Tout comme certaines outrances qu'on lit chez les philosophes stoïciens (du genre : le sage peut être heureux même s'il est torturé).
Se voir comme Dieu nous voit... je préfère penser que Dieu va nous juger intelligemment et raisonnablement. Et non envoyer des enfants en enfer, par exemple, à cause de « péchés » insignifiants. Ou encore des Juifs, des athées, des musulmans, etc. comme
@Izaia ou
@madalena qui ont le coeur pur.
Tu comprendras que Dieu conçu ainsi ne me donne aucune envie d'avoir une « relation » avec lui. Il est franchement repoussant.