Le Parlement arabe prend la défense du Maroc

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Lors d'une session d'urgence tenue ce samedi, au Caire, le Parlement arabe a rejeté une fois de plus la résolution du Parlement européen contre le Maroc. Il a dénoncé son « ingérence » et son « insistance » à intervenir dans une crise bilatérale entre le royaume et l'Espagne.
Le Parlement arabe a rejeté « l'approche arrogante inacceptable du Parlement européen dans le traitement des questions liées aux pays arabes, en adoptant des résolutions qui s'inscrivent aux antipodes des exigences du partenariat (...)

- Maroc / Le Caire, Espagne, Union européenne

Le Parlement arabe prend la défense du Maroc
 

Le Parlement arabe rejette « catégoriquement » la décision du parlement européen sur le Maroc​

Publié le 26.06.2021 à 16h18 par APA

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Par Mohamed Fayed — Le Parlement arabe, réuni en urgence ce samedi au Caire, a exprimé son rejet « catégorique » de la résolution rendue par le Parlement européen le 10 juin 2021, relative à la politique du Maroc en matière d’immigration
.Dans une décision, adoptée à l’unanimité, le parlement arabe considère que la résolution du parlement européen, qui comporte de fausses critiques et des accusations sans fondement, constitue un chantage et une politisation inacceptable des efforts du Maroc pour faire face au problème de l’immigration clandestine.
Le Parlement arabe a également condamné fermement l’ingérence du Parlement européen et de son insistance à s’impliquer dans une crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, laquelle peut être résolue par la voie diplomatique et la négociation bilatérale directe entre les deux pays.


Il a salué les efforts inlassables déployés par le Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine, qui découlent d’une volonté politique forte et des instructions du Roi Mohammed VI en tant que champion de la migration, en vue de résoudre les problèmes de la migration en Afrique.
Les parlementaires arabes ont exprimé aussi leur rejet total de l’approche « arrogante inacceptable » du Parlement européen dans le traitement des questions liées aux pays arabes, en publiant des résolutions qui contredisent les exigences du partenariat stratégique entre les pays arabes et ceux européens.

Ils ont appelé le Parlement européen à abandonner ces pratiques « provocatrices » et adopter des positions « pragmatiques » et « responsables » qui renforceraient la coopération et la coordination conjointe entre les pays arabes et européens.
A cet égard, ils ont plaidé pour la mise en place d’un plan d’action arabe unifié et intégré pour faire face à ces positions « irresponsables » du Parlement européen, et d’une manière qui garantisse le respect de la souveraineté des pays arabes et la non-ingérence dans leurs affaires.

Ils ont exhorté l’Union interparlementaire, le Parlement méditerranéen, l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et tous les parlements régionaux, à rejeter et condamner la décision du parlement européen au sujet du Maroc, laquelle « s’inscrit en faux avec les règles internationalement reconnues de la diplomatie parlementaire ».

Soulignant sa position ferme et permanente de pleine solidarité avec le Royaume du Maroc, le parlement arabe a chargé son Président de prendre les mesures appropriées pour soutenir le Maroc dans la réponse à cette décision.
Par ailleurs, les parlementaires arabes ont mis l’accent sur le caractère arabe des villes marocaines de Sebta et de Melilla et des îles marocaines occupées, soulignant l’impératif et la nécessité d’ouvrir ce dossier, comme conséquences de la période coloniale.
Tags : APA | EGYPTE |
POLITIQUES

 

LA BATAILLE D'ISLY 14 AOÛT 1844​

Vernet, Horace​

Numéro d'objet:22707
Catégorie:Lithographie / Gravure / Eaux-Forte
Technique:Lithogravure
Origine:Maroc Nord
Date:1890
Support:Papier

Recherche dans "Notes":​

Fait marquant du règne du Sultan Moulay Abderrahmane, la Bataille d'Isly est l'une des nombreuses manifestations de cette solidarité qui, de tout temps, avait poussé le Marocain à prêter main forte au frère algérien chaque fois que celui-ci fut la cible de convoitises étrangères.
Cette solidarité n'est, d'ailleurs, que le fait de l'attachement du Royaume à ses nobles principes que lui dictent les préceptes de l'Islam et que la Dynastie Alaouite a toujours observés, quels que soient les sacrifices.


Du point de vue militaire, la Bataille d'Isly fut éloquente quant à la détermination de l'armée marocaine à barrer le chemin à l'expansionnisme colonial de la France. Celle-ci, forte de son statut de puissance économique et militaire de l'époque, affichait franchement l'ambition de s'emparer de l'Algérie, d'asseoir sa domination sur l'Afrique du Nord et de faire, ainsi, contrepoids à la Grande-Bretagne.

Dans les calculs stratégiques de la France, l'Algérie n'était pas la seule à jouir de l'intérêt de Paris, le Maroc a toujours été au centre des visées coloniales, particulièrement en raison de sa position géographique privilégiée et des ressources naturelles dont il regorge.

La fin de non-recevoir qu'opposait le Maroc aux requêtes françaises lui demandant de lui livrer l'Emir Abdelkader, qui avait trouvé refuge au Maroc et appui auprès de son Sultan, était si irritante pour Paris que celle-ci en vint à accuser l'Empire chérifien d'avoir violer le traité d'amitié franco-marocain en offrant le gîte au chef de file de la lutte contre la pénétration française en Algérie. La tension qu'alimentaient le séjour et les activités d'Abdelkader a fini par aboutir à la Bataille d'Isly, le 14 août 1844.

Le Maroc y avait aligné plus de 50.000 hommes, composés essentiellement de cavaliers qu'appuyaient des volontaires venus notamment des tribus Beni Iznassen, Beni Oukil et Angad. Dans le camp adverse, le maréchal Bugeaud était à la tête de 11.000 hommes. Il avait commencé l'offensive par une attaque contre le camp marocain établi à Jorf Al-Akhdar, près d'Oujda, sur la rive droite de l'Oued Isly, petit affluent de la Moulouya.

Méthodique, Bugeaud avait réussi à désorganiser les lignes de l'armée du Maroc dont les troupes, sommairement équipées et mal entraînées, s'étaient dispersées pour aller se regrouper à nouveau sur la route de Taza, en terrains accidentés.

L'état-major français se mit alors à échafauder des plans pour marcher sur les rives de la Moulouya, mais les rudes conditions naturelles du théâtre de combat et les épidémies qui rongeaient le corps expéditionnaire français ont dissuadé Bugeaud de se lancer dans une aventure, aux lendemains incertains, face à des combattants connus pour les retournements qu'ils imprimaient aux situations dans les champs de bataille.

Historique:

La bataille d'Isly se déroula le 16 août 1844 à la frontière algéro-marocaine. Elle vit la victoire du Maréchal Bugeaud sur Moulay Abd al-Rahman, sultan du Maroc, qui soutenait Abd El-Kader.

Elle fut déclenchée par la France en raison de la protection que fournissait le Sultan du Maroc Abd ar-Rahman ibn Hicham Abd el Khader.
 

Pièces jointes

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Le 6 août Tanger avait été bombardée par des navires français commandés par Joinville.

Dans la nuit du 15 au 16 août, le gouverneur général ayant réuni toutes ses forces ne s'élevant qu'à 11 000 hommes, se porta sur le camp marocain établi à la position de- Djarf-el-Akhdar, à peu de distance d'Oujda, sur la droite de l'Oued Isly, petit affluent de la Moulouia.

Devant avoir affaire presque exclusivement à de la cavalerie, il avait formé de son infanterie un grand losange dont les faces se composaient elles-mêmes de petits carrés. La cavalerie était dans l'intérieur de ce losange qui marchait par un de ses angles dument pourvu d'artillerie.

Au point du jour, voyant s'avancer l'armée française, le Sultan lança contre elle toute la cavalerie marocaine présentant une masse de vingt à vingt-cinq mille chevaux. Cette charge ne parvint pas à forcer les lignes de tirailleurs, et fut bientôt séparée en deux par les carrés qui s'avançaient dans la cavalerie. Le maréchal Bugeaud fit alors sortir sa cavalerie. Celle-ci se formant par échelons, chargea la cavalerie marocaine qui était à la gauche de l'armée et la dispersa après avoir vaincu plusieurs centaines de ses cavaliers. Le premier échelon, composé de six escadrons de spahis et commandé par le colonel Yousouf, ne voyant plus devant lui que le camp marocain encore tout dressé, s'y précipita. Onze pièces de canon qui en couvraient le front de bandière firent feu une seule fois. Les artilleurs marocains n'eurent pas le temps de recharger :

L'infanterie marocaine se dispersa dans des ravins où la cavalerie francaise ne pouvait la poursuivre, et gagna par de longs détours, la route de Taza. Pendant que le premier échelon marchait sur le camp le second commandé par le colonel Morris se porta sur la partie de la cavalerie marocaine qui était a droite. Ce fut une lutte acharnée. Après que tout fut terminé, l'armée française se concentra au camp des Marocains, et bientôt se mit à la poursuite des vaincus pour les empêcher de se rallier.

Les trophées de la victoire furent onze pièces de canon, dix-huit drapeaux, toutes les tentes des Marocains, y compris celle de Sidi-Mohammed richement meublée, enfin, des approvisionnements de tous genres. Les pertes en hommes des marocains furent de huit cents morts.

 
la junte de l'est défenseuse des frontières post colonial, le ridicule ne risque pas de les effleurer d'un iota, car ils nont pas de face, la traitrise à ces haineux parvenu de l'histoire et dans leurs gènes, les coups bas chez eux c'est comme à l'accoutumé, il n y voit rien d'inconvenant, ça me rappelle l'ère du ministre" medelci " à l'époque du croque-mort weld el kiyasa du Hammam d'Oujda qui avait condamné et carrément soutenu le gouvernement d'Aznar en 2002 alors que toute l'Afrique l'OCI la ligue arabe et une centaine de pays dans le monde avait nous avait soutenu frontalement.

Une diplomatie isolé, un pays qui compte aujourd'hui le plus de prisonnier d'opinion.. alors que les enfants de la junte se la coule douce avec l'argent du peuple à foison en Europe.. une jinte qui est devenu tellement puérile et malsaine qu'elle fait ricaner en Afrique, à part l'ANC qui n'ont toujours pas rendu au peuple libyen les 15 milliards de Kadhafi en leur possession.
l'OCI, GCC les pays du golf autrefois bédouins et nomades qui sont aujourd'hui à la tête d' un budgets et fond d'investissement tellement conséquents qu'il leurs sert d'arme diplomatique redoutable.

La Syrie et le Liban c'est compréhensible deux état un dans l'instabilité chronique et l'autre totalement en faillite avec une diasporas milliardaires complètement déconnecté qui ont laisser leurs souveraineté comme étant la chasse gardé iranienne et son bras armé le Hezbollah depuis un moment.

Par contre je ne comprend pas,dire que l'on a fait un long pont aérien pour leur venir en aide ces ingrats, à base de médicament et produit de première nécessités et de denrées pour nourrir leurs soldats qui n'avait même plus de solde, un hôpital de campagne etc...
 
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