Le Patronat contre le SMIG à 3000 dhs

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La raison a fini par l’emporter sur les souhaits. Les promesses de Benkirane de porter le SMIG à 3 000 DH ont été reléguées aux oubliettes. Contre toute attente, le patronat s’est prononcé officiellement contre la hausse du SMIG tant promise par le chef du gouvernement. Le refus catégorique de Jamal Belahrach, président de la Commission emploi et relations sociales de la CGEM, lors d’une rencontre, jeudi au siège de la confédération, inscrit le SMIC à 3 000 DH aux abonnés absents. « Le patronat n’est pas prêt à tout donner », tranche Belahrach. À ses yeux, améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs pour donner un coup d’accélérateur à la machine économique ne passe pas obligatoirement par la voie du SMIG. D’autres périmètres de jeux existent où l’État pourrait intervenir pour diversifier les sources de revenus. Le professionnel de l’intérim pense en fait à la fiscalité , la couverture sociale…


200 000 jours de grêve

Cette sortie médiatique, faut-il le souligner, tombe à pic. Et ce n’est pas un hasard que Belahrach lance à ce moment précis et ce messages, signe annonciateur d’un exercice qui n’est pas de tout repos pour le trio de choc Etat – patronat – syndicat. L’objectif annoncé est de « pacifier le territoire économique (…) au moment où le mur de le méfiance est tombé ». Au moment aussi où le climat social semble être très tendu. L’effet Printemps arabe oblige ! Les chiffres présentés par Belahrach confirment d’ailleurs le constat : les gréves ont enregistré, entre le premier semestre 2010 et celui de l’année 2011, un bond spectaculaire de 80%. Ce qui équivaut à plus de 200 000 jours perdus. Un chiffre record. Sans compter bien sûr le manque à gagner en termes de compétitivité et de productivité.


http://www.lesoir-echos.com/le-patronat-contre-le-smig-a-3 000-dh/economie/41752/
 
Salam,
On peut comprendre les réticences : dans le secteur du textile le salaire mensuel dans certains pays concurrents et inférieur à 1000 dh, comme dans certains secteurs à l'export où l'incidence de la main-d'œuvre avoisine les 49% du prix de revient.
C'est pourquoi le gvt se propose de soutenir, sectoriellement, éventuellement au cas par cas, parallèlement, la restructuration et la modernisation des PME, avec les effets prévisibles de la mécanisation et de l'automatisation sur l'emploi.
L'importance en valeur, de cette mise à niveau du Smig programmée sur cinq ans, résulte du laisser-faire antérieur et de la détérioration du pouvoir d'achat au cours des dernières années.
Il est évident que cette mesure aura des effets sur la dynamique économique, sur la croissance, avec des effets "collatéraux", du fait de l'inévitable indexation de l'évolution des prix sur cette augmentation et sa répercussion : révision des loyers et autres, qui réduiront à terme le "gain réel" de pouvoir d'achat au terme des réajustements.

Cependant, il était grand temps d'entrer dans le cadre d'une politique de concertation consensuelle à l'européenne, locataires-propriétaires comme syndicats-patronats, portant ré-actualisation des loyers ou des rémunérations en fonction de l'évolution des prix, du pouvoir d'achat et du niveau de vie.
Bien des familles pauvres n'ont pour revenu qu'un loyer insignifiant figé depuis une éternité, générant des revenus fiscaux illusoires, "dépossédées" de fait, de la libre disposition de leurs propriétés et ce en conséquence d'une politique, mise en place en d'autres temps, dont les effets sont aujourd'hui néfastes.
Une course revenu/salaire//prix optimisant nos créneaux spécifiques, redistribuant les richesses, améliorant les ressources fiscales au travers de prélèvements, cotisations, impositions, est inévitable pour faire face à la mondialisation.
Un effort important de mise à niveau, qui se répercutera sur toute une économie qu'il faudra préserver de toutes dérives ou injustices.
 
La raison a fini par l’emporter sur les souhaits. Les promesses de Benkirane de porter le SMIG à 3 000 DH ont été reléguées aux oubliettes. Contre toute attente, le patronat s’est prononcé officiellement contre la hausse du SMIG tant promise par le chef du gouvernement. Le refus catégorique de Jamal Belahrach, président de la Commission emploi et relations sociales de la CGEM, lors d’une rencontre, jeudi au siège de la confédération, inscrit le SMIC à 3 000 DH aux abonnés absents. « Le patronat n’est pas prêt à tout donner », tranche Belahrach. À ses yeux, améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs pour donner un coup d’accélérateur à la machine économique ne passe pas obligatoirement par la voie du SMIG. D’autres périmètres de jeux existent où l’État pourrait intervenir pour diversifier les sources de revenus. Le professionnel de l’intérim pense en fait à la fiscalité , la couverture sociale…


200 000 jours de grêve

Cette sortie médiatique, faut-il le souligner, tombe à pic. Et ce n’est pas un hasard que Belahrach lance à ce moment précis et ce messages, signe annonciateur d’un exercice qui n’est pas de tout repos pour le trio de choc Etat – patronat – syndicat. L’objectif annoncé est de « pacifier le territoire économique (…) au moment où le mur de le méfiance est tombé ». Au moment aussi où le climat social semble être très tendu. L’effet Printemps arabe oblige ! Les chiffres présentés par Belahrach confirment d’ailleurs le constat : les gréves ont enregistré, entre le premier semestre 2010 et celui de l’année 2011, un bond spectaculaire de 80%. Ce qui équivaut à plus de 200 000 jours perdus. Un chiffre record. Sans compter bien sûr le manque à gagner en termes de compétitivité et de productivité.


http://www.lesoir-echos.com/le-patronat-contre-le-smig-a-3 000-dh/economie/41752/
Le patronat contre le Smig à 3000 Dh sérieux mais le patronat sont des gentils.
 
Ils vont pas ceder au premier coup, apres forcement les arguments du patronat sur la question des greves sont legitimes. Des greves qui egalement le secteur public. Il faut commencer par responsabiliser les syndicats qui ont une responsabilité directe dans le climat social. Or, et bien avant l'effet printemps arabes ils ont parfois mener des boites a leur fermeture pure et simple. Je prend l'exemple de l'usine de filature de oued zem, qui employait un peu plus de 1000 personnes donc des familles par extensions qui vivaient de cette activité. Il y eu un conflit social qui a debouché sur l'arret total de l'activité par les syndicats et l'elevation d'un camps devant l'usine pendant pres de 6 à 10 mois. Le patrons devant leur refus de concessions à tout simplement mis la clé sous la porte. S'en est suivi un long feuilleton avec un repreneurs qui a rebroussé chemin et l'usine est aujourd'hui toujours à l'abandon.
 
Ils vont pas ceder au premier coup, apres forcement les arguments du patronat sur la question des greves sont legitimes. Des greves qui egalement le secteur public. Il faut commencer par responsabiliser les syndicats qui ont une responsabilité directe dans le climat social. Or, et bien avant l'effet printemps arabes ils ont parfois mener des boites a leur fermeture pure et simple. Je prend l'exemple de l'usine de filature de oued zem, qui employait un peu plus de 1000 personnes donc des familles par extensions qui vivaient de cette activité. Il y eu un conflit social qui a debouché sur l'arret total de l'activité par les syndicats et l'elevation d'un camps devant l'usine pendant pres de 6 à 10 mois. Le patrons devant leur refus de concessions à tout simplement mis la clé sous la porte. S'en est suivi un long feuilleton avec un repreneurs qui a rebroussé chemin et l'usine est aujourd'hui toujours à l'abandon.
alors ce sont les syndicats qui devraient être sanctionnés!
 
Ils vont pas ceder au premier coup, apres forcement les arguments du patronat sur la question des greves sont legitimes. Des greves qui egalement le secteur public. Il faut commencer par responsabiliser les syndicats qui ont une responsabilité directe dans le climat social. Or, et bien avant l'effet printemps arabes ils ont parfois mener des boites a leur fermeture pure et simple. Je prend l'exemple de l'usine de filature de oued zem, qui employait un peu plus de 1000 personnes donc des familles par extensions qui vivaient de cette activité. Il y eu un conflit social qui a debouché sur l'arret total de l'activité par les syndicats et l'elevation d'un camps devant l'usine pendant pres de 6 à 10 mois. Le patrons devant leur refus de concessions à tout simplement mis la clé sous la porte. S'en est suivi un long feuilleton avec un repreneurs qui a rebroussé chemin et l'usine est aujourd'hui toujours à l'abandon.
Salam,
J'ai connu ce problème, qui a diverses origines, allant de la profonde méconnaissance de la dynamique d'une entreprise par des ouvriers souvent analphabètes, qui sont convaincus, que l'argent tombe du ciel comme de la nécessaire "solidarité" aveugle lorsqu'il s'agit de réduire les effectifs, la concurrence entre CDT et UMT qui font la surenchère entre eux sur le dos de l'entreprise, un code du travail rigide en terme d'arrêt ou de licenciement pour cause techniques ou cas de force majeure, ou enfin des inspections du travail et des autorités locales qui préfèrent le dicton essma safia ou dounia hania.
Les entrepreneurs se retrouvent coincés, endettés avec leurs impayés et engagements non honorés, avec pour seuls interlocuteurs des ouvriers syndiqués titularisés, égoïstes, qui sont incapables de comprendre ou ne veulent pas comprendre et qui exigent le respect inconditionnel des 48 heures ouvrées légales indépendamment des carnets de commandes : être payés à se rouler les pouces. Si l'on comprend que la famille de l'ouvrier a cette seule ressource, il faut cependant, aussi tenir compte que vouloir protéger des acquis coûte que coûte dirige tout droit vers la fermeture et qu'il est nécessaire de sauver des postes même partiellement par l'entente et le consensus.
Si l'État peut garantir la pérennité du travail à vie, la retraite aux fonctionnaires, les entreprises doivent pouvoir bénéficier d'une structure à géométrie variable, se déployant en période de vaches grasses et se repliant en période de crise et de vaches maigres.
Pour Oued Zem, une implantation loin du port de Casa, ou de Tanger pour des expéditions en container ou en camion, avec un coût de transport additionnel, des matières premières et des produits finis, je penses qu'ils étaient condamnés dès l'implantation de l'unité dans une région reculée et du fait de l'évolution des salaires initialement bas et attractifs.
C'est un vrai problème que tu soulèves, car de nombreuses sociétés seront contraintes à restructuration, du fait de l'évolution du smig, exigeant une certaine flexibilité.
 
Salam,
J'ai connu ce problème, qui a diverses origines, allant de la profonde méconnaissance de la dynamique d'une entreprise par des ouvriers souvent analphabètes, qui sont convaincus, que l'argent tombe du ciel comme de la nécessaire "solidarité" aveugle lorsqu'il s'agit de réduire les effectifs, la concurrence entre CDT et UMT qui font la surenchère entre eux sur le dos de l'entreprise, un code du travail rigide en terme d'arrêt ou de licenciement pour cause techniques ou cas de force majeure, ou enfin des inspections du travail et des autorités locales qui préfèrent le dicton essma safia ou dounia hania.
Les entrepreneurs se retrouvent coincés, endettés avec leurs impayés et engagements non honorés, avec pour seuls interlocuteurs des ouvriers syndiqués titularisés, égoïstes, qui sont incapables de comprendre ou ne veulent pas comprendre et qui exigent le respect inconditionnel des 48 heures ouvrées légales indépendamment des carnets de commandes : être payés à se rouler les pouces. Si l'on comprend que la famille de l'ouvrier a cette seule ressource, il faut cependant, aussi tenir compte que vouloir protéger des acquis coûte que coûte dirige tout droit vers la fermeture et qu'il est nécessaire de sauver des postes même partiellement par l'entente et le consensus.
Si l'État peut garantir la pérennité du travail à vie, la retraite aux fonctionnaires, les entreprises doivent pouvoir bénéficier d'une structure à géométrie variable, se déployant en période de vaches grasses et se repliant en période de crise et de vaches maigres.
Pour Oued Zem, une implantation loin du port de Casa, ou de Tanger pour des expéditions en container ou en camion, avec un coût de transport additionnel, des matières premières et des produits finis, je penses qu'ils étaient condamnés dès l'implantation de l'unité dans une région reculée et du fait de l'évolution des salaires initialement bas et attractifs.
C'est un vrai problème que tu soulèves, car de nombreuses sociétés seront contraintes à restructuration, du fait de l'évolution du smig, exigeant une certaine flexibilité.

Tu as mis le point sur de nombreuses realité, des ouvriers analphabetes, manipulable a souhait et ne comprenant pas qu'il faille parfois faire des concessions pour preserver son gagne pain. Des syndicat en quete de suprematie qui font dans la surrenchere et par dessus tout un arsenal juridique sclerosée qui n'evolue pas avec la conjoncture. Et Dieu sait qu'il existe enormement d'entrave a la competitivite du secteur industriel marocain et plus generalement de l'economie marocaine, la retrait en premier lieu à 55 ans.

Pour oued zem, oui les voix de communication, rendaient difficile tout investissement supplementaire, le flux etait deja tendu.
 
Belahrach met l'accent sur l'impact des grèves en 2011 et voilà que les syndicats prévoient des mouvements de grève intensifs, entre magistrats, corps médical etc etc.. siba welate fleblad ou khlas!!
 
Le plus ahurissant dans la position des syndicats, c'est le refus de légiférer sur le droit de grève comme c'est le cas partout dans le monde. Chaque gouvernement qui est passé a été trop lâche pour s'y atteler. Espérons que celui-ci fera preuve d'un peu plus de courage.

Pour ce qui est du smic à 3000dh, un ami directeur d'une usine m'a confié que si le salaire passait à ce prix, il n'aurait pas d'autres choix que de licencier une partie des ouvriers pour maintenir un équilibre financier.
 
Belahrach met l'accent sur l'impact des grèves en 2011 et voilà que les syndicats prévoient des mouvements de grève intensifs, entre magistrats, corps médical etc etc.. siba welate fleblad ou khlas!!
Salam,
Une autre dérive prétendre à l'indexation de l'évolution des hautes rémunérations sur la base de l'augmentation du smig des défavorisés ...
Que voulez-vous, quand l'individualisme s'institutionnalise au détriment de notre traditionnelle solidarité ... Les relativement bien-payés occupent l'espace médiatique, livrant les vrais pauvres au silence de l'indifférence.
Les honoraires d'un médecin, d'un chirurgien, au Maroc, sont voisins de ceux de France, parfois supérieurs pour les spécialités et les cliniques privées aux séjour touristiques à durées indéterminées voir illimitées et ce sans la même qualité des prestations de service, ni la même couverture technologique, alors que les smig ou les niveaux de vie français et marocains sont incomparables. On "touche" plus dans une conjoncture basse de niveau de vie.
Les médecins français vivent en appartements, les nôtres, en villas de standing, t'barkallah 3laihom, rabi y hdihoum bhal l'e3roussat . :D
Ne parlons pas, non plus des dérives de ces professions, ni le cas, rapporté ce jour, d'un pharmacien condamné pour vendre des médicaments périmés ... wa m3alem qafez ...
Des vrais cas de conscience ... Comment redistribuer les richesses, si les uns en veulent toujours plus ? Par une fiscalité plus fortement discriminante, qui elle seule pourra contenter les "appétits" inassouvissables ?

Les termes 9ana3a, Rida, Ham'd, Sabr, Isti9am du Tariq al mostaqim, 3adl, jadis redondants sont en désuétude ...
Daour, dhen, sir y sir, Rassi a Rassi, dreb 3la rassek, debar 3ala rassek, fouz bil forsa, t'hane, koul ou ouekel, m3alem, 9afez, 9oualbi, "tolanté ?", dki, hraimi .. Tout un vocabulaire riche témoignant des nouvelles mœurs ...

Au jeu des gagnants-perdants, les grèves payent et font toujours payer les autres, conditionnant la reprise du travail au versement d'une indemnité.
 
Le plus ahurissant dans la position des syndicats, c'est le refus de légiférer sur le droit de grève comme c'est le cas partout dans le monde. Chaque gouvernement qui est passé a été trop lâche pour s'y atteler. Espérons que celui-ci fera preuve d'un peu plus de courage.

Pour ce qui est du smic à 3000dh, un ami directeur d'une usine m'a confié que si le salaire passait à ce prix, il n'aurait pas d'autres choix que de licencier une partie des ouvriers pour maintenir un équilibre financier.
mol7a9a ( je ne sais pas comment on dit en français désolée) de l'éducation nationale à Taounate, a pris contact avec le ministre de l'éducation qui s'est déplacé sur place quant à certaines plaintes déposées auprès de la délégation régionale du ministère et qui n'avait pas bougé le petit doigt..il se passe quoi quand le ministre se déplace sur place?? ben le syndicat de cette délégation se 'rebelle' en prétendant que le ministre n'a pas pris la peine de venir les voir eux étant donné qu'ils sont la '1ère instance' qui représente la région et de factos ces plaignants..alors le syndicat, quand je remonte aussi à l'affaire du Mazagan, je me demande bien quel est son réel rôle au sein du monde du travail :prudent:
 
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L'entreprise - clients de l'entreprise - revendication des salariés - chômeur qui désespère ! ! !

Le jour ou le citoyen lambda comprendra que l'argent de l'entreprise (du patron comme ils disent) dépend du prix que paye le client. ils auront bien avancé

Quand je vois dans ce forum "les gavés du pain blanc tombé du ciel" donner des leçons d'économie au Maroc.. MDR

Moi je leurs dis que la concurrence n'est pas fini. il y a l' Inde, après l'inde il y aura d'autres pays africains qui attendent toutes les propositions pour caser les miséreux.

Ne pas oublier : Le Maroc n'est pas encore arrivé à destination.


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Le plus ahurissant dans la position des syndicats, c'est le refus de légiférer sur le droit de grève comme c'est le cas partout dans le monde. Chaque gouvernement qui est passé a été trop lâche pour s'y atteler. Espérons que celui-ci fera preuve d'un peu plus de courage.

Pour ce qui est du smic à 3000dh, un ami directeur d'une usine m'a confié que si le salaire passait à ce prix, il n'aurait pas d'autres choix que de licencier une partie des ouvriers pour maintenir un équilibre financier.
Salam,
Ce n'est pas un cas isolé, en fait il correspond à une réalité structurelle. Pendant des années la concurrence entre les entreprises s'est faite en tirant vers le bas les prix, chacun cassant les prix de l'autre, réduisant les marges, minimisant l'offre et nivelant les attentes d'une demande qui s'est adaptée à un niveau bas des prix.
Ainsi les prix de l'offre, sont tirés à l'extrême, même parfois "certains patrons" compensent l'inadéquation de l'outil de production en jouant sur les services, assurances AT, honoraires toujours impayés, le noir, l'évasion fiscale et les dissimulations à la TVA d'achats et de ventes, ou encore en pratiquant des déstockages intempestifs à prix de revient pour obtenir des liquidités, survivre et tenir, abaissant encore plus les prix.
Le risque de telles pratiques sera accentué par les contraintes nouvelles, dans la phase de transition, car de nombreuses entreprises devront faire face simultanément à une crise et une nécessité d'investir pour optimiser les rendements par ouvrier, compenser l'augmentation des salaires par poste de travail par une productivité plus grande et maintenir la péréquation entre coût du travail/cout de production/prix de revient.

Il s'agit de réussir à réaliser un transfert entre les facteurs intervenant dans la formation (ou la structure fine analytique) des prix. On peut donc, prévoir sans doutes des mesures compensatoires et d'accompagnement pour préserver nos performances à l'export et à ce niveau les acheteurs européens, habitués à la course salaire/prix, sont assez compréhensifs, tant qu'ils ne peuvent pas se tourner vers d'autres horizons.
Sur le marché intérieur il faudra contrôler l'embrasement des prix à la consommation par une politique fiscale et sociale, de subventions et de feed-backs.
Quant aux syndicats qu'il faut financer par des subventions plus conséquentes, ils devront créer de l'emploi au lieu de le détruire, recruter des médiateurs formés, des experts, des juristes, des économistes, des personnes du "vrai" monde du travail, pour pouvoir évoluer et faire évoluer le climat sans tensions sociales inutiles, si ce n'est contre-productives.
 
L'UMT promet une guerre acharnée contre le gouvernement Benkirane

Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’Union marocaine du travail (UMT) ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février.


L’Union marocaine du travail (UMT) déterre la hache de guerre. Bien avant que le nouveau gouvernement n’ait entamé les premières démarches pour la mise en œuvre de son programme, la centrale syndicale dirigée par Miloudi Moukharik s’est déclarée mécontente. Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’UMT ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février. Dans les secteurs de la santé, des collectivités locales et des techniciens, entre autres, les syndicats de l’UMT affûtent déjà leurs armes pour passer à l’action. Au menu, des grèves nationales, des marches et des sit-in de protestation ainsi que des grèves de la faim. Le tout pour mettre la pression sur l’équipe de Abdelilah Benkirane qui vient tout juste de démarrer. Dans le secteur public, le conseil national de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, relevant de l’UMT, a appelé récemment l’ensemble des travailleurs à observer six jours de grève au cours de ce mois de février. Il s’agira des 1er, 2, 9,10, 28 et 29 du mois courant. Et pour cause, ce syndicat pointe du doigt ce qu’il qualifie d’«absence de progrès» en matière de traitement des revendications des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, notamment en ce qui concerne le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions sociales. Pour ce qui est du secteur de la santé, la Fédération nationale de la santé (FNS) portant la marque du syndicat de feu Mahjoub Ben Seddik, hausse elle aussi le ton contre le gouvernement. Dès ce mercredi 1er février, ce syndicat de la santé entame une grève nationale de 48 heures assortie d’un sit-in de protestation le même jour devant le siège du ministère chapeauté par Lhoussaine Louardi. Les syndicalistes de la santé appellent le gouvernement à améliorer leurs conditions sociales et à garantir les libertés syndicales. «La déclaration gouvernementale ignore tout ce qui est en lien avec la promotion des conditions matérielles et morales du personnel de la santé», dénonce le syndicat dans un communiqué rendu public récemment. Toujours dans le cadre des grèves portant la marque de l’UMT, le secrétariat permanent de la Commission nationale des techniciens a appelé à une grève nationale les 15 et 16 février. Cette commission invite tous ses adhérents au niveau des collectivités locales, de la fonction publique et des établissements publics à caractère administratif à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications. Ce sont aussi les revendications à caractère social des techniciens qui sont mises en avant. Les 15 et 16 février également, les auxiliaires administratifs et techniques relevant de l’Union syndicale des fonctionnaires (USF-UMT) observeront un sit-in de protestation devant le siège du ministère chargé de la modernisation des secteurs publics. Selon les observateurs, «la guerre» déclarée par l’UMT au gouvernement Benkirane suscite plusieurs points d’interrogation à propos de l’utilité d’une démarche de protestation contre une équipe gouvernementale qui vient tout juste de démarrer.


Aujourd'hui
 
L'UMT promet une guerre acharnée contre le gouvernement Benkirane

Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’Union marocaine du travail (UMT) ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février.


L’Union marocaine du travail (UMT) déterre la hache de guerre. Bien avant que le nouveau gouvernement n’ait entamé les premières démarches pour la mise en œuvre de son programme, la centrale syndicale dirigée par Miloudi Moukharik s’est déclarée mécontente. Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’UMT ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février. Dans les secteurs de la santé, des collectivités locales et des techniciens, entre autres, les syndicats de l’UMT affûtent déjà leurs armes pour passer à l’action. Au menu, des grèves nationales, des marches et des sit-in de protestation ainsi que des grèves de la faim. Le tout pour mettre la pression sur l’équipe de Abdelilah Benkirane qui vient tout juste de démarrer. Dans le secteur public, le conseil national de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, relevant de l’UMT, a appelé récemment l’ensemble des travailleurs à observer six jours de grève au cours de ce mois de février. Il s’agira des 1er, 2, 9,10, 28 et 29 du mois courant. Et pour cause, ce syndicat pointe du doigt ce qu’il qualifie d’«absence de progrès» en matière de traitement des revendications des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, notamment en ce qui concerne le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions sociales. Pour ce qui est du secteur de la santé, la Fédération nationale de la santé (FNS) portant la marque du syndicat de feu Mahjoub Ben Seddik, hausse elle aussi le ton contre le gouvernement. Ce sont aussi les revendications à caractère social des techniciens qui sont mises en avant. Les 15 et 16 février également, les auxiliaires administratifs et techniques relevant de l’Union syndicale des fonctionnaires (USF-UMT) observeront un sit-in de protestation devant le siège du ministère chargé de la modernisation des secteurs publics. Selon les observateurs, «la guerre» déclarée par l’UMT au gouvernement Benkirane suscite plusieurs points d’interrogation à propos de l’utilité d’une démarche de protestation contre une équipe gouvernementale qui vient tout juste de démarrer.


Aujourd'hui
Salam,
Oua hadou ghair draouch ...
Les autres syndicats vont faire grèves les autres jours de la semaine ?
Il ne reste plus que le 20 Fev qui doit se placer en avant des cortèges, récupérant les mécontentements ...
Une temporalité aléatoire ?...

Février chhar el berd ou rih ...:D
 
Le plus ahurissant dans la position des syndicats, c'est le refus de légiférer sur le droit de grève comme c'est le cas partout dans le monde. Chaque gouvernement qui est passé a été trop lâche pour s'y atteler. Espérons que celui-ci fera preuve d'un peu plus de courage.

Pour ce qui est du smic à 3000dh, un ami directeur d'une usine m'a confié que si le salaire passait à ce prix, il n'aurait pas d'autres choix que de licencier une partie des ouvriers pour maintenir un équilibre financier.

Et s'il double son chiffre d'affaire, il n'aura pas d'autres choix que de les augmenter :D? 3000 dh , c'est peanuts !
 
Comme dit l'adage marocain zid dhin zid lmaa.Si augmentation du smig ,elle sera impute sur les coûts de production et services et c'est le citoyen qui ne travaille pas ou travaille dans l'informel qui va subir le coup.Il faut d'abord a placer les jeunes ,structurer certains secteurs , réduire les impôts ect ,l'augmentation du smig ne sert a rien si la production n'augmente pas.
 
Comme dit l'adage marocain zid dhin zid lmaa.Si augmentation du smig ,elle sera impute sur les coûts de production et services et c'est le citoyen qui ne travaille pas ou travaille dans l'informel qui va subir le coup.Il faut d'abord a placer les jeunes ,structurer certains secteurs , réduire les impôts ect ,l'augmentation du smig ne sert a rien si la production n'augmente pas.
les impôts ont été revus à la baisse il y a deux ans (si ma mémoire est bonne, le temps passe si vite) de cela (je parle de l'IGR)
 
Et s'il double son chiffre d'affaire, il n'aura pas d'autres choix que de les augmenter :D? 3000 dh , c'est peanuts !

En fait ce qu'il faudrait dans un premier temps c'est déjà obligé les entreprises dans le privé à payer le smic car dans certaines usines (surtout dans le secteur textile et btp) tu retrouves seulement 50% de personnes déclarées, les autres travaillant au black pour des salaires dérisoires.
 
Vu son secteur d'activité, faut pas rêver, son marché est sinistré. Et je t'apprends rien quand je te dis qu'un employeur paye plus que 3000 :-)

Le truc , c'est que le patronat nous fait souvent le coup, bref je n'en crois rien : qu'ils paient ces cochons :fou:.

Tu te souviens du film "Germinal", surtout la scène du patron assez sympa qui explique à ses ouvriers que s'il leur donne plus de 2 francs, il déposera le bilan :D.
 
Le truc , c'est que le patronat nous fait souvent le coup, bref je n'en crois rien : qu'ils paient ces cochons .

Mais il arrive que ce soit vrai :D
Comme je t'ai dis précédemment, avant de vouloir augmenter le SMIC, pourquoi ne pas commencer par le faire appliquer déjà. Parcequ'on en est encore loin au Maroc.


Tu te souviens du film "Germinal", surtout la scène du patron assez sympa qui explique à ses ouvriers que s'il leur donne plus de 2 francs, il déposera le bilan.

As-tu oublié que nous n'avons pas les mêmes gouts en matière cinématographiques :D

Ceci dis dans le style injustice je t'invite à regarder cet excellent (et hilarant) extrait des raisins de la colère. Une pauvre famille qui ne comprend pas grand chose au système capitaliste qui les engloutit et qui essayent de savoir qui est le responsable pour finalement demander "then who do we shoot ?"

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