Mariama91
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Pôle emploi entamera "mi-janvier" une négociation sur la prévention du stress et les conditions de travail, a annoncé mercredi son directeur général, Christian Charpy, alors que "cinq conseillers ont tenté d'attenter à leurs jours au cours des trois dernières semaines".
Les drames se sont produits pour trois d'entre eux en Ile-de-France où un comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) extraordinaire est convoqué vendredi, et dans la région de Marseille où un CHSCT extraordinaire s'est tenu mercredi.
Chacune de ces personnes, dont un délégué FO sauvé in extremis par le message électronique qu'il a envoyé à un collègue après avoir ingéré alcool et médicaments, est "hors de danger" et "suivie individuellement", selon M. Charpy.
Un soutien psychologique a été apporté aux agences où ils travaillent, à Noisy-le-Grand, Villejuif, Argenteuil, Gap et Six-Fours dans le Var.
Selon lui, "les situations sont très contrastées", pour les uns "liées à des situations personnelles et pour les autres qui peuvent être liées à des situations professionnelles".
Pôle emploi a été créé pour faciliter les démarches des chômeurs avec un interlocuteur unique pour l'indemnisation et l'aide à la recherche d'emploi.
Les syndicats tirent la sonnette d'alarme depuis des mois sur les risques que fait peser le stress lié à la mise en place de la réforme dans un contexte d'explosion du nombre d'inscrits avec la crise, sur fonds d'agressions verbales ou physiques au guichet.
Le président de la République a promis de nouveaux renforts il y a presque trois semaines, qui ne seront pas connus avant la semaine prochaine.
"Ils auront deux aspects renforcement d'effectifs temporaires dans les régions qui ont les plus grosses difficultés et un recours accrû aux opérateurs privés", a déclaré M. Charpy, en marge d'un point presse sur la conjoncture de l'emploi salarié. Elle s'est le plus dégradée en Lorraine, Picardie, Franche-Comté, Champagne-Ardenne, Poitou-Charente et Haute-Normandie.
M. Charpy estime pouvoir puiser rapidement dans le vivier des 145.000 candidatures reçues avant l'été quand Pôle emploi a embauché 1.840 nouveaux conseillers.
Il a aussi l'intention d'"accélérer les visites sur le terrain dans les prochaines semaines". "L'objectif est de permettre aux agents de faire ce travail pas facile dans des conditions améliorées par rapport à aujourd'hui, je l'ai reconnu, il y a des situations pas simples à gérer", a-t-il ajouté.
M. Charpy a notamment évoqué le problème des agences éclatées entre deux sites.
En Ile-de-France, la réunion d'urgence entre élus du personnel et direction a frisé le dialogue de sourds, les premiers bataillant pour tenir un CHSCT dans les règles, selon FO, alors que la direction estime qu'il y a vacance de cette instance, en passe d'être renouvelée suite aux élections professionnelles.
"Prendre des mesures ne nous dérange pas mais à condition qu'elles soient adéquates (...) et de savoir ce qui, du côté professionnel, peut expliquer ce qui s'est passé. D'où notre souci de commencer les plus vite possible", a affirmé la direction, pour qui l'une des tentatives est un "accident médicamenteux" et l'autre lié à des difficultés personnelles.
Lundi et mardi, plusieurs agences de Pôle emploi ont fait grève dans le Val-de-Marne pour protester contre la réforme qui les oblige à être en principe polyvalents et pouvoir, malgré des formations courtes, renseigner sans erreur un chômeur sur son indemnisation mais aussi faciliter sa recherche d'emploi.
source: figaro
Les drames se sont produits pour trois d'entre eux en Ile-de-France où un comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) extraordinaire est convoqué vendredi, et dans la région de Marseille où un CHSCT extraordinaire s'est tenu mercredi.
Chacune de ces personnes, dont un délégué FO sauvé in extremis par le message électronique qu'il a envoyé à un collègue après avoir ingéré alcool et médicaments, est "hors de danger" et "suivie individuellement", selon M. Charpy.
Un soutien psychologique a été apporté aux agences où ils travaillent, à Noisy-le-Grand, Villejuif, Argenteuil, Gap et Six-Fours dans le Var.
Selon lui, "les situations sont très contrastées", pour les uns "liées à des situations personnelles et pour les autres qui peuvent être liées à des situations professionnelles".
Pôle emploi a été créé pour faciliter les démarches des chômeurs avec un interlocuteur unique pour l'indemnisation et l'aide à la recherche d'emploi.
Les syndicats tirent la sonnette d'alarme depuis des mois sur les risques que fait peser le stress lié à la mise en place de la réforme dans un contexte d'explosion du nombre d'inscrits avec la crise, sur fonds d'agressions verbales ou physiques au guichet.
Le président de la République a promis de nouveaux renforts il y a presque trois semaines, qui ne seront pas connus avant la semaine prochaine.
"Ils auront deux aspects renforcement d'effectifs temporaires dans les régions qui ont les plus grosses difficultés et un recours accrû aux opérateurs privés", a déclaré M. Charpy, en marge d'un point presse sur la conjoncture de l'emploi salarié. Elle s'est le plus dégradée en Lorraine, Picardie, Franche-Comté, Champagne-Ardenne, Poitou-Charente et Haute-Normandie.
M. Charpy estime pouvoir puiser rapidement dans le vivier des 145.000 candidatures reçues avant l'été quand Pôle emploi a embauché 1.840 nouveaux conseillers.
Il a aussi l'intention d'"accélérer les visites sur le terrain dans les prochaines semaines". "L'objectif est de permettre aux agents de faire ce travail pas facile dans des conditions améliorées par rapport à aujourd'hui, je l'ai reconnu, il y a des situations pas simples à gérer", a-t-il ajouté.
M. Charpy a notamment évoqué le problème des agences éclatées entre deux sites.
En Ile-de-France, la réunion d'urgence entre élus du personnel et direction a frisé le dialogue de sourds, les premiers bataillant pour tenir un CHSCT dans les règles, selon FO, alors que la direction estime qu'il y a vacance de cette instance, en passe d'être renouvelée suite aux élections professionnelles.
"Prendre des mesures ne nous dérange pas mais à condition qu'elles soient adéquates (...) et de savoir ce qui, du côté professionnel, peut expliquer ce qui s'est passé. D'où notre souci de commencer les plus vite possible", a affirmé la direction, pour qui l'une des tentatives est un "accident médicamenteux" et l'autre lié à des difficultés personnelles.
Lundi et mardi, plusieurs agences de Pôle emploi ont fait grève dans le Val-de-Marne pour protester contre la réforme qui les oblige à être en principe polyvalents et pouvoir, malgré des formations courtes, renseigner sans erreur un chômeur sur son indemnisation mais aussi faciliter sa recherche d'emploi.
source: figaro
