Jiimmy
Vergissmeinnicht
Que ne voit-on pas des sujets, que n'entend-on pas des propos consacrés à l'état Islamique. Celui-ci semble être en passe de rattraper le nazisme dans les considérations des gens et cristallise toutes les passions les plus déraisonnées qui soient.
Malheureusement les gens semblent oublier les raisons et l'origine du conflit auquel il prend part et sont prêts à redonner une humanité à celui qui fut un temps l'incarnation du diable (assad), bien que ses méthodes n'aient guère changées, du fait de l'application d'un principe complètement inepte qui voudrait que "l'ennemi de mon ennemi est mon ami".
Cet état Islamique semble donc être du pain béni pour l'armée "assadienne" qui se voit revaloriser de fait.
Pour autant, est-il pertinent que de déconsidérer à ce point l'état islamique en le plaçant tout aussi bas dans la hiérarchie des groupes qui se font actuellement la guerre en Syrie et en Irak. Je pense que nous pouvons analyser trois critères pour comprendre qu'il est, en réalité, au même niveau que tous les autres partis sur le terrain et que l'hystérie qui se fait à son encontre est totalement surréaliste.
La brutalité :
Il est incontestable que certains groupes affiliés à l'état Islamique font oeuvre de brutalité dans la guerre de territoires qu'ils mènent actuellement. Il n'est pas question de minorer leurs responsabilités dans les violences inacceptables perpétrées bien qu'il est, sans doute, également incontestable que bien des violences leur sont sûrement un peu facilement attribuées à tort (cf les vidéos truquées).
Cependant, il est tout aussi incontestable que ces groupes ne possèdent, en aucune façon, le monopole de la brutalité. En effet, celle-ci se trouve propagée par tous les principaux acteurs sur le terrain et ceux-ci n'ont pas attendu l'état Islamique pour débuter cette brutalité. Qu'il s'agisse des régimes Syriens ou Irakiens, des groupes tels que le hezbollah, les kurdes, ai qaeda, les rebelles "non Islamistes", les chiites qui se battent en Irak, les gouvernements occidentaux et arabes qui bombardent la Syrie et l'Irak, tous usent de violence à l'encontre des civils et de leurs propres opposants et ne peuvent aucunement se revendiquer plus "propres", plus moraux que cet état Islamique.
La légitimité :
Il me paraît bien impossible de déclarer que tel ou tel parti possède une légitimité incontestable sur le terrain du fait du soutien des populations. En effet, celles-ci sont divisées entre les pro-régime et les anti-régime (qui peuvent se regrouper en faveur de l'état Islamique, des rebelles, des Kurdes ou autres groupes). Ainsi, on ne peut raisonnablement disqualifier un groupe sous prétexte que sa présence ne revêtirait aucune légitimité réelle.
Le modèle de société proposé :
La critique sera forcément complètement subjective. Ainsi, aucun critère transcendant ne permet d'affirmer la supériorité d'un modèle sur un autre. Chacun, selon ses propres schèmes de perception se fera son avis sur la question et sera à même de les étalonner subjectivement.
En effet, en ce qui concerne les modèles de sociétés, les critères mis en avant seront aussi nombreux qu'il y aura de personnes pour considérer cette question. En conséquence, personne ne peut arguer que tel modèle de société proposé par tel ou tel groupe est inférieur ou supérieur aux autres modèles proposés. Vérité au deçà des pyrénées erreur au delà.
Malheureusement les gens semblent oublier les raisons et l'origine du conflit auquel il prend part et sont prêts à redonner une humanité à celui qui fut un temps l'incarnation du diable (assad), bien que ses méthodes n'aient guère changées, du fait de l'application d'un principe complètement inepte qui voudrait que "l'ennemi de mon ennemi est mon ami".
Cet état Islamique semble donc être du pain béni pour l'armée "assadienne" qui se voit revaloriser de fait.
Pour autant, est-il pertinent que de déconsidérer à ce point l'état islamique en le plaçant tout aussi bas dans la hiérarchie des groupes qui se font actuellement la guerre en Syrie et en Irak. Je pense que nous pouvons analyser trois critères pour comprendre qu'il est, en réalité, au même niveau que tous les autres partis sur le terrain et que l'hystérie qui se fait à son encontre est totalement surréaliste.
La brutalité :
Il est incontestable que certains groupes affiliés à l'état Islamique font oeuvre de brutalité dans la guerre de territoires qu'ils mènent actuellement. Il n'est pas question de minorer leurs responsabilités dans les violences inacceptables perpétrées bien qu'il est, sans doute, également incontestable que bien des violences leur sont sûrement un peu facilement attribuées à tort (cf les vidéos truquées).
Cependant, il est tout aussi incontestable que ces groupes ne possèdent, en aucune façon, le monopole de la brutalité. En effet, celle-ci se trouve propagée par tous les principaux acteurs sur le terrain et ceux-ci n'ont pas attendu l'état Islamique pour débuter cette brutalité. Qu'il s'agisse des régimes Syriens ou Irakiens, des groupes tels que le hezbollah, les kurdes, ai qaeda, les rebelles "non Islamistes", les chiites qui se battent en Irak, les gouvernements occidentaux et arabes qui bombardent la Syrie et l'Irak, tous usent de violence à l'encontre des civils et de leurs propres opposants et ne peuvent aucunement se revendiquer plus "propres", plus moraux que cet état Islamique.
La légitimité :
Il me paraît bien impossible de déclarer que tel ou tel parti possède une légitimité incontestable sur le terrain du fait du soutien des populations. En effet, celles-ci sont divisées entre les pro-régime et les anti-régime (qui peuvent se regrouper en faveur de l'état Islamique, des rebelles, des Kurdes ou autres groupes). Ainsi, on ne peut raisonnablement disqualifier un groupe sous prétexte que sa présence ne revêtirait aucune légitimité réelle.
Le modèle de société proposé :
La critique sera forcément complètement subjective. Ainsi, aucun critère transcendant ne permet d'affirmer la supériorité d'un modèle sur un autre. Chacun, selon ses propres schèmes de perception se fera son avis sur la question et sera à même de les étalonner subjectivement.
En effet, en ce qui concerne les modèles de sociétés, les critères mis en avant seront aussi nombreux qu'il y aura de personnes pour considérer cette question. En conséquence, personne ne peut arguer que tel modèle de société proposé par tel ou tel groupe est inférieur ou supérieur aux autres modèles proposés. Vérité au deçà des pyrénées erreur au delà.