Les étudiants subsahariens en Tunisie souffrent de racisme et désormais, ils le font savoir. Lors dune séance de travail organisée lundi au siège de la Maison du droit et des migrations à Tunis, lAssociation des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (AESAT) a mis en évidence la marginalisation subie de la part des autorités tunisiennes et les actes de racisme dont les étudiants africains sont victimes au quotidien.
Au mois de mai dernier, après une altercation entre un étudiant sénégalais et un chauffeur de taxi, ce dernier revient avec plusieurs de ses amis pour attaquer limmeuble où des étudiants africains habitent. En appelant la police à laide, les étudiants africains se font embarquer. Relayé par les médias, lincident a fait beaucoup de bruit pendant quelques jours. Mais il ne sagissait pas dun cas isolé. Les étudiants africains subissent souvent ce genre de discriminations. Des discriminations qui passent inaperçues comme les agressions et les tentatives de viol assez fréquentes selon Touré Blasmi, président de lAESAT. Aucune plainte déposée na abouti affirme-t-il au HuffPost Maghreb.
Depuis la révolution, les discriminations envers les étudiants africains subsahariens ont augmenté, Il y a un problème fondamental en Tunisie, la police a du mal à jouer son rôle, et ce par rapport à tout le monde. Mais les étrangers sont une population plus fragile, souligne M. Blasmi.
Les autorités sont laxistes par rapport aux plaintes déposées par les étudiants subsahariens, et ladministration leur fait payer des amendes pour séjour sans papiers alors quelle met 7 mois pour [leur] délivrer les cartes de séjour selon Touré Blasmi.
Entre les 19 et 20 juin, 700 étudiants subsahariens ont dû payer une amende dau moins 300DT à laéroport de Tunis avant de rentrer chez eux. Motif de lamende: ils ont séjourné quelques mois en Tunisie sans papiers. Sauf que la faute revient à ladministration tunisienne qui a pris 6 à 7 mois de retard pour leur délivrer leurs cartes de séjour définitive." note le journal La Presse le 24 juin dernier.
Les problèmes que rencontrent les étudiants subsahariens en Tunisie concernent aussi leurs études.
Les diplômes obtenus ne sont pas reconnus par lEtat tunisien, les étudiants africains payent deux fois plus cher que les Tunisiens, ensuite sils veulent avoir un emploi, ils sont obligés de travailler au noir explique-t-il.
Les conditions seraient meilleures dans le Royaume Chérifien, où de plus en plus d'étudiant subsahariens partent faire leurs études. Le Maroc apprend des erreurs de la Tunisie estime Touré Blasmi. Pourtant, au niveau des discriminations raciales, la situation au Maroc ne serait pas meilleure qu'en Tunisie. A Casablanca, des propriétaires tentent d'interdire la locations aux "africains" en accrochant des affiches dans plusieurs halls d'immeubles: "Interdiction de louer des appartements aux Africains".
Au mois de mai dernier, après une altercation entre un étudiant sénégalais et un chauffeur de taxi, ce dernier revient avec plusieurs de ses amis pour attaquer limmeuble où des étudiants africains habitent. En appelant la police à laide, les étudiants africains se font embarquer. Relayé par les médias, lincident a fait beaucoup de bruit pendant quelques jours. Mais il ne sagissait pas dun cas isolé. Les étudiants africains subissent souvent ce genre de discriminations. Des discriminations qui passent inaperçues comme les agressions et les tentatives de viol assez fréquentes selon Touré Blasmi, président de lAESAT. Aucune plainte déposée na abouti affirme-t-il au HuffPost Maghreb.
Depuis la révolution, les discriminations envers les étudiants africains subsahariens ont augmenté, Il y a un problème fondamental en Tunisie, la police a du mal à jouer son rôle, et ce par rapport à tout le monde. Mais les étrangers sont une population plus fragile, souligne M. Blasmi.
Les autorités sont laxistes par rapport aux plaintes déposées par les étudiants subsahariens, et ladministration leur fait payer des amendes pour séjour sans papiers alors quelle met 7 mois pour [leur] délivrer les cartes de séjour selon Touré Blasmi.
Entre les 19 et 20 juin, 700 étudiants subsahariens ont dû payer une amende dau moins 300DT à laéroport de Tunis avant de rentrer chez eux. Motif de lamende: ils ont séjourné quelques mois en Tunisie sans papiers. Sauf que la faute revient à ladministration tunisienne qui a pris 6 à 7 mois de retard pour leur délivrer leurs cartes de séjour définitive." note le journal La Presse le 24 juin dernier.
Les problèmes que rencontrent les étudiants subsahariens en Tunisie concernent aussi leurs études.
Les diplômes obtenus ne sont pas reconnus par lEtat tunisien, les étudiants africains payent deux fois plus cher que les Tunisiens, ensuite sils veulent avoir un emploi, ils sont obligés de travailler au noir explique-t-il.
Les conditions seraient meilleures dans le Royaume Chérifien, où de plus en plus d'étudiant subsahariens partent faire leurs études. Le Maroc apprend des erreurs de la Tunisie estime Touré Blasmi. Pourtant, au niveau des discriminations raciales, la situation au Maroc ne serait pas meilleure qu'en Tunisie. A Casablanca, des propriétaires tentent d'interdire la locations aux "africains" en accrochant des affiches dans plusieurs halls d'immeubles: "Interdiction de louer des appartements aux Africains".