Le rechauffement climatique

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la rose et le réséda
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Conférence de l'Onu sur le Climat: Négociations dans l'impasse à Lima
--[article_planete]--']Les négociations étaient dans l'impasse à la mi-journée à Lima après plus de deux semaines de discussions sur les engagements à prendre courant 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le clivage Nord-Sud perdurant.


«Plus de temps pour de longues négociations»
L'espoir d'arracher rapidement un compromis sur la base d'un nouveau texte rédigé dans la nuit de vendredi à samedi a été douché samedi par plusieurs interventions en séance plénière.

«Il sera difficile d'accepter des contributions sans mention des financements (dans les contributions des pays développés)», a déclaré le représentant du Soudan, au nom du groupe Afrique. «Notre groupe est inquiet (...) et ne sera pas en mesure de poursuivre à partir de ce qui a été mis sur la table», a-t-il estimé.


«Les lignes rouges ne sont malheureusement pas évoquées dans ce texte», a également lancé le représentant de la Malaisie au nom d'un large groupe de pays en développement. «Les contributions doivent tenir compte de l'adaptation», a-t-il plaidé.

Pour le responsable chinois, Liu Zhenmin, «les divergences sont vraiment considérables, nous avons deux groupes aux points de vue opposés».

Le négociateur américain Todd Stern s'est dit à l'écoute des inquiétudes formulées par une grande partie des quelque 190 pays représentés à Lima à la 20e conférence de l'Onu sur le climat, qui doit permettre de franchir un pas décisif vers un accord multilatéral espéré fin 2015 à Paris.

«Nous allons proposer de nouvelles formulations (...) mais nous n'avons plus de temps pour de longues négociations», a-t-il fait valoir. «Le succès de la COP (conférence des parties) de Lima est en jeu», a-t-il ajouté.

Des négociateurs sous cloche?
Ces pourparlers, qui ont commencé le 1er décembre, devaient prendre fin vendredi. Faute de consensus, ils se sont prolongés dans la nuit et samedi dans les grandes tentes blanches provisoires dressées pour la conférence sur le site du Pentagonito, le ministère péruvien de la Défense.

Si un accord sur les contributions nationales n'était pas trouvé à Lima, cette conférence n'aura pas tenu ses promesses.

Les pays riches souhaitent que les engagements, ou contributions nationales, soient centrés sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre et qu'ils s'appuient sur des informations précises et transparentes, pour rendre possible une évaluation.

De nombreux pays du Sud - surtout le groupe Afrique, les petits Etats insulaires, l'Arabie saoudite, les Philippines - ne sont prêts à des engagements précis sur les trajectoires de réduction d'émissions qu'en échange de garanties financières pour atteindre ces objectifs, comme pour s'adapter au réchauffement et à ses impacts grandissants. Le nouveau texte n'apporte pas de garantie supplémentaire sur les financements.

«Ce projet d'accord doit être amendé afin de refléter davantage les différences entre pays développés et en développement», a également estimé le représentant de la Chine.

La Convention de l'Onu sur le changement climatique, signée en 1992, reconnaît «une responsabilité commune mais différenciée» dans le réchauffement à deux catégories de pays - développés et en développement.

Cette approche binaire est aujourd'hui remise en cause par les pays développés qui mettent en avant l'essor des économies des pays émergents (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine) pour exiger un partage différent dans les efforts de réduction de gaz à effet de serre comme dans les soutiens aux pays les plus vulnérables.

L'impasse constatée samedi après 12 jours de travaux laissait amers de nombreux observateurs.

Matthieu Orphelin de la Fondation Nicolas Hulot regrettait que «les négociateurs soient un peu sous cloche» dans l'enceinte de la conférence» et «n'entendent pas l'urgence à agir» dictée par la science et relayée par la mobilisation de la société civile.


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Fonte des glaciers et de la banquise

Article publié dans Climat et développement durable Banquise

La réduction de la superficie des glaciers, la fonte des glaces, le recul de la banquise et la disparition des icebergs est la conséquence la plus visible du réchauffement climatique. Une accélération de la fonte des glaciers est constatée par les scientifiques depuis 1992.

La hausse des températures, qui oscillera entre 1°C et 5°C à l'horizon 2050 selon les prévisions du GIEC, n'est pas répartie uniformément sur toute la planète.
En Sibérie notamment, l'augmentation des températures a déjà atteint 3°C depuis 1950. Une prise de vue réalisée en 2006 par l'Agence Spatiale Européenne montre que le Nord de la Sibérie est libéré des glaces sur une surface qui représente deux fois la superficie de la France.

La banquise arctique a atteint des records de fonte des glaces selon le Centre National de Données sur la neige et la glace (NSIDC) : sa surface en 2008 est inférieure de 33 % par rapport à la moyenne de surface minimum mesurée entre 1979 et 2000. Dans la majorité des zones montagneuses, l'épaisseur des glaciers diminue :

les Alpes ont perdu 1/3 de leur surface depuis 1950, et l'accélération du phénomène est très rapide depuis 1980. La mer de glace, le plus grand glacier français, a reculé de 1 kilomètre et fondu de 150 mètres en son milieu

Une étude de Jean-Marc Jancovici estime que l'augmentation de température au Pôle nord pourrait atteindre 8°C dans 60 à 80 ans, si aucune action n'est entreprise pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. La fonte des glaciers et des banquises est problématique, car les conséquences environnementales et humaines sont graves : menace des peuples autochtones, qui seront obligés de migrer pour survivre élévation du niveau des mers : inondations, notamment des zones côtières menaçant la survie de nombreux villages baisse de la ressource en eau potable :

les rivières d'eau potable sont alimentées par les glaciers qui fondent ou qui disparaissent, ce qui entraîne une réduction majeure de la ressource en eau, déjà en situation de pénurie dans de nombreux pays destruction de l'habitat de la biodiversité vivant sur la banquise : ours polaires, phoques, caribous, morses...


Lutter contre les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique est indispensable pour préserver la banquise et les glaciers, afin de sauvegarder la précieuse et rare ressource en eau potable, la biodiversité et pour limiter la hausse du niveau des mers et ses conséquences humaines et environnementales catastrophiques

Source : http://www.vedura.fr/environnement/climat/fonte-glaciers

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