Le retour des MRE au Maroc effraie les écoles françaises
La proportion d'élèves franco-marocains dans les écoles françaises au Maroc a fortement augmenté depuis une dizaine d'années. Un changement sociologique dans la composition des classes qui n'a pas été sans susciter craintes et réticences.
Les arrivées au Maroc d « anciens » MRE, accompagnés de leurs enfants, se sont accélérées ces dernières années. Aujourdhui, les bi-nationaux sont entre 20 000 et 22 000, près de la moitié des Français inscrits dans les consulats français au Maroc. Leurs enfants sont généralement scolarisés dans les établissements français au Maroc.
« Nous pouvons observer un fort pourcentage denfants français (68%) au sein duquel le pourcentage denfants franco-marocains est très prégnant (47%) », indique le projet décole 2009-2012, de lécole française Gauthier, à Casablanca établi le 25 juin 2009. La proportion de Franco-Marocains dans le total des élèves de lécole Gauthier a augmenté de 53,7%, entre les années scolaires 2003/2004 et 2008/2009. Ce changement dans la composition des classes a touché, dans des mesures variables, lensemble du réseau de lenseignement français au Maroc.
Le niveau baisse
Le phénomène ne va pas sans susciter des craintes, même si tous nos interlocuteurs insistent sur la légitimité de ces Français dorigine marocaine à intégrer le système scolaire français au Maroc. « Jentends le corps enseignant se plaindre du niveau des élèves qui arrivent mais je précise quil est connu que les résultats de lenseignement français au Maroc sont meilleurs que la moyenne générale en France et quil ny a pas que des Franco-Marocains qui viennent sinstaller au Maroc, mais également, par exemple, des Français en échec en France qui espèrent que cela ira mieux ailleurs », souligne Bérangère El Anbassi, membre élue de lAssemblée des français à létranger pour le Maroc, et qui est aussi membre socialiste de la commission dattribution des bourses. Bénédicte Debbar, membres de lassociation de Parents dElèves des Etablissement Publics français au Maroc (PEEP), estime, également que, « le niveau déducation des franco-marocains qui arrivent de France, comme des franco-français dailleurs, est inférieur à celui des élèves des établissements français au Maroc. »
Scandalisée à lidée que certains puissent stigmatiser les enfants franco-marocains, Nawal Bennani, membre de lunion des Conseils de Parents dElèves du lycée français Descartes à Rabat, estiment que « si le niveau des élèves à tendance à baisser ce serait beaucoup plus parce que les professeurs titulaires compétents sont remplacés en ce moment par des contrats locaux qui sont dans un certains sens, moins qualifiés. »
La proportion d'élèves franco-marocains dans les écoles françaises au Maroc a fortement augmenté depuis une dizaine d'années. Un changement sociologique dans la composition des classes qui n'a pas été sans susciter craintes et réticences.
Les arrivées au Maroc d « anciens » MRE, accompagnés de leurs enfants, se sont accélérées ces dernières années. Aujourdhui, les bi-nationaux sont entre 20 000 et 22 000, près de la moitié des Français inscrits dans les consulats français au Maroc. Leurs enfants sont généralement scolarisés dans les établissements français au Maroc.
« Nous pouvons observer un fort pourcentage denfants français (68%) au sein duquel le pourcentage denfants franco-marocains est très prégnant (47%) », indique le projet décole 2009-2012, de lécole française Gauthier, à Casablanca établi le 25 juin 2009. La proportion de Franco-Marocains dans le total des élèves de lécole Gauthier a augmenté de 53,7%, entre les années scolaires 2003/2004 et 2008/2009. Ce changement dans la composition des classes a touché, dans des mesures variables, lensemble du réseau de lenseignement français au Maroc.
Le niveau baisse
Le phénomène ne va pas sans susciter des craintes, même si tous nos interlocuteurs insistent sur la légitimité de ces Français dorigine marocaine à intégrer le système scolaire français au Maroc. « Jentends le corps enseignant se plaindre du niveau des élèves qui arrivent mais je précise quil est connu que les résultats de lenseignement français au Maroc sont meilleurs que la moyenne générale en France et quil ny a pas que des Franco-Marocains qui viennent sinstaller au Maroc, mais également, par exemple, des Français en échec en France qui espèrent que cela ira mieux ailleurs », souligne Bérangère El Anbassi, membre élue de lAssemblée des français à létranger pour le Maroc, et qui est aussi membre socialiste de la commission dattribution des bourses. Bénédicte Debbar, membres de lassociation de Parents dElèves des Etablissement Publics français au Maroc (PEEP), estime, également que, « le niveau déducation des franco-marocains qui arrivent de France, comme des franco-français dailleurs, est inférieur à celui des élèves des établissements français au Maroc. »
Scandalisée à lidée que certains puissent stigmatiser les enfants franco-marocains, Nawal Bennani, membre de lunion des Conseils de Parents dElèves du lycée français Descartes à Rabat, estiment que « si le niveau des élèves à tendance à baisser ce serait beaucoup plus parce que les professeurs titulaires compétents sont remplacés en ce moment par des contrats locaux qui sont dans un certains sens, moins qualifiés. »