"Aucun risque pour les diplomates"
Le porte-parole du groupe a également assuré que les ambassades internationales et leurs employés ne seront pas ciblés par les combattants talibans et qu'ils devraient rester dans le pays.
"Il n'y a aucun risque pour les diplomates, les organisation humanitaires, personne. Ils devraient tous continuer à travailler comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Aucun mal ne leur sera fait, ils devraient rester", a-t-il insisté.
Les femmes pourront "travailler dans le respect des principes de l'islam"
La situation future des femmes et des filles est particulièrement préoccupante. Lorsque les talibans dirigeaient l'Afghanistan, entre 1996 et 2001, les écoles de filles étaient fermées, les femmes ne pouvaient ni voyager ni travailler, et étaient obligées de porter en public une burqa, un voile qui recouvre tout le corps et le visage, avec une grille en tissu au niveau des yeux.
Les talibans ont assuré qu'à l'avenir ils laisseront "les femmes travailler dans le respect des principes de l'islam".
Le voile sera obligatoire, mais pas la burqa
La situation future des femmes et des filles est particulièrement préoccupante. Lorsque les talibans dirigeaient l'Afghanistan, entre 1996 et 2001, les écoles de filles étaient fermées, les femmes ne pouvaient ni voyager ni travailler, et étaient obligées de porter en public une burqa, un voile qui recouvre tout le corps et le visage, avec une grille en tissu au niveau des yeux.
Concrnant le port de la burqa, un voile intégral, celle-ci ne sera pas obligatoire cette fois. D'autres types de voiles seront tolérés. "La burqa n'est pas le seul hijab (voile) qui peut être porté, il existe différents types de hijab qui ne se limitent pas à la burqa", a déclaré Suhail Shaheen.
"Nous jugerons les talibans à leurs actes", prévient Berlin
Comme Washington, Berlin est sur l'expectative, et espère que les talibans tiendront leurs promesse. "Ce qui est important, c'est que cette phase de transition soit pacifique et cela dépendra de ce que le gouvernement de transition fera réellement dès qu'il sera en place, et si nous pouvons croire ses déclarations", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.
"Nous verrons ce qu'il faut en penser dans les prochains jours. Nous en avons discuté au Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne et nous sommes arrivés à la conclusion que nous jugerons les talibans à leurs actes", a-t-il ajouté.