L’article 12 de la loi caméra le stipule clairement, "toute personne filmée a un droit d’accès aux images".
Mais comme vous allez le lire dans cette enquête du Scan, visionner ces images n’est pas chose évidente.
Savoir que vous êtes filmé.e
Parmi les grands principes de la loi caméra, il y a tout d’abord "le droit d’être informé.e que vous êtes filmé.e", nous indique Aurélie Waeterinckx, la porte-parole de l’Autorité de Protections des données.
En théorie, chaque caméra doit donc "être annoncée avec un pictogramme visible, dont le design et les informations sont imposés par la loi". Ainsi, en plus du pictogramme, doivent être indiqués :
Droit d’accès aux images
C’est l’autre grand principe de cette loi caméra.
"Toute personne filmée peut contacter le responsable du traitement mentionné sur le pictogramme pour visionner les images", poursuit Aurélie Waeterinckx.
"Si après un mois, ils ne vous ont pas répondu, il vous est loisible de porter plainte à l’Autorité de Protection des Données."
Mais là encore, la pratique ne suit pas la théorie.
Nous sommes passés devant 5 caméras, avant d’en demander les images, par mail, à leurs propriétaires.
Seuls deux établissements (une crèche et un hôpital) nous ont répondu et nous les ont montrées.
Jamais personne n’avait encore contacté le centre hospitalier Jean Titéca de Bruxelles pour une telle demande.
Ses responsables nous ont d’ailleurs prié de nous déplacer sur place pour visionner les images. Une pratique tout à fait légale, étant donné qu'ils "doivent aussi protéger les libertés d’autres personnes et donc leurs vies privées, explique Aurélie Waeterinckx.
Et donc s’assurer que les images d’autres individus ne sont pas aussi sur les images qui vous concernent."
Mais comme vous allez le lire dans cette enquête du Scan, visionner ces images n’est pas chose évidente.
Savoir que vous êtes filmé.e
Parmi les grands principes de la loi caméra, il y a tout d’abord "le droit d’être informé.e que vous êtes filmé.e", nous indique Aurélie Waeterinckx, la porte-parole de l’Autorité de Protections des données.
En théorie, chaque caméra doit donc "être annoncée avec un pictogramme visible, dont le design et les informations sont imposés par la loi". Ainsi, en plus du pictogramme, doivent être indiqués :
- la mention "Surveillance par caméra – Loi du 21 mars 2017 ;
- le nom du responsable du traitement des images ;
- ses coordonnées (adresse, e-mail, numéro de téléphone) ;
- son site internet s’il y en a un.
Droit d’accès aux images
C’est l’autre grand principe de cette loi caméra.
"Toute personne filmée peut contacter le responsable du traitement mentionné sur le pictogramme pour visionner les images", poursuit Aurélie Waeterinckx.
"Si après un mois, ils ne vous ont pas répondu, il vous est loisible de porter plainte à l’Autorité de Protection des Données."
Mais là encore, la pratique ne suit pas la théorie.
Nous sommes passés devant 5 caméras, avant d’en demander les images, par mail, à leurs propriétaires.
Seuls deux établissements (une crèche et un hôpital) nous ont répondu et nous les ont montrées.
Jamais personne n’avait encore contacté le centre hospitalier Jean Titéca de Bruxelles pour une telle demande.
Ses responsables nous ont d’ailleurs prié de nous déplacer sur place pour visionner les images. Une pratique tout à fait légale, étant donné qu'ils "doivent aussi protéger les libertés d’autres personnes et donc leurs vies privées, explique Aurélie Waeterinckx.
Et donc s’assurer que les images d’autres individus ne sont pas aussi sur les images qui vous concernent."