Le site d'information santé va lancer DoctiPharma, un site de vente en ligne de produits de parapharmacie et de médicaments sans ordonnance. Un pari risqué quand on sait que les ventes de médicaments en ligne ont du mal à décoller en France.
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Doctissimo se diversifie. Le site d'information de santé va lancer un site de vente en ligne de produits de parapharmacie et de médicaments sans ordonnance. Au-delà de l'information et des espaces de discussions, la filiale du groupe de presse magazine Lagardère Active cherche à faciliter la vie des patients en leur proposant de nouveaux services. L'idée est de «rapprocher les internautes des professionnels de santé», explique Valérie Brouchoud, présidente de Doctissimo, cité dans un communiqué. Baptisé DoctiPharma, le site permettra aux pharmaciens de donner des conseils en ligne au client, «prolongeant ainsi sur le digital le rôle de conseil du pharmacien dans son officine physique».
Depuis juin 2013, les Français peuvent commander des médicaments sans ordonnance sur le web. Il suffit de se connecter sur un site Internet d'une officine agréée par une Agence régionale de santé et dont les modalités de vente sont encadrées par un arrêté publié au Journal Officiel en juin 2013. «Nous prendrons soin de développer cette offre en suivant scrupuleusement les recommandations des autorités de santé, assure Stéphanie Barré, la directrice générale de DoctiPharma. Les consommateurs profiteront à la fois de la sécurité du circuit pharmaceutique et de la souplesse du e-commerce».
La «caution Doctissimo»
Ce nouveau site devrait rejoindre les 112 plateformes en ligne déjà autorisées par le ministère de la Santé et mises à jour par l'Ordre national des pharmaciens. «La différence par rapport aux autres sites, c'est que nous apporterons une sécurité et une garantie aux internautes grâce à la caution Doctissimo, explique au
Sept pharmacies ont déjà signé un partenariat avec DoctiPharma. Mais la visibilité promise par Doctissimo aura un prix: ces officines devront s'acquitter d'un forfait de 79 euros par mois et verser un pourcentage de l'ordre de 10 à 15% selon le volume des ventes. Les pharmacies auront intérêt à être compétitives car un algorithme fera seulement remonter la meilleure offre à l'internaute.
Un réseau de 2000 pharmacies à terme
Si le site DoctiPharma permet déjà d'acheter des produits de parapharmacie, la vente de médicaments ne pourra se faire que dans quelques mois, «avant l'été», précise Stéphanie Barré. A terme, Doctissimo compte prendre 10% des parts de marché de la vente en ligne de médicaments et afficher un réseau de 2000 officines sur les 22.000 que compte la France.
Un objectif ambitieux quand on sait que les Français boudent l'achat de médicaments en ligne. En 2013, seuls 4% sont passés à l'acte, indique un récent sondage réalisé par l'IFOP. Les raisons de ce blocage? La défiance vis-à-vis de ces sites, le manque de contact avec le pharmacien et le prix. «Les médicaments ne sont pas nécessairement moins chers, en raison des frais de port et de la grande disparité des prix entre les sites», expliquait l'association Familles Rurales dans son étude annuelle sur les prix des médicaments en décembre dernier.
Lancé en 2000, Doctissimo est aujourd'hui un des leaders sur le marché de l'information santé. Présent dans quatre pays et revendiquant sept millions de visiteurs uniques mensuels, le site continue son développement en misant sur de nouvelles activités de services pour accompagner les médecins et les pharmaciens dans le monde du digital. En décembre dernier, Doctissimo est d'ailleurs entré au capital de la plateforme de prises de rendez-vous médicaux mondocteur.fr, start-up parisienne créée en juin 2013.
http://www.lefigaro.fr/societes/201...-pari-de-la-vente-de-medicaments-en-ligne.php
mam
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Doctissimo se diversifie. Le site d'information de santé va lancer un site de vente en ligne de produits de parapharmacie et de médicaments sans ordonnance. Au-delà de l'information et des espaces de discussions, la filiale du groupe de presse magazine Lagardère Active cherche à faciliter la vie des patients en leur proposant de nouveaux services. L'idée est de «rapprocher les internautes des professionnels de santé», explique Valérie Brouchoud, présidente de Doctissimo, cité dans un communiqué. Baptisé DoctiPharma, le site permettra aux pharmaciens de donner des conseils en ligne au client, «prolongeant ainsi sur le digital le rôle de conseil du pharmacien dans son officine physique».
Depuis juin 2013, les Français peuvent commander des médicaments sans ordonnance sur le web. Il suffit de se connecter sur un site Internet d'une officine agréée par une Agence régionale de santé et dont les modalités de vente sont encadrées par un arrêté publié au Journal Officiel en juin 2013. «Nous prendrons soin de développer cette offre en suivant scrupuleusement les recommandations des autorités de santé, assure Stéphanie Barré, la directrice générale de DoctiPharma. Les consommateurs profiteront à la fois de la sécurité du circuit pharmaceutique et de la souplesse du e-commerce».
La «caution Doctissimo»
Ce nouveau site devrait rejoindre les 112 plateformes en ligne déjà autorisées par le ministère de la Santé et mises à jour par l'Ordre national des pharmaciens. «La différence par rapport aux autres sites, c'est que nous apporterons une sécurité et une garantie aux internautes grâce à la caution Doctissimo, explique au
Sept pharmacies ont déjà signé un partenariat avec DoctiPharma. Mais la visibilité promise par Doctissimo aura un prix: ces officines devront s'acquitter d'un forfait de 79 euros par mois et verser un pourcentage de l'ordre de 10 à 15% selon le volume des ventes. Les pharmacies auront intérêt à être compétitives car un algorithme fera seulement remonter la meilleure offre à l'internaute.
Un réseau de 2000 pharmacies à terme
Si le site DoctiPharma permet déjà d'acheter des produits de parapharmacie, la vente de médicaments ne pourra se faire que dans quelques mois, «avant l'été», précise Stéphanie Barré. A terme, Doctissimo compte prendre 10% des parts de marché de la vente en ligne de médicaments et afficher un réseau de 2000 officines sur les 22.000 que compte la France.
Un objectif ambitieux quand on sait que les Français boudent l'achat de médicaments en ligne. En 2013, seuls 4% sont passés à l'acte, indique un récent sondage réalisé par l'IFOP. Les raisons de ce blocage? La défiance vis-à-vis de ces sites, le manque de contact avec le pharmacien et le prix. «Les médicaments ne sont pas nécessairement moins chers, en raison des frais de port et de la grande disparité des prix entre les sites», expliquait l'association Familles Rurales dans son étude annuelle sur les prix des médicaments en décembre dernier.
Lancé en 2000, Doctissimo est aujourd'hui un des leaders sur le marché de l'information santé. Présent dans quatre pays et revendiquant sept millions de visiteurs uniques mensuels, le site continue son développement en misant sur de nouvelles activités de services pour accompagner les médecins et les pharmaciens dans le monde du digital. En décembre dernier, Doctissimo est d'ailleurs entré au capital de la plateforme de prises de rendez-vous médicaux mondocteur.fr, start-up parisienne créée en juin 2013.
http://www.lefigaro.fr/societes/201...-pari-de-la-vente-de-medicaments-en-ligne.php
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