Interminables files d’attentes devant les super marchés, arrêt de l’administration, des écoles, de l’activité économique, pénurie d’essence et d’électricité, explosion des prix…
Le Vénézuela, pays qui détient les plus grandes réserves de pétrole dans le monde, est ruiné, son président sur le carreau, son peuple appauvri.
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(...)
La situation du pays est catastrophique, les caisses sont vides, et la tendance ne va pas à l’amélioration.
L’INACTIVITÉ COMME SOLUTION
La semaine dernière, le président de l’assemblée nationale Henry Ramos Allup annonçait que les députés et les employés du parlement ne pourraient pas être payés, faute d’argent.
Fin avril, il a été décidé de ne faire travailler les fonctionnaires que deux jours par semaine, le lundi et le mardi.
Mercredi, jeudi et vendredi seront chômés dans le secteur public, à l’exception des tâches « fondamentales et nécessaires » signalait alors le vice-président Aristobulo Isturi.
Dans les écoles, c’est le vendredi qui a déjà été sacrifié, alors que heures de travail quotidiennes dans les ministères ont été plafonnées à six.
De nouveaux jours fériés ont été créés pour encourager l’inactivité, et donc freiner la consommation d’énergie.
(...)
UNE INFLATION SUPÉRIEURE À 700 % POUR 2016
Dans le même temps, les revenus générés par l’exportation du pétrole se sont effondrés....
Le Vénézuela, pays bénéficiant des plus larges réserves pétrolières au monde, a commis l’erreur de ne compter que sur son or noir et n’a pas développé d’autres activités.
Alors que le baril de pétrole avait dépassé les 100 dollars courant 2014, les prix ont drastiquement chuté pour tomber sous les 30 dollars début 2016.....
(...)
Selon le FMI, les recettes du Venezuela liées au pétrole étaient de 80 milliards de dollars en 2013, contre seulement 20 à 25 milliards en 2015.
Quand on sait que 96 % des revenus d’exportation vénézueliens proviennent du pétrole, on se rend vite compte du désastre.
Le pays ne produit par lui-même rien d’autre que du pétrole, se contentant d’importer ce dont il a besoin. L’argent ne rentrant plus dans les caisses, la banque centrale a fait tourner la planche à billets pour pouvoir continuer d’importer.
Ce qui a fait perdre toute sa valeur au bolivar vénézuélien et provoqué une inflation monstrueuse de l’ordre de 180,9 % en 2015. Et ce n’est que le début, le FMI prévoyant une inflation supérieur à 700 % pour 2016.
Le quotidien de la population est devenu désastreux.
Quasiment tous les produits sont rationnés, il faut faire des heures de file d’attente pour se procurer de quoi subsister, les produits de base manquent.
(...)
Alexandre Schmid
https://ledesk.ma/2016/05/05/le-venezuela-est-a-terre-chronique-dune-faillite-detat/
Le Vénézuela, pays qui détient les plus grandes réserves de pétrole dans le monde, est ruiné, son président sur le carreau, son peuple appauvri.
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La situation du pays est catastrophique, les caisses sont vides, et la tendance ne va pas à l’amélioration.
L’INACTIVITÉ COMME SOLUTION
La semaine dernière, le président de l’assemblée nationale Henry Ramos Allup annonçait que les députés et les employés du parlement ne pourraient pas être payés, faute d’argent.
Fin avril, il a été décidé de ne faire travailler les fonctionnaires que deux jours par semaine, le lundi et le mardi.
Mercredi, jeudi et vendredi seront chômés dans le secteur public, à l’exception des tâches « fondamentales et nécessaires » signalait alors le vice-président Aristobulo Isturi.
Dans les écoles, c’est le vendredi qui a déjà été sacrifié, alors que heures de travail quotidiennes dans les ministères ont été plafonnées à six.
De nouveaux jours fériés ont été créés pour encourager l’inactivité, et donc freiner la consommation d’énergie.
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UNE INFLATION SUPÉRIEURE À 700 % POUR 2016
Dans le même temps, les revenus générés par l’exportation du pétrole se sont effondrés....
Le Vénézuela, pays bénéficiant des plus larges réserves pétrolières au monde, a commis l’erreur de ne compter que sur son or noir et n’a pas développé d’autres activités.
Alors que le baril de pétrole avait dépassé les 100 dollars courant 2014, les prix ont drastiquement chuté pour tomber sous les 30 dollars début 2016.....
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Selon le FMI, les recettes du Venezuela liées au pétrole étaient de 80 milliards de dollars en 2013, contre seulement 20 à 25 milliards en 2015.
Quand on sait que 96 % des revenus d’exportation vénézueliens proviennent du pétrole, on se rend vite compte du désastre.
Le pays ne produit par lui-même rien d’autre que du pétrole, se contentant d’importer ce dont il a besoin. L’argent ne rentrant plus dans les caisses, la banque centrale a fait tourner la planche à billets pour pouvoir continuer d’importer.
Ce qui a fait perdre toute sa valeur au bolivar vénézuélien et provoqué une inflation monstrueuse de l’ordre de 180,9 % en 2015. Et ce n’est que le début, le FMI prévoyant une inflation supérieur à 700 % pour 2016.
Le quotidien de la population est devenu désastreux.
Quasiment tous les produits sont rationnés, il faut faire des heures de file d’attente pour se procurer de quoi subsister, les produits de base manquent.
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Alexandre Schmid
https://ledesk.ma/2016/05/05/le-venezuela-est-a-terre-chronique-dune-faillite-detat/