L’École régionale sur la sécurité nucléaire consacrée à l’Afrique francophone

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La Faculté des sciences de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra organise, jusqu’au 4 octobre prochain, en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la deuxième édition de l’École régionale sur la sécurité nucléaire.



Consacrée à l’Afrique francophone et destinée aux jeunes professionnels et chercheurs dans le domaine nucléaire, la deuxième édition de l’École régionale sur la sécurité nucléaire a pour objectif primordial la familiarisation des participants avec les principaux domaines de la sûreté et la sécurité nucléaires. L’opportunité leur est offerte d’être informés des dernières techniques de la part d’experts en la matière venus d’Autriche, d’Algérie, du Burkina Faso, de France, d’Italie, de Tunisie et du Maroc. Le programme de l’école a été établi par l’AIEA et couvre des thématiques telles que le cadre législatif et réglementaire de la sécurité nucléaire, le système de protection physique, l’évaluation des menaces, la culture de sécurité nucléaire, la sécurité de l’information et du transport des matières radioactives et la gestion des scènes de crimes radiologiques, entre autres.
Lors de la séance inaugurale, le Pr Oum Keltoum Hakam, directrice locale de l’École sur la sécurité nucléaire, Faculté des sciences de Kénitra, a souligné que cette École régionale s’inscrit dans le cadre du réseau international de l’enseignement sur la sécurité nucléaire. «La gestion des installations nucléaires et autres équipements radiologiques nécessite la prise de mesures de sécurité de plus en plus rigoureuses, afin d’empêcher tout acte de vol, de sabotage, d’accès non autorisé ou de transfert illégal de matières nucléaires ou radioactive», a-t-elle souligné.
S’appuyant sur des statistiques de l’AIEA, Pr Hakam a révélé que 449 réacteurs nucléaires sont actuellement en fonction dans 30 pays et que 56 autres sont en cours de construction dans 15 pays. En guise de conclusion, elle a indiqué que l’enseignement et la formation professionnelle dans le domaine de la sécurité nucléaire joue un rôle important dans le développement des ressources humaines. «Dans ce cadre, l’Université Ibn Tofaïl a développé son programme d’éducation en sécurité nucléaire, qui est enseigné à l’échelle de deux masters, et a formé plus d’une centaine de lauréats parmi lesquels plusieurs étudiants africains».......

 
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