salam,
Le haut du podium se disputera entre l’Istiqlal, le PAM, le PJD et le RNI. Quatre scénarios sont possibles pour le futur exécutif. Le RNI et l’Istiqlal ont presque autant de chances de conduire le prochain gouvernement.
Législatives 2012
Qui de l’Istiqlal, du PAM, du RNI ou du PJD conduira le prochain gouvernement ? Difficile de prévoir avec une probabilité suffisamment élevée, la réponse à cette question à quelques semaines des prochaines élections législatives du 25 novembre. D’abord, parce que ce sont les urnes qui décideront, ensuite, parce que la scène politique n’est pas suffisamment claire pour que le jeu politique soit facilement déchiffrable. Mais, elle n’est pas non plus, et ce depuis quelques semaines, aussi opaque pour empêcher les analystes politiques de brosser des scénarios de l’après-élections. Vent du changement oblige, les partis ont pris les devants. Tout d’abord, avec les quatre formations de la droite libérale, le RNI, le PAM, le MP et l’UC, qui ont pris de court le champ politique en annonçant une forme, certes encore embryonnaire, d’alliance. Les quatre partis ont commencé par exiger la tenue des élections dans les plus brefs délais, avant que la date du 25 novembre ne soit annoncée. Ils ont ensuite affirmé leur intention de coordonner leur position concernant les textes électoraux, actuellement en concertations entre les partis politiques et le ministère de l’intérieur. Certains analystes politiques ont vu en cette sortie une réponse au PJD qui ne voit pas d’un bon œil la tenue, dans l’immédiat, des élections législatives anticipées.
Quelle que soit l’interprétation qui a été donnée à cette action, depuis cette annonce, le 12 août, les quatre partis n’ont cessé de se rencontrer, que ce soit au niveau de leur direction ou des commissions techniques créées ad hoc.
Après avoir peaufiné une position commune quant aux lois électorales, le prochain objectif sera un rapprochement au niveau des programmes électoraux et l’élaboration d’une vision commune pour le futur. En clair, l’alliance commence à prendre forme. L’étape suivante étant, selon Mohamed Ouzzine, membre du bureau politique du MP, que les quatre partis soumettent cette décision à leur parlementaires respectifs «pour que cela n’ait pas l’air d’une position imposée d’en haut mais d’une décision entérinée démocratiquement par les instances de chaque formation».
La première réaction ne s’est pas faite attendre. Dix jours à peine après cette annonce, la Koutla a tenu, elle aussi, une réunion de haut niveau, élargie aux membres des instances dirigeantes des trois partis qui la forment : l’Istiqlal, l’USFP et le PPS. Le communiqué diffusé deux jours après cette réunion, qui a eu lieu dimanche 21 août, n’annonce rien de concret sinon que les trois partis sont «parvenus à un consensus au sujet du cadre général de certaines questions, dont le seuil électoral et le découpage électoral».
http://www.lavieeco.com/news/politi...ux-commandes-apres-le-25-novembre--20162.html
Le haut du podium se disputera entre l’Istiqlal, le PAM, le PJD et le RNI. Quatre scénarios sont possibles pour le futur exécutif. Le RNI et l’Istiqlal ont presque autant de chances de conduire le prochain gouvernement.
Législatives 2012
Qui de l’Istiqlal, du PAM, du RNI ou du PJD conduira le prochain gouvernement ? Difficile de prévoir avec une probabilité suffisamment élevée, la réponse à cette question à quelques semaines des prochaines élections législatives du 25 novembre. D’abord, parce que ce sont les urnes qui décideront, ensuite, parce que la scène politique n’est pas suffisamment claire pour que le jeu politique soit facilement déchiffrable. Mais, elle n’est pas non plus, et ce depuis quelques semaines, aussi opaque pour empêcher les analystes politiques de brosser des scénarios de l’après-élections. Vent du changement oblige, les partis ont pris les devants. Tout d’abord, avec les quatre formations de la droite libérale, le RNI, le PAM, le MP et l’UC, qui ont pris de court le champ politique en annonçant une forme, certes encore embryonnaire, d’alliance. Les quatre partis ont commencé par exiger la tenue des élections dans les plus brefs délais, avant que la date du 25 novembre ne soit annoncée. Ils ont ensuite affirmé leur intention de coordonner leur position concernant les textes électoraux, actuellement en concertations entre les partis politiques et le ministère de l’intérieur. Certains analystes politiques ont vu en cette sortie une réponse au PJD qui ne voit pas d’un bon œil la tenue, dans l’immédiat, des élections législatives anticipées.
Quelle que soit l’interprétation qui a été donnée à cette action, depuis cette annonce, le 12 août, les quatre partis n’ont cessé de se rencontrer, que ce soit au niveau de leur direction ou des commissions techniques créées ad hoc.
Après avoir peaufiné une position commune quant aux lois électorales, le prochain objectif sera un rapprochement au niveau des programmes électoraux et l’élaboration d’une vision commune pour le futur. En clair, l’alliance commence à prendre forme. L’étape suivante étant, selon Mohamed Ouzzine, membre du bureau politique du MP, que les quatre partis soumettent cette décision à leur parlementaires respectifs «pour que cela n’ait pas l’air d’une position imposée d’en haut mais d’une décision entérinée démocratiquement par les instances de chaque formation».
La première réaction ne s’est pas faite attendre. Dix jours à peine après cette annonce, la Koutla a tenu, elle aussi, une réunion de haut niveau, élargie aux membres des instances dirigeantes des trois partis qui la forment : l’Istiqlal, l’USFP et le PPS. Le communiqué diffusé deux jours après cette réunion, qui a eu lieu dimanche 21 août, n’annonce rien de concret sinon que les trois partis sont «parvenus à un consensus au sujet du cadre général de certaines questions, dont le seuil électoral et le découpage électoral».
http://www.lavieeco.com/news/politi...ux-commandes-apres-le-25-novembre--20162.html