Tu pourrais me le répéter 1000 fois que cela ne changerait rien.
j'ai compris qu'il faudrait être de ton avis pour comprendre la politique.
Bin, je note que je comprendrai jamais la politique.
Est ce grave docteur!
Cependant
je t'ai bien compris l'Algérie et l’Égypte sont des dictatures. Ce n'est pas un scoop même moi je le savais.
Le Maroc est aussi une dictature. En attendant que tu me démontres le contraire et cela ne va pas être facile, je valide.
Entre dictateurs il devrait avoir moyen de s'entendre puisqu'on a les mêmes règles de vie.
Et bien non.
Pourquoi?
Parce que le Maroc est une bonne dictature et les 2 autres de vilaines dictatures, très méchantes.
C'est le résumé que j'ai retenu de ton laïus
Ps Tu étais né en 1963? Moi Oui.
As tu entendu parler des révoltes étudiantes à partir de 1965?
De ce qui est appelé le complot de 63?
Et du reste, le tout appelé pudiqueùent les années de plomb. Quel euphémisme!
En réalité une boucherie du même tonneau que les horreurs des 2 autres dictatures.
T'aurais pas du dire que j'étais algérien. Tu ne connais rien à l'histoire du pays. Tu ne l' a pas vécue ni subie.
Tu répètes comme un mainate la parole du maitre sans savoir ce qu'elle cache.
si tu aimais le Maroc, tu serais plus critique.
Tu aimes ton maitre et c'est bien différent.
Il faut des chiens fidèles, je le comprends mais je n'accepterai jamais qu'ils me mordent ni même qu'ils me lèchent.
A bon entendeur.
Allons ne nous énervons pas et essayons d'avancer doucement même si nous n'avons pas le même avis.
Tout d'abord je suis né avant 63 et je connais très bien mars 63 et même le mouvement qui en a découlé 23 mars 63.
Je connais les années de plomb puisque j'était à l'UNEM et j'ai subi en partie ce qu'on subit les élèves et les étudiants de cette époque. J'ai même participé au 15ème, 16ème et 17ème congrée de l'UNEM et j'ai vécu son interdiction et le militantisme dans l'illégalité officielle. Si cela te suffit on pourra continuer notre échange.
Sur ce, sache que la France après sa révolution, elle a déclaré officiellement sa 1ère république en 1792 et fin de la monarchie. Un semblant de démocratie n'a été atteint qu'en 3ème république en 1871 (80 ans après) et les femmes n'ont eu le droit de vote qu'en fin de la 4ème république.
Oui, le Maroc a vécu la dictature entre son indépendance 1956 et 1999. L’avènement de Med 6 a donné un peu d’espoir. Cet espoir ne s'est partiellement concrétisé que sous la pression du mouvement du 24 février.
Les choses ne sont pas totalement blanche, ni totalement noire.
Par conséquent la lutte continue. Et la grève générale d'hier s'inscrit dans cette voie.
Sous tout régime, l'opposition opte soit pour le changement radical, soit pour le changement à travers des réformes.
Alors que choisi tu cher FIRAR ?
Moi j'ai choisi la voie de la réforme. Elle est moins coûteuse en vie humaine, surtout sous cet environnement mondialisé où les vautours font légion et qui ne guettent que l'occasion pour vous mettre à mort.
Le Maroc a peu de carte à jouer afin de s'attirer des amis. Il n'a ni pétrole, ni gaz ni technologie de pointe et ne plus, il appartient à la communauté "bannie" actuellement sur cette terre, à savoir la communauté musulmane.
Les soit disant "amis" du Maroc, peuvent le laisser tomber pour une bouchée de pain. Donc, le front intérieur est actuellement la priorité des priorité. Ce front intérieur est indispensable actuellement pour l'avancement des réformes apportée par la dernière constitution (20011), qui de loin n'est pas parfaite mais qui donne un coup de pouce à quelques réformes tant attendues. Il est aussi très important pour notre cause nationale qui traverse des moments difficiles depuis que la gauche en Europe (parlement européen) commence à répondre aux appels du pieds de nos ennemis et surtout ceux qui sont friands de pétrodollars.
Il ne faut pas nier que l'affaire de nos provinces du Sud ont sommé le pouvoir de lâcher du leste, car il a compris que son l'unité du front intérieur, l'affaire du Sahara risque d'être plus longue à gagner et pas seulement coûter encore plus cher au Maroc, mais encourager nos ennemis à tenter un coup de force (guerre).
Cordialement.