L'ennemi peut être un si bon ami

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Jiimmy

Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum

S'il n'y avait pas le mal il n'y aurait pas le bien.
S'il n'y avait pas de voleurs il n'y aurait pas de policiers.
S'il n'y avait pas l'injustice il n'y aurait pas la justice.
S'il n'y avait pas d'insécurité il n'y aurait pas d'état (et d'hommes en profitant pour asseoir leur domination).

Je me pose beaucoup de questions lorsque je vois l'utilisation qui est faite du "phénomène" daesh par certains milieux politiques en France (je n'irai pas jusqu'à parler de complot et de téléguidage à distance car je ne peux affirmer sur ce dont je ne peut émettre que des suppositions).

Cependant, j'ai la sensation que cette organisation est une faveur inespérée pour nos gouvernants. Ainsi, celle-ci permet tout d'abord d'aller occuper/entrainer les armée tout en réaffirmant la position et l'influence de la france à l'international (chose apparemment devenue de plus en plus difficile avec l'avènement de nouveaux acteurs mondiaux).
Au passage, on peut trouver de nouvelles débouchées, conquérir de nouveaux marchés, s'accaparer certaines ressources (cela me fait penser à l'avion présidentiel rempli de chefs d'entreprise ayant atterri en Libye, pour une visite officielle, peu de temps après la destruction de ce pays un peu à l'instar de ces marchands d'esclaves qui suivaient jadis l'armée romaine afin de s'enrichir grâce à son pouvoir de destruction en achetant à bon prix de nouveaux "produits" qu'étaient les esclaves).

De même, cette organisation rend possible tout un tas de mesures visant à restreindre les libertés individuelles avec l'assentiment du peuple (un sondage indiquait que 80 pour cent des français étaient prêts à renoncer à des libertés afin d'obtenir plus de sécurité) se croyant dans une situation d'insécurité (on renonce à sa liberté afin d'avoir la sécurité, cela me fait penser à quelque chose tiens donc).

Mais encore, l'on peut également faire taire les opposants à notre politique/pouvoir en les associant subtilement au monstre/bouc émissaire. Un peu comme ce que l'on a fait à onfray en indiquant que daesh reprenait ses thèses critiques à l'égard de la politique internationale des gouvernants (donc celles-ci étaient nécessairement erronées) ou en indiquant que daesh validait le projet du fn de "chasser" les musulmans de france.

Enfin, l'on peut renforcer notre pouvoir (état d'urgence par exemple), notre stature (popularité agumentant) en justifiant de la menace qui pèserait et qui imposerait de décupler les moyens de contrôle (cela rejoint ce que je disais précédemment) sur le peuple tout en bénéficiant d'une image positive, quant à notre action, auprès de gens apeurés qui verront en nous un petit père du peuple capable d'assurer sa sécurité (une des caractéristiques de l'état totalitaire est de semer le désordre et la terreur partout dans la société au moyen de divers services, afin que le peuple apeuré, ne puisse que se tourner vers le chef afin de tenter de bénéficier de sa protection).

Au final, daesh semble être du pain béni pour nos dirigeants qui déplorent publiquement ce qui renforce leur pouvoir, accentue leur richesse et augmente leur chance de réélection.
 
Oui un Monde idéal sans mal n'existe pas mais de là à sous entendre que le mal est crée et alimenté contre soi-même c'est exagéré.
En quoi un mal qui affaiblit l'economie mondiale peut-il augmenter la richesse de ceux qui ont le pouvoir ? Au contraire ce mal les mets sous pression et ils risquent plus d'y perdre que d'y gagner.
 
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