L'enseignement de l'amazighe aux MRE débutera à la rentrée
Des centaines de petits Marocains résidant à létranger apprendront bientôt l'amazighe. Ils sont les premiers à bénéficier de nouvelles mesures entreprises par leur pays d'origine. Ces mesures ? Un projet pilote lancé conjointement par lInstitut royale de la culture Amazigh (IRCAM) et le ministère chargé de la Communauté marocaine à létranger. Plus que quelques semaines, et ces petits écoliers pourront s'asseoir sur les bancs de l'école pour y apprendre la langue amazighe durant trois mois, à partir doctobre prochain.
photo MAP
Des cours damazighe pour 300 enfants d'origine marocaine éparpillés dans plusieurs pays. C'est le projet auquel 22 associations dans le domaine éducatif ont candidaté. Aujourd'hui, seules six candidatures ont été retenues pour cette édition pilote. Ces associations, issues de l'Italie, de la Belgique et du Canada, dispenseront des cours de langue amazighe pendant trois mois, doctobre à décembre 2011.
A chacun son rôle
Ce projet a débuté en janvier dernier, avec le lancement dun appel à candidature. Les associations intéressées devaient justifier dune solide expérience dans lenseignement de la langue ainsi que dun intérêt manifeste pour la culture amazighe. LIRCAM se chargera de la formation pédagogique des futurs enseignants et de fournir les manuels et supports didactiques. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger s'occupera, pour sa part, du financement des cours à hauteur de 50 à 80%. Enfin, les associations devront elles aussi mettre la main à la pâte et apporter 20% à 50%.
La symbolique du geste
Ce projet pilote a une symbolique très forte. En juillet dernier, Ahmed Boukouss, recteur de lIRCAM, assurait que « sur le plan psychologique, lofficialisation signifie la reconnaissance de jure (ndlr. définitive) de lamazighité ; ceci génère un sentiment de fierté légitime, de dignité retrouvée, de réconciliation avec nous-mêmes et entre nous-mêmes, le sentiment, enfin, dappartenir à part entière à la nation marocaine ».
Finalement l'officialisation de cette langue dans la nouvelle Constitution semble avoir donné un coup d'accélérateur à ce projet pilote qui était déjà en route. « Les conditions (pour) linclusion effective de la langue et de la culture amazighes dans les politiques publiques, en matière déducation, dinformation, de culture » sont optimales, assurait Ahmed Boukouss sur Yabiladi, en juillet dernier. Reste à trouver les mécanismes adéquats pour étendre ce projet à d'autres pays, élargir le nombre de bénéficiaires et réussir là ou lenseignement de lamazighe dans les écoles publiques nationales patine.
Des centaines de petits Marocains résidant à létranger apprendront bientôt l'amazighe. Ils sont les premiers à bénéficier de nouvelles mesures entreprises par leur pays d'origine. Ces mesures ? Un projet pilote lancé conjointement par lInstitut royale de la culture Amazigh (IRCAM) et le ministère chargé de la Communauté marocaine à létranger. Plus que quelques semaines, et ces petits écoliers pourront s'asseoir sur les bancs de l'école pour y apprendre la langue amazighe durant trois mois, à partir doctobre prochain.
photo MAP
Des cours damazighe pour 300 enfants d'origine marocaine éparpillés dans plusieurs pays. C'est le projet auquel 22 associations dans le domaine éducatif ont candidaté. Aujourd'hui, seules six candidatures ont été retenues pour cette édition pilote. Ces associations, issues de l'Italie, de la Belgique et du Canada, dispenseront des cours de langue amazighe pendant trois mois, doctobre à décembre 2011.
A chacun son rôle
Ce projet a débuté en janvier dernier, avec le lancement dun appel à candidature. Les associations intéressées devaient justifier dune solide expérience dans lenseignement de la langue ainsi que dun intérêt manifeste pour la culture amazighe. LIRCAM se chargera de la formation pédagogique des futurs enseignants et de fournir les manuels et supports didactiques. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger s'occupera, pour sa part, du financement des cours à hauteur de 50 à 80%. Enfin, les associations devront elles aussi mettre la main à la pâte et apporter 20% à 50%.
La symbolique du geste
Ce projet pilote a une symbolique très forte. En juillet dernier, Ahmed Boukouss, recteur de lIRCAM, assurait que « sur le plan psychologique, lofficialisation signifie la reconnaissance de jure (ndlr. définitive) de lamazighité ; ceci génère un sentiment de fierté légitime, de dignité retrouvée, de réconciliation avec nous-mêmes et entre nous-mêmes, le sentiment, enfin, dappartenir à part entière à la nation marocaine ».
Finalement l'officialisation de cette langue dans la nouvelle Constitution semble avoir donné un coup d'accélérateur à ce projet pilote qui était déjà en route. « Les conditions (pour) linclusion effective de la langue et de la culture amazighes dans les politiques publiques, en matière déducation, dinformation, de culture » sont optimales, assurait Ahmed Boukouss sur Yabiladi, en juillet dernier. Reste à trouver les mécanismes adéquats pour étendre ce projet à d'autres pays, élargir le nombre de bénéficiaires et réussir là ou lenseignement de lamazighe dans les écoles publiques nationales patine.