Plus d'offres d'emplois aussi, non ?
Au siècle dernier peut-être , mais dans notre monde actuel au bord d'un effondrement écologique c'est pas forcément la solution ...plus d'emplois nécessitant plus de croissance . Ou alors il faut complètement réorienter nos modes de production et de consommation et aller vers la sobriété heureuse .
Mais même dans le cadre du capitalisme mondialisé il n' y aura plus jamais de retour au plein emploi grâce à la croissance.
D'un coté on nous invite a manger moins de viande de bœuf source de solution, de surconsommation de céréales et d'eau et de l'autre on se félicite de pouvoir à nouveau exporter du boeuf vers la Chine .
L'économiste Jacques généreux a écrit :
Il faut que, pour un taux de croissance donné, le besoin en main-d'oeuvre soit plus important. Il faut "enrichir la croissance en emplois" disent les économistes. Or l'évolution technologique (numérique, robotisation, informatisation) tend plutôt à rendre la croissance plus économe en main d'oeuvre : on peut produire toujours plus avec moins de personnel. Cette perspective conduit certains, à gauche comme à droite, à considérer le plein-emploi comme une chimère : si, à l"avenir, nous avons besoin de mois en moins de travail, alors le revenu ne peut plus être principalement lié à l'emploi. C'est ce qui nourrit l'idée de verser un revenu de base, voire un revenu universel inconditionnel.
Nous ne partageons pas cette vision. Personne en réalité ne sait ce que seront les effets nets des nouvelles technologies dans dix ou vingt ans. Et peu importe, d'ailleurs, car il faut sortir de cette double illusion économique selon laquelle l'emploi serait strictement déterminé par la croissance du PIB et par l'évolution technologique. La croissance et la technologie ne déterminent l'emploi (le nombre de personnes qui travaillent) ; elles fixent seulement le nombre total d'heures de travail dont une économie a besoin pour fournir divers types de produits et un certain niveau de production. A partir de là, et à travers nos choix collectifs,
c'est à nous de décider de l'emploi, de ce que nous voulons produire, et la manière de le produire.