salam
«Lidentité amazighe a été depuis lindépendance de la Tunisie comme un sujet tabou ». Mais depuis la révolution du jasmin qui a mis fin au régime dictatorial de Ben Ali, les choses ont beaucoup changé, selon Mohamed Khalafallah, membre fondateur de lAssociation tunisienne de la culture amazighe qui a vu le jour juste après la révolution.
Dans un entretien que «Libé » publiera prochainement, Mohamed Khalafallah explique que le pouvoir tunisien a toujours qualifié les revendications des Amazighs comme étant une sorte dappel à lanarchie.
Et dajouter que les membres fondateurs de lAssociation ont présenté un dossier de déclaration constitutive auprès des autorités et ont obtenu le récépissé sans aucun problème. « Si nous avions attendu jusquà larrivée du gouvernement Ennahda, nous naurions, peut-être, jamais obtenu cette reconnaissance », a-t-il lancé.
Pour Mohamed Khalafallah, le mouvement amazigh en Tunisie est tenu de profiter des expériences des autres pays de lAfrique du Nord, notamment le Maroc dont la Constitution de 2011 a officialisé la langue amazighe. « Cest un pas en avant », assure-t-il avant de préciser que « la situation des Amazighs en Tunisie ressemble à celle des Amazighs du Maroc durant les années 70 ».
Mais cela ne signifie pas pour lui que le mouvement amazigh tunisien doit passer par les mêmes étapes que celui au Maroc.
Dun autre côté, il a vivement tancé le Mouvement national de libération de l'Azawad au Nord du Mali.
« Il a commis des fautes fatales, explique-t-il, en faisant alliance avec le Mouvement Ansar Dine et en proclamant lindépendance sans prendre compte des rapports de force ».
http://www.libe.ma/Les-Amazighs-et-la-Revolution-du-jasmin_a36907.html
«Lidentité amazighe a été depuis lindépendance de la Tunisie comme un sujet tabou ». Mais depuis la révolution du jasmin qui a mis fin au régime dictatorial de Ben Ali, les choses ont beaucoup changé, selon Mohamed Khalafallah, membre fondateur de lAssociation tunisienne de la culture amazighe qui a vu le jour juste après la révolution.
Dans un entretien que «Libé » publiera prochainement, Mohamed Khalafallah explique que le pouvoir tunisien a toujours qualifié les revendications des Amazighs comme étant une sorte dappel à lanarchie.
Et dajouter que les membres fondateurs de lAssociation ont présenté un dossier de déclaration constitutive auprès des autorités et ont obtenu le récépissé sans aucun problème. « Si nous avions attendu jusquà larrivée du gouvernement Ennahda, nous naurions, peut-être, jamais obtenu cette reconnaissance », a-t-il lancé.
Pour Mohamed Khalafallah, le mouvement amazigh en Tunisie est tenu de profiter des expériences des autres pays de lAfrique du Nord, notamment le Maroc dont la Constitution de 2011 a officialisé la langue amazighe. « Cest un pas en avant », assure-t-il avant de préciser que « la situation des Amazighs en Tunisie ressemble à celle des Amazighs du Maroc durant les années 70 ».
Mais cela ne signifie pas pour lui que le mouvement amazigh tunisien doit passer par les mêmes étapes que celui au Maroc.
Dun autre côté, il a vivement tancé le Mouvement national de libération de l'Azawad au Nord du Mali.
« Il a commis des fautes fatales, explique-t-il, en faisant alliance avec le Mouvement Ansar Dine et en proclamant lindépendance sans prendre compte des rapports de force ».
http://www.libe.ma/Les-Amazighs-et-la-Revolution-du-jasmin_a36907.html