Les amazighs qui ont marqué l'histoire

Khringo

Bladinaute averti
[QUOTsommes 3doukali, post: 14124509, member: 376946"]3alikum salam

mais tu n'as pas appris le berbère?[/QUOTE]
Nous sommes arabisés et wahabises dans les années 80
 

sba3doukali

zegg ighzar iqqoren al Doukkala
[QUOTsommes 3doukali, post: 14124509, member: 376946"]3alikum salam

mais tu n'as pas appris le berbère?
Nous sommes arabisés et wahabises dans les années 80[/QUOTE]

WA chaud!!!!!wahabisés?
Mais le Maroc est déjà musulman?Pourquoi aller VERS un autre Islam, en l'ocurrence l'Islma wahabite qui n'est pas le notre?
Encore si ils finançaient le Maroc à coups de milliards, je serai le 1er wahabite...mdr...mais se n'est pas le cas? Dcidément, nous les Marocains, on est pas fort en busness!!!!
 
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sba3doukali

zegg ighzar iqqoren al Doukkala
De plus,pour moi être arabisé veut dire parler l'arabe literraire et non le darija.
Car le darija est une langue du lointain berbère....les Marocains parlent le darija et non l'arabe fuS7a.
On a des savants musulmans qui ont plus de coeur et de neurones que certains savants saoudiens...ça craind de se faire manipuler par procuration....de toute façon, le savant marocain Farid ELANSARI( Ath yer7am REBBI) avait prévu une montée du Wahabisme au Maroc au vue de l'état de misère du peuple !
ALLAH Y STERNA .
 
Estevanico, ou Esteban le Maure, ou Mustapha Zemmouri

Amazigh métissé de noir, originaire des Doukkalas, capturé très jeune par les Portugais puis revendu aux Espagnols, il explora toute l'Amérique du Nord de la Floride jusqu'à l'Arizona dans les rangs des conquistadors au 16ème siècle

A vrai dire de toutes les expéditions destinées vers la conquête des Amériques, celles des conquistadors espagnols étaient les plus spectaculaires. Les conquêtes reliées à la Fontaine de Jouvence ou aux Sept Cités d’Or de Cibola, n’ont rien à envier, en terme d’épique, à celle de Jason et la conquête de la toison d’or en Colchide. Aux grands noms du prestigieux registre de la conquête de l’Amérique, comme Juan Ponce de Léon, Francisco Vasquez de Coronado ou Alvarez Nuñez Cabeza de Vacca, s’est mêlé dans les dessous de l’histoire propre aux peuples qui ne savent pas rendre hommage aux leurs, un nom d’explorateur berbère connu chez les espagnols sous le nom d’Estevanico ou le petit Mustapha.
Né Mustapha Zemmouri dans la petite ville d’Azemmour, une enclave portugaise située sur les côtes atlantiques marocaines, il sera capturé à l’âge de 13 ans et vendu par les portugais à Andres Dorantes de Corranza, un marchand de la noblesse espagnole, en 1513. Celui-ci le convertît de l’islam au catholicisme, tout en lui réservant un excellent traitement, ce qui permettra de s’établir entre les 2 hommes, de rangs diamétralement opposés, d’excellents rapports d’amitié. Dorantes et Mustapha firent le voyage ensemble sur les iles de Cuba et d’Hispaniola, aujourd’hui divisée en Haïti et République Dominicaine. Mustapha prendra part en 1527 à l’expédition Narvaez où il vivra une série de miraculeuses aventures qui le feront rentrer, un peu, malgré lui, dans les livres d’histoire. Son nom sera désormais lié à celui des 7 cités d’or de Cibola et à celui du célèbre conquistador espagnol Capeza de Vacca qui signifie en espagnol « tête de vache ». Rien de plus facile à retenir comme nom, diront les curieux cultivés qui se sentent dotés d’une mémoire quelque peu volatile.
Sous le commandement du navigateur Paufilo Narvaez, l’expédition avait engagé 5 bateaux et 600 hommes. Soumise à de violents ouragans, l’expédition qui avait démarré en 1527 accosta en catastrophe aux larges des côtes de Floride dans un endroit appelé, de nos jours, St Petersburg, au mois d’avril de l’an 1528, en plein milieu des hostilités indiennes, avec seulement 300 personnes au décompte final. Le reste des 600 personnes avait été, pour la plus part, noyé ou égaré à la suite de son détachement de l’expédition. De là, les survivants entamèrent leurs marches à pied dans la direction nord jusqu’à atteindre les territoires de la puissante tribu des Appalaches. Incapables de trouver l’or et les richesses pour lesquelles ils s’étaient donnés tant de peine et, fatigués de toutes ces provocations indiennes, Narvaez ordonna la construction hâtive de 4 radeaux pour rejoindre de nouveau la mer à partir de la terre ferme et, de là, tenter de naviguer jusqu’au Mexique où se sont installées les colonies espagnoles. Malheureusement ces radeaux seront à leur tour détruits par un orage. Narvaez et la plus part de son équipage trouveront la mort, et seulement 86 personnes auront survécu. Ces survivants s’entasseront dans 2 des 4 radeaux, relativement opérationnels et reprendront leur navigation en direction du Mexique. La famine et les dures épreuves du voyage ont fini par ravir la vie à, quasiment, tous les membres de l’expédition. A leur arrivée dans les iles de Louisiane, seulement 4 d’entre-eux avaient survécu. Ces survivants étaient Capeza de Vacca, Afonso d’El Castillo, le Berbère Mustapha et son maitre et ami Dorantes.
L’aventure ne s’arrêtera pas là pour Estevanico. En 1539, notre petit Mustapha sera l’un des 4 guides désignés pour accompagner Marcos de Niza dans la recherche des fabuleuses 7 cités d’or de Cibola. Il est à noter que dés leur arrivée en Amérique, les espagnols avides de trésors faramineux avaient sérieusement gobé aux légendes autochtones d’une présence de gigantesques trésors un peu partout dans ce Nouveau Monde.
Dans leur nouvelle aventure à la conquête des 7 cités de Cibola, les 4 compagnons de Mustapha tombèrent malades au cours de route et durent abandonner leur recherche. Notre Berbère qui a pris gout à l’aventure prît la décision de continuer la recherche en solo à travers l’Arizona et le Nouveau Mexique. Il sera tué par la tribu indienne des zunis dans le village de Hawikuh dans le Nouveau Mexique, probablement à cause de son intérêt libidineux affiché pour les femmes, chose qui était considérée par les indiens comme une impardonnable offense. D’autres récits attribuent sa mort au fait que sa gourde à remèdes qu’il transportait avec lui laissait déborder des plumes de hibou qui était un oiseau de très mauvais augure, porteur de la mort pour la tribu des Zunis. Il avait 39 ans. Polyglotte confirmé, il était connu pour son aptitude à apprendre une langue amérindienne en moins d’une semaine, et aussi pour son savoir étendu dans le domaine des plantes médicinales. L’histoire retiendra de lui qu’il était aussi le premier africain à avoir mis ses pieds sur le sol, aujourd’hui, US. Les aventures de Mustapha Zemmouri avaient inspiré le roman du marocain Hamza Ben Driss Ottmani, intitulé le Fils du Soleil.
130017
 

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Estevanico, ou Esteban le Maure, ou Mustapha Zemmouri

Amazigh métissé de noir, originaire des Doukkalas, capturé très jeune par les Portugais puis revendu aux Espagnols, il explora toute l'Amérique du Nord de la Floride jusqu'à l'Arizona dans les rangs des conquistadors au 16ème siècle

A vrai dire de toutes les expéditions destinées vers la conquête des Amériques, celles des conquistadors espagnols étaient les plus spectaculaires. Les conquêtes reliées à la Fontaine de Jouvence ou aux Sept Cités d’Or de Cibola, n’ont rien à envier, en terme d’épique, à celle de Jason et la conquête de la toison d’or en Colchide. Aux grands noms du prestigieux registre de la conquête de l’Amérique, comme Juan Ponce de Léon, Francisco Vasquez de Coronado ou Alvarez Nuñez Cabeza de Vacca, s’est mêlé dans les dessous de l’histoire propre aux peuples qui ne savent pas rendre hommage aux leurs, un nom d’explorateur berbère connu chez les espagnols sous le nom d’Estevanico ou le petit Mustapha.
Né Mustapha Zemmouri dans la petite ville d’Azemmour, une enclave portugaise située sur les côtes atlantiques marocaines, il sera capturé à l’âge de 13 ans et vendu par les portugais à Andres Dorantes de Corranza, un marchand de la noblesse espagnole, en 1513. Celui-ci le convertît de l’islam au catholicisme, tout en lui réservant un excellent traitement, ce qui permettra de s’établir entre les 2 hommes, de rangs diamétralement opposés, d’excellents rapports d’amitié. Dorantes et Mustapha firent le voyage ensemble sur les iles de Cuba et d’Hispaniola, aujourd’hui divisée en Haïti et République Dominicaine. Mustapha prendra part en 1527 à l’expédition Narvaez où il vivra une série de miraculeuses aventures qui le feront rentrer, un peu, malgré lui, dans les livres d’histoire. Son nom sera désormais lié à celui des 7 cités d’or de Cibola et à celui du célèbre conquistador espagnol Capeza de Vacca qui signifie en espagnol « tête de vache ». Rien de plus facile à retenir comme nom, diront les curieux cultivés qui se sentent dotés d’une mémoire quelque peu volatile.
Sous le commandement du navigateur Paufilo Narvaez, l’expédition avait engagé 5 bateaux et 600 hommes. Soumise à de violents ouragans, l’expédition qui avait démarré en 1527 accosta en catastrophe aux larges des côtes de Floride dans un endroit appelé, de nos jours, St Petersburg, au mois d’avril de l’an 1528, en plein milieu des hostilités indiennes, avec seulement 300 personnes au décompte final. Le reste des 600 personnes avait été, pour la plus part, noyé ou égaré à la suite de son détachement de l’expédition. De là, les survivants entamèrent leurs marches à pied dans la direction nord jusqu’à atteindre les territoires de la puissante tribu des Appalaches. Incapables de trouver l’or et les richesses pour lesquelles ils s’étaient donnés tant de peine et, fatigués de toutes ces provocations indiennes, Narvaez ordonna la construction hâtive de 4 radeaux pour rejoindre de nouveau la mer à partir de la terre ferme et, de là, tenter de naviguer jusqu’au Mexique où se sont installées les colonies espagnoles. Malheureusement ces radeaux seront à leur tour détruits par un orage. Narvaez et la plus part de son équipage trouveront la mort, et seulement 86 personnes auront survécu. Ces survivants s’entasseront dans 2 des 4 radeaux, relativement opérationnels et reprendront leur navigation en direction du Mexique. La famine et les dures épreuves du voyage ont fini par ravir la vie à, quasiment, tous les membres de l’expédition. A leur arrivée dans les iles de Louisiane, seulement 4 d’entre-eux avaient survécu. Ces survivants étaient Capeza de Vacca, Afonso d’El Castillo, le Berbère Mustapha et son maitre et ami Dorantes.
L’aventure ne s’arrêtera pas là pour Estevanico. En 1539, notre petit Mustapha sera l’un des 4 guides désignés pour accompagner Marcos de Niza dans la recherche des fabuleuses 7 cités d’or de Cibola. Il est à noter que dés leur arrivée en Amérique, les espagnols avides de trésors faramineux avaient sérieusement gobé aux légendes autochtones d’une présence de gigantesques trésors un peu partout dans ce Nouveau Monde.
Dans leur nouvelle aventure à la conquête des 7 cités de Cibola, les 4 compagnons de Mustapha tombèrent malades au cours de route et durent abandonner leur recherche. Notre Berbère qui a pris gout à l’aventure prît la décision de continuer la recherche en solo à travers l’Arizona et le Nouveau Mexique. Il sera tué par la tribu indienne des zunis dans le village de Hawikuh dans le Nouveau Mexique, probablement à cause de son intérêt libidineux affiché pour les femmes, chose qui était considérée par les indiens comme une impardonnable offense. D’autres récits attribuent sa mort au fait que sa gourde à remèdes qu’il transportait avec lui laissait déborder des plumes de hibou qui était un oiseau de très mauvais augure, porteur de la mort pour la tribu des Zunis. Il avait 39 ans. Polyglotte confirmé, il était connu pour son aptitude à apprendre une langue amérindienne en moins d’une semaine, et aussi pour son savoir étendu dans le domaine des plantes médicinales. L’histoire retiendra de lui qu’il était aussi le premier africain à avoir mis ses pieds sur le sol, aujourd’hui, US. Les aventures de Mustapha Zemmouri avaient inspiré le roman du marocain Hamza Ben Driss Ottmani, intitulé le Fils du Soleil.
130017

Ca fai plaisir de confirmer qu'il y avait des amazigh dans la province de la Dukkala...merci pour cette leçon d'histoire.

Même, le saint andalous , Ibn Arabi confirme l'intelligence incroyable du peuple amazigh marocain par une une rencontre qu'il a fait avec un autre saint almoravide amazigh dans sa terre natale l'Andalousie.
 

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ⵜⴰⵎⴰⵣⵖⴰ - Tamazɣa
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Sipax (Siphax) un des grands Rois Amaziɣ.
Statue dans un Musée à Rome.
 

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Un chleuh dans la kasbah
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De plus,pour moi être arabisé veut dire parler l'arabe literraire et non le darija.
Car le darija est une langue du lointain berbère....les Marocains parlent le darija et non l'arabe fuS7a.
On a des savants musulmans qui ont plus de coeur et de neurones que certains savants saoudiens...ça craind de se faire manipuler par procuration....de toute façon, le savant marocain Farid ELANSARI( Ath yer7am REBBI) avait prévu une montée du Wahabisme au Maroc au vue de l'état de misère du peuple !
ALLAH Y STERNA .

C'est exactement ça, le pays a pris un énorme retard en la matière, je veux parler des chaines de TV. Beaucoup avec leurs paraboles se sont braqués sur les chaines du Moyen-Orient... Pourquoi ? Parce qu'au Maroc c'était le néant et ça l'est toujours... Aucune chaine qui traite du religieux, hormis maintenant la chaine Assadissa, qui est née suite aux attentats de Casablanca.

Ce néant est le responsable de la montée salafiste dans le pays. Les dirigeants de l'époque, dont Hassan II auraient dû encadrer l'Islam au niveau médiatique national, et promouvoir le rite Malikite. Au lieu de ça, il as laissé les marocains braquer leur parabole satellite vers des chaines du Golf où le Wahabisme est propagé...
 

Siphax1

ⵜⴰⵎⴰⵣⵖⴰ - Tamazɣa
VIB
Apulée (en latin Apuleius, en berbère Afulay, né vers 123 à Madaure, actuelleM'daourouch au nord-est de l'Algérie, décédé probablement après 170) est un écrivain, orateur et philosophe médio-platonicien. Sa renommée durable vient de son chef-d'œuvre, le roman latinMétamorphoses, également connu sous le nom de L'Âne d'or, qui a sa place dans la littérature mondiale.

L'interprétation du roman, qui présente de nombreux problèmes, en raison de sa multitude de strates constitue un des exercices les plus difficiles de laphilologie classique. La technique raffinée du récit, et le masquage habile des intentions de l'auteur a conduit dans la recherche à une multitude d'hypothèses concurrentes sur sa signification.

Le récit d'Amour et Psychéintroduit dans le roman a fasciné les lecteurs depuis la Renaissance, et a subi une extension extraordinaire. Sa matièremythologique, la relation d'amour entre le dieu Éros (Cupidon) et la princesse Psyché, a fourni des thèmes à des centaines de poètes, d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de compositeurs et de chorégraphes. Outre les spécialistes du Moyen Âge, et les théoriciens de la littérature, une foule de psychanalystes ont participé à l'étude et à l'analyse du récit.

Apulée a aussi écrit des poèmes, et a publié des discussions sur divers thèmes, en particulier philosophiques, ainsi que des discours. Une grande partie de ses œuvres a été perdue.

La suite ici
 

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Apulée (en latin Apuleius, en berbère Afulay, né vers 123 à Madaure, actuelleM'daourouch au nord-est de l'Algérie, décédé probablement après 170) est un écrivain, orateur et philosophe médio-platonicien. Sa renommée durable vient de son chef-d'œuvre, le roman latinMétamorphoses, également connu sous le nom de L'Âne d'or, qui a sa place dans la littérature mondiale.

L'interprétation du roman, qui présente de nombreux problèmes, en raison de sa multitude de strates constitue un des exercices les plus difficiles de laphilologie classique. La technique raffinée du récit, et le masquage habile des intentions de l'auteur a conduit dans la recherche à une multitude d'hypothèses concurrentes sur sa signification.

Le récit d'Amour et Psychéintroduit dans le roman a fasciné les lecteurs depuis la Renaissance, et a subi une extension extraordinaire. Sa matièremythologique, la relation d'amour entre le dieu Éros (Cupidon) et la princesse Psyché, a fourni des thèmes à des centaines de poètes, d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de compositeurs et de chorégraphes. Outre les spécialistes du Moyen Âge, et les théoriciens de la littérature, une foule de psychanalystes ont participé à l'étude et à l'analyse du récit.

Apulée a aussi écrit des poèmes, et a publié des discussions sur divers thèmes, en particulier philosophiques, ainsi que des discours. Une grande partie de ses œuvres a été perdue.

La suite ici
Il était très fort.Seulement c'est dommage qu'il n'a pas fait de traité dans sa langue natale qui est le berbère.
 

sba3doukali

zegg ighzar iqqoren al Doukkala
C'est exactement ça, le pays a pris un énorme retard en la matière, je veux parler des chaines de TV. Beaucoup avec leurs paraboles se sont braqués sur les chaines du Moyen-Orient... Pourquoi ? Parce qu'au Maroc c'était le néant et ça l'est toujours... Aucune chaine qui traite du religieux, hormis maintenant la chaine Assadissa, qui est née suite aux attentats de Casablanca.

Ce néant est le responsable de la montée salafiste dans le pays. Les dirigeants de l'époque, dont Hassan II auraient dû encadrer l'Islam au niveau médiatique national, et promouvoir le rite Malikite. Au lieu de ça, il as laissé les marocains braquer leur parabole satellite vers des chaines du Golf où le Wahabisme est propagé...

J'ai l'impression que cela est fait exprès, mais je peux me tromper. Yesna REBBI, ALLAH WA3LEM.
 

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Un chleuh dans la kasbah
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Apulée (en latin Apuleius, en berbère Afulay, né vers 123 à Madaure, actuelleM'daourouch au nord-est de l'Algérie, décédé probablement après 170) est un écrivain, orateur et philosophe médio-platonicien. Sa renommée durable vient de son chef-d'œuvre, le roman latinMétamorphoses, également connu sous le nom de L'Âne d'or, qui a sa place dans la littérature mondiale.

L'interprétation du roman, qui présente de nombreux problèmes, en raison de sa multitude de strates constitue un des exercices les plus difficiles de laphilologie classique. La technique raffinée du récit, et le masquage habile des intentions de l'auteur a conduit dans la recherche à une multitude d'hypothèses concurrentes sur sa signification.

Le récit d'Amour et Psychéintroduit dans le roman a fasciné les lecteurs depuis la Renaissance, et a subi une extension extraordinaire. Sa matièremythologique, la relation d'amour entre le dieu Éros (Cupidon) et la princesse Psyché, a fourni des thèmes à des centaines de poètes, d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de compositeurs et de chorégraphes. Outre les spécialistes du Moyen Âge, et les théoriciens de la littérature, une foule de psychanalystes ont participé à l'étude et à l'analyse du récit.

Apulée a aussi écrit des poèmes, et a publié des discussions sur divers thèmes, en particulier philosophiques, ainsi que des discours. Une grande partie de ses œuvres a été perdue.

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Il y a des rifains qui portent le nom d'Afelay comme le joueur du foot maroco-néerlandais Ibrahim Affelay :D

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ibrahim_Afellay
 

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Buste Juba II exposé au Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, le fameux ( Mucem) de Marseille
 

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Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
"Hommage a Takafoulay dite l olive ardente poétesse du 6eme siecle d l'ere berbere ... Takafoulay .. elle dont les mots vous brûle la langue malgré ces hivers violent qui hante sa vie ... une poésie née dans un baril de vin qui a fait trembler la belle Djurdjura .. elle composait ses vers en ramassant des pierres le long des riveres du coté de Mechtras et puis les balançaient contre un mur .. de pierre ...
.... il parait qu elle a enchainé le monde dans une taverne à Tizi Ouzou !! plus personne ne sait rien d elle ... peut etre vit elle encore , quelque part la haut dans la montagne .." (extrait de "Berbère ..ou les aventures d un peuples née dans un Cristal de Roche " Lord Gérgoire , 1785
Nlle Ecosse)
 
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Osorkon II est un pharaon de la XXIIe dynastie, de -874 à -850, dont la capitale est à Tanis, dans le nord-est du delta du Nil. Elle est l'une des deux dynasties d'origine libyenne (berbère) (l'autre est la XXIIIe, installée à Bubastis).

L'épisode libyen de l'histoire égyptienne est compliqué, comme en témoigne le fait que jusqu'à cinq roitelets ont régné simultanément.

Osorkon nous est rendu célèbre en particulier par la splendide statuette d'or et lapis-lazuli, dite « triade d'Osorkon II », qui se trouve aumusée du Louvre.

Elle représente au centre le dieu Osiris accroupi sur un socle-pilier ; à sa gauche, debout et effectuant de la main un geste de protection,Isis ; de l'autre côté et avec le geste symétrique, leur fils Horus. Une inscription comporte la titulature du roi et des propos d'Osiris lui accordant ses bienfaits.

Son règne est marqué au début par deux périodes contraires. Un début de règne contesté notamment au sud à Thèbes, puis une seconde partie de règne qui voit le redressement du pouvoir royal.

Lors de son accession au trône, face aux pontifes de Thèbes, qui rejettent sa légitimité, Osorkon II doit démontrer qu’il est le vrai souverain. Il édicte cependant un décret par lequel il reconnaît à la ville de Thèbes un statut de principauté autonome et accepte que son cousin Harsiesi Ier succède à Sheshonq II, son père, dans la charge de grand prêtre d'Amon. Cette concession, qui instaure un précédent de transmission héréditaire de charges, affaiblit le pouvoir du roi. Cette décision va condamner l’Égypte à rester scindée en deux et amorce la scission, car en -870, Harsiesi Ier se proclame roi à Thèbes.

À la disparition de ce dernier, Osorkon reprend la main. Imitant la politique de ses glorieux ancêtres, à commencer par celle du fondateur de la dynastie Sheshonq Ier, il place ses fils aux postes clés du pays. À Memphis, il installe son fils Sheshonq, dont la lignée fera souche à la tête du pontificat memphite. À Tanis il nomme à la tête du temple d'Amon son jeune fils Hornakht1. Enfin, une fois les mains libres, à Thèbes il intronise son fils Nimlot comme grand prêtre d'Amon.

Son trône assuré, Osorkon s'attache à poursuivre la politique monumentale de ses prédécesseurs, voire la développe :


Il fait restaurer le temple d’Éléphantine par son petit-fils, vice-roi de Kouch.
Il intervient aussi à Memphis.
Il entreprend également des travaux à Léontopolis.
Il embellit le temple de Bastet dans sa ville de Bubastis où, en l'an 22, il fait bâtir à l'entrée du grand temple de Bastet un édifice jubilaire en prévision de la fête-Sed. Ce portail monumental tout en granit est orné d'une colonnade à chapiteaux hathoriquescolossaux, dont certains exemplaires sont visibles dans les grandes collections égyptologiques. L'étude des reliefs a révélé une haute maîtrise du bas-relief sur granit et dont le programme iconographique des scènes rituelles représentées remonte au moins à laXVIIIe dynastie2.
À Tanis, il entreprend un monumental programme architectural dans le grand temple d'Amon. Du côté ouest, face à l'entrée principale de l'enceinte, il fait édifier un grand pylône qu'il fait précéder d'un kiosque à colonnes palmiformes. Ces monolithes de granit gisent encore au sol du site et sont toujours visibles aujourd'hui. À l'est, en dehors de l'enceinte il fait construire un temple qu'il dote également d'une grande colonnade palmiforme en granit. Enfin, il semble être le premier souverain de la XXIIe dynastie à réutiliser la nécropole royale de Tanis, aménageant pour lui-même et ses proches parents un véritable caveau familial.
 

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