Babouchemasquee
VIB
Une norme sur les aliments halal transformés publiée vendredi par l'Association française de normalisation (Afnor) a été sévèrement critiquée lundi par les autorités musulmanes, qui entendent garder la main sur un dossier aussi sensible que juteux.
L'Afnor, organisme associatif rattaché au ministère de l'Industrie, a rendu publique le 15 septembre la première norme française sur le marché halal, en l'occurrence un «guide de bonnes pratiques de fabrication de denrées alimentaires transformées», au terme de longues tractations. Cette norme très peu répandue en Europe, dont l'Afnor souligne prudemment le caractère «expérimental» -pendant trois ans- et «volontaire» -non obligatoire-, a été élaborée à la demande d'industriels français de l'agroalimentaire en vue de faciliter l'exportation de certains produits.
La norme définit une méthode de production unifiée «halal» (licite en arabe). Elle ne couvre pas le sujet particulièrement délicat de l'abattage des animaux. Elle ne concerne que la partie aval de la filière: de la matière brute au produit transformé, incluant conserves, plats préparés, charcuterie, confiserie, boulangerie. Ainsi, un industriel qui fabriquerait des saucisses de volaille halal un jour par semaine doit pouvoir garantir qu'il a nettoyé ses outils pour éviter les contaminations croisées s'il produit des saucisses de porc sur les mêmes chaînes de fabrication les autres jours.
L'Afnor, organisme associatif rattaché au ministère de l'Industrie, a rendu publique le 15 septembre la première norme française sur le marché halal, en l'occurrence un «guide de bonnes pratiques de fabrication de denrées alimentaires transformées», au terme de longues tractations. Cette norme très peu répandue en Europe, dont l'Afnor souligne prudemment le caractère «expérimental» -pendant trois ans- et «volontaire» -non obligatoire-, a été élaborée à la demande d'industriels français de l'agroalimentaire en vue de faciliter l'exportation de certains produits.
La norme définit une méthode de production unifiée «halal» (licite en arabe). Elle ne couvre pas le sujet particulièrement délicat de l'abattage des animaux. Elle ne concerne que la partie aval de la filière: de la matière brute au produit transformé, incluant conserves, plats préparés, charcuterie, confiserie, boulangerie. Ainsi, un industriel qui fabriquerait des saucisses de volaille halal un jour par semaine doit pouvoir garantir qu'il a nettoyé ses outils pour éviter les contaminations croisées s'il produit des saucisses de porc sur les mêmes chaînes de fabrication les autres jours.
L'Afnor, organisme associatif rattaché au ministère de l'Industrie, a rendu publique le 15 septembre la première norme française sur le marché halal, en l'occurrence un «guide de bonnes pratiques de fabrication de denrées alimentaires transformées», au terme de longues tractations. Cette norme très peu répandue en Europe, dont l'Afnor souligne prudemment le caractère «expérimental» -pendant trois ans- et «volontaire» -non obligatoire-, a été élaborée à la demande d'industriels français de l'agroalimentaire en vue de faciliter l'exportation de certains produits.
La norme définit une méthode de production unifiée «halal» (licite en arabe). Elle ne couvre pas le sujet particulièrement délicat de l'abattage des animaux. Elle ne concerne que la partie aval de la filière: de la matière brute au produit transformé, incluant conserves, plats préparés, charcuterie, confiserie, boulangerie. Ainsi, un industriel qui fabriquerait des saucisses de volaille halal un jour par semaine doit pouvoir garantir qu'il a nettoyé ses outils pour éviter les contaminations croisées s'il produit des saucisses de porc sur les mêmes chaînes de fabrication les autres jours.
L'Afnor, organisme associatif rattaché au ministère de l'Industrie, a rendu publique le 15 septembre la première norme française sur le marché halal, en l'occurrence un «guide de bonnes pratiques de fabrication de denrées alimentaires transformées», au terme de longues tractations. Cette norme très peu répandue en Europe, dont l'Afnor souligne prudemment le caractère «expérimental» -pendant trois ans- et «volontaire» -non obligatoire-, a été élaborée à la demande d'industriels français de l'agroalimentaire en vue de faciliter l'exportation de certains produits.
La norme définit une méthode de production unifiée «halal» (licite en arabe). Elle ne couvre pas le sujet particulièrement délicat de l'abattage des animaux. Elle ne concerne que la partie aval de la filière: de la matière brute au produit transformé, incluant conserves, plats préparés, charcuterie, confiserie, boulangerie. Ainsi, un industriel qui fabriquerait des saucisses de volaille halal un jour par semaine doit pouvoir garantir qu'il a nettoyé ses outils pour éviter les contaminations croisées s'il produit des saucisses de porc sur les mêmes chaînes de fabrication les autres jours.