Par Rim al-Khatib
Ils sont apparus sur le terrain en Syrie, mais également dans les tribunes de lONU, dans les médias, dans les coulisses et sphères politiques internationales. Ce sont les nouveaux bataillons musulmans, engagés non pour participer à la libération de la Palestine et de sa capitale al-Qods, non pour desserrer létau qui enferme la bande de Gaza ou pour mener une attaque contre les prisons sionistes et libérer les prisonniers palestiniens et arabes. Non, tout cela ne les intéresse pas ou plus, ils en sont loin, ces jours-ci. Ils se sont engagés, corps et âme, comme ils ne lont jamais fait, pour participer à la nouvelle guerre coloniale engagée contre un pays arabe, la Syrie, en vue de le détruire. Ce pays arabe, qui même fragile de par la nature de son régime, a réussi à sopposer pendant vingt ans à la politique américaine dans la région, à lheure où le monde entier courbait léchine, signait les traités de la capitulation et ouvrait grandes ses portes à la domination impérialiste unilatérale sur le monde.
Les nouveaux bataillons musulmans engagés sous la houlette états-unienne et européenne, surtout française et britannique, ne cachent pas leur désir de semparer du pays et de le réduire à un bastion hostile aux ennemis dIsraël. Certains porte-paroles de ces bataillons ne le cachent pas, dautres évitent la question, comme si elle les dérangeait parce quelle les oblige à réfléchir sur leur engagement et à modérer leurs paroles. Il nest plus question de modération vis-à-vis de la Syrie, lheure est venue pour lengagement total et démesuré contre le nouvel ennemi, le alaouite, le shiite, le persan, le safavide, représenté par lalliance stratégique entre lIran, la Syrie et le Hezbollah.
En France, Nabil Ennasri nhésite pas, alors quil préside un conseil de musulmans et que ses paroles engagent son mouvement, à mobiliser ses troupes pour la nouvelle guerre coloniale, sans mentionner bien évidemment la politique officielle française, ni les enjeux internationaux de cette nouvelle guerre. Se barricadant derrière « les massacres de civils », ce que font dailleurs toutes les sphères internationales pour justifier lintervention impérialiste, il essaie de justifier sa haine irraisonnée en mentionnant lIran et le Hezbollah. Selon lui, ce nest pas la fatwa de sheikh Qardawi qui appelle à former les bataillons de combattants pour « libérer » (détruire) la Syrie qui pose problème, mais plutôt la déclaration du guide Khamenai et du Hezbollah qui auraient agité « le devoir religieux » pour soutenir le régime syrien, alors que leurs déclarations très claires ne font que réclamer la fin de lintervention étrangère pour entamer les réformes promises par le régime et lentente entre Syriens. Mais Nabil Ennasri, comme tant dautres musulmans, a trouvé dans la guerre menée contre la Syrie un nouveau terrain pour affirmer autre chose, la « pureté » de son Islam et de sa doctrine. Dans le paysage colonial français, il est bon daffirmer « un islam modéré » (à la manière qatarie), mais il est surtout bon de se démarquer de lIran et du Hezbollah, que lOccident cherche dailleurs à détruire en leur prêtant des paroles rapportées par des chaînes (encore qataries ou saoudiennes, ou même occidentales, cest kif-kif), car le cercle des « amis de la Syrie » est large. Cela permettrait peut-être dy avoir sa « petite place », dautant plus que largent coule à flot.
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Ils sont apparus sur le terrain en Syrie, mais également dans les tribunes de lONU, dans les médias, dans les coulisses et sphères politiques internationales. Ce sont les nouveaux bataillons musulmans, engagés non pour participer à la libération de la Palestine et de sa capitale al-Qods, non pour desserrer létau qui enferme la bande de Gaza ou pour mener une attaque contre les prisons sionistes et libérer les prisonniers palestiniens et arabes. Non, tout cela ne les intéresse pas ou plus, ils en sont loin, ces jours-ci. Ils se sont engagés, corps et âme, comme ils ne lont jamais fait, pour participer à la nouvelle guerre coloniale engagée contre un pays arabe, la Syrie, en vue de le détruire. Ce pays arabe, qui même fragile de par la nature de son régime, a réussi à sopposer pendant vingt ans à la politique américaine dans la région, à lheure où le monde entier courbait léchine, signait les traités de la capitulation et ouvrait grandes ses portes à la domination impérialiste unilatérale sur le monde.
Les nouveaux bataillons musulmans engagés sous la houlette états-unienne et européenne, surtout française et britannique, ne cachent pas leur désir de semparer du pays et de le réduire à un bastion hostile aux ennemis dIsraël. Certains porte-paroles de ces bataillons ne le cachent pas, dautres évitent la question, comme si elle les dérangeait parce quelle les oblige à réfléchir sur leur engagement et à modérer leurs paroles. Il nest plus question de modération vis-à-vis de la Syrie, lheure est venue pour lengagement total et démesuré contre le nouvel ennemi, le alaouite, le shiite, le persan, le safavide, représenté par lalliance stratégique entre lIran, la Syrie et le Hezbollah.
En France, Nabil Ennasri nhésite pas, alors quil préside un conseil de musulmans et que ses paroles engagent son mouvement, à mobiliser ses troupes pour la nouvelle guerre coloniale, sans mentionner bien évidemment la politique officielle française, ni les enjeux internationaux de cette nouvelle guerre. Se barricadant derrière « les massacres de civils », ce que font dailleurs toutes les sphères internationales pour justifier lintervention impérialiste, il essaie de justifier sa haine irraisonnée en mentionnant lIran et le Hezbollah. Selon lui, ce nest pas la fatwa de sheikh Qardawi qui appelle à former les bataillons de combattants pour « libérer » (détruire) la Syrie qui pose problème, mais plutôt la déclaration du guide Khamenai et du Hezbollah qui auraient agité « le devoir religieux » pour soutenir le régime syrien, alors que leurs déclarations très claires ne font que réclamer la fin de lintervention étrangère pour entamer les réformes promises par le régime et lentente entre Syriens. Mais Nabil Ennasri, comme tant dautres musulmans, a trouvé dans la guerre menée contre la Syrie un nouveau terrain pour affirmer autre chose, la « pureté » de son Islam et de sa doctrine. Dans le paysage colonial français, il est bon daffirmer « un islam modéré » (à la manière qatarie), mais il est surtout bon de se démarquer de lIran et du Hezbollah, que lOccident cherche dailleurs à détruire en leur prêtant des paroles rapportées par des chaînes (encore qataries ou saoudiennes, ou même occidentales, cest kif-kif), car le cercle des « amis de la Syrie » est large. Cela permettrait peut-être dy avoir sa « petite place », dautant plus que largent coule à flot.
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