pocoloco
Bladinaute averti
Quand le président américain Barack Obama a visité Sainte-Sophie à Istanbul l'année dernière, il s'est arrêté pour caresser l'un des nombreux chats installés à demeure dans l'église-mosquée byzantine, déclenchant le sourire de son compagnon de visite, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le chat, lui, ne s'est pas laissé impressionner par l'attention du visiteur de marque, sachant bien qui était le maître des lieux...
Car les chats sont chez eux à Istanbul. Chats errants des rues, ils déambulent en habitués dans plusieurs des somptueuses mosquées de l'ancienne capitale ottomane, gèrent une ou deux universités, font la loi dans plusieurs musées... Ils sont approvisionnés en eau et en vivres par nombre de mains inconnues qui déposent leurs offrandes sur les trottoirs et dans les recoins.
Seigneur occulte de la ville, le chat stambouliote accède ce mois-ci à la gloire officielle: les championnats du monde de basket, qui débutent samedi, se sont choisis pour mascotte un certain "Bascat", chat blanc aux yeux vairons, l'un bleu, l'autre vert, comme cette étrange race féline originaire de Van, dans l'est de la Turquie.
Sevgin Akis Roney, professeur d'économie à l'Université du Bosphore, explique que la réputation de l'établissement est si bien établie que les gens y amènent les chats dont ils ne veulent pas, sachant qu'ils y seront bien traités. Dans cette université perchée sur une colline surplombant le Bosphore, matous et minets rôdent en toute tranquillité dans les classes. "Nous devrions apprendre à vivre avec ces animaux", note le professeur, qui ne se déplace pas sans ses croquettes pour chat affamé.
La Turquie a adopté en 2004 une loi sur la protection des animaux, la politique officielle étant d'attraper, stériliser et relâcher ou faire adopter les animaux errants. Ce qui n'empêche pas les rumeurs de campagnes d'empoisonnements menées par certaines municipalités, en général visant les chiens.
(...)
Les chats, eux, tirent profit de leur association avec l'Islam en Turquie. Comme le dit un diction populaire: "Si vous avez tué un chat, il vous faut construire une mosquée pour être pardonné par Dieu".
Le foklore de l'Islam raconte l'histoire de ce chat qui attaqua un serpent venimeux en train de s'approcher du prophète Mahomet. Dans un autre conte, le Prophète trouvait son chat endormi sur sa veste. Plutôt que de déranger le chat, il découpa la portion de la veste sur laquelle il dormait pour l'enfiler sans le réveiller (...)
La suite ici:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...seigneurs-efflanques-des-rues-d-istanbul.html
YouTube- LES CHATS D'ISTANBUL
Car les chats sont chez eux à Istanbul. Chats errants des rues, ils déambulent en habitués dans plusieurs des somptueuses mosquées de l'ancienne capitale ottomane, gèrent une ou deux universités, font la loi dans plusieurs musées... Ils sont approvisionnés en eau et en vivres par nombre de mains inconnues qui déposent leurs offrandes sur les trottoirs et dans les recoins.
Seigneur occulte de la ville, le chat stambouliote accède ce mois-ci à la gloire officielle: les championnats du monde de basket, qui débutent samedi, se sont choisis pour mascotte un certain "Bascat", chat blanc aux yeux vairons, l'un bleu, l'autre vert, comme cette étrange race féline originaire de Van, dans l'est de la Turquie.
Sevgin Akis Roney, professeur d'économie à l'Université du Bosphore, explique que la réputation de l'établissement est si bien établie que les gens y amènent les chats dont ils ne veulent pas, sachant qu'ils y seront bien traités. Dans cette université perchée sur une colline surplombant le Bosphore, matous et minets rôdent en toute tranquillité dans les classes. "Nous devrions apprendre à vivre avec ces animaux", note le professeur, qui ne se déplace pas sans ses croquettes pour chat affamé.
La Turquie a adopté en 2004 une loi sur la protection des animaux, la politique officielle étant d'attraper, stériliser et relâcher ou faire adopter les animaux errants. Ce qui n'empêche pas les rumeurs de campagnes d'empoisonnements menées par certaines municipalités, en général visant les chiens.
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Les chats, eux, tirent profit de leur association avec l'Islam en Turquie. Comme le dit un diction populaire: "Si vous avez tué un chat, il vous faut construire une mosquée pour être pardonné par Dieu".
Le foklore de l'Islam raconte l'histoire de ce chat qui attaqua un serpent venimeux en train de s'approcher du prophète Mahomet. Dans un autre conte, le Prophète trouvait son chat endormi sur sa veste. Plutôt que de déranger le chat, il découpa la portion de la veste sur laquelle il dormait pour l'enfiler sans le réveiller (...)
La suite ici:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...seigneurs-efflanques-des-rues-d-istanbul.html
YouTube- LES CHATS D'ISTANBUL