salam
Durant l'hiver, le cheval au pré a-t-il besoin d'une couverture sur le dos ? Le plus simple serait d'apprendre à son cheval à reconnaître des symboles permettant d'exprimer lui-même son avis.
APPRENTISSAGE. Couverture ou pas couverture ? Alors qu'une vague de froid tardive et particulièrement intense s'abat sur la France depuis la fin du mois de février 2018, difficile de savoir si un cheval vivant au pré aura fait suffisamment de poil pour lui tenir chaud, ou s'il risque de prendre froid et de tomber malade. Et la question peut être cruciale pour les plus faibles, comme les vieux chevaux. Aussi, le plus simple serait que l'animal s'exprime lui-même sur la question.
"Les chevaux peuvent apprendre à comprendre la signification de symboles abstraits et à les utiliser pour communiquer avec les humains" a déclaré Cecilie Mejdell, de l'Université norvégienne pour les sciences de la vie, lors de la 10e Conférence internationale des sciences de l'Équitation, qui a eu lieu au Danemark en août 2014. C'est ainsi que les chercheurs sont parvenus à savoir si les équidés souhaitaient ou non avoir une couverture sur le dos.
11 jours pour établir un code
L'étude, menée par Cecilie Mejdell et ses collègues a consisté, dans un premier temps, en un apprentissage. Des dresseurs professionnels ont entraîné 23 chevaux cobayes (de races différentes et âgés de 3 à 16 ans) à s'approcher et à toucher une carte où figurait un symbole visuel. Les dresseurs ont ensuite appris aux animaux à associer un symbole particulier à une action.
Soit un premier symbole pour "mettre la couverture", un second symbole pour "retirer couverture" et un troisième signifiant "aucun changement". La leçon était considérée comme acquise quand un cheval parvenait à désigner le bon symbole 14 fois d'affilée dans des conditions environnementales chaudes ou froides prédéterminées par les testeurs (vent, pluie, neige, soleil et températures variant de -15 à + 20°C).
Le cheval était alors laissé deux heures durant dans ces conditions météorologiques, avec ou sans couverture. Il lui était ensuite laissé le choix de "dire" s'il souhaitait la retirer, qu'on lui en mettre une sur le dos ou que rien ne change, en désignant le symbole approprié. En moyenne, les chevaux ont mis 11 jours pour établir ce code de communication.
Par ailleurs, les auteurs notent une petite différence selon les races : les pur-sangs seraient plus frileux que les autres. Surtout, cette étude prouve que les chevaux sont capables de comprendre et d'assimiler des symboles abstraits et de les utiliser pour communiquer avec nous.
https://www.sciencesetavenir.fr/ani...e-s-ils-veulent-ou-non-leur-couverture_100485
Durant l'hiver, le cheval au pré a-t-il besoin d'une couverture sur le dos ? Le plus simple serait d'apprendre à son cheval à reconnaître des symboles permettant d'exprimer lui-même son avis.
APPRENTISSAGE. Couverture ou pas couverture ? Alors qu'une vague de froid tardive et particulièrement intense s'abat sur la France depuis la fin du mois de février 2018, difficile de savoir si un cheval vivant au pré aura fait suffisamment de poil pour lui tenir chaud, ou s'il risque de prendre froid et de tomber malade. Et la question peut être cruciale pour les plus faibles, comme les vieux chevaux. Aussi, le plus simple serait que l'animal s'exprime lui-même sur la question.
"Les chevaux peuvent apprendre à comprendre la signification de symboles abstraits et à les utiliser pour communiquer avec les humains" a déclaré Cecilie Mejdell, de l'Université norvégienne pour les sciences de la vie, lors de la 10e Conférence internationale des sciences de l'Équitation, qui a eu lieu au Danemark en août 2014. C'est ainsi que les chercheurs sont parvenus à savoir si les équidés souhaitaient ou non avoir une couverture sur le dos.
11 jours pour établir un code
L'étude, menée par Cecilie Mejdell et ses collègues a consisté, dans un premier temps, en un apprentissage. Des dresseurs professionnels ont entraîné 23 chevaux cobayes (de races différentes et âgés de 3 à 16 ans) à s'approcher et à toucher une carte où figurait un symbole visuel. Les dresseurs ont ensuite appris aux animaux à associer un symbole particulier à une action.
Soit un premier symbole pour "mettre la couverture", un second symbole pour "retirer couverture" et un troisième signifiant "aucun changement". La leçon était considérée comme acquise quand un cheval parvenait à désigner le bon symbole 14 fois d'affilée dans des conditions environnementales chaudes ou froides prédéterminées par les testeurs (vent, pluie, neige, soleil et températures variant de -15 à + 20°C).
Le cheval était alors laissé deux heures durant dans ces conditions météorologiques, avec ou sans couverture. Il lui était ensuite laissé le choix de "dire" s'il souhaitait la retirer, qu'on lui en mettre une sur le dos ou que rien ne change, en désignant le symbole approprié. En moyenne, les chevaux ont mis 11 jours pour établir ce code de communication.
Par ailleurs, les auteurs notent une petite différence selon les races : les pur-sangs seraient plus frileux que les autres. Surtout, cette étude prouve que les chevaux sont capables de comprendre et d'assimiler des symboles abstraits et de les utiliser pour communiquer avec nous.
https://www.sciencesetavenir.fr/ani...e-s-ils-veulent-ou-non-leur-couverture_100485