Les églises catholiques et protestantes françaises ont signé un partenariat pour ouvrir un institut de théologie à Rabat.
Elles espèrent former des pasteurs et des prêtres venus du continent africain.
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Les églises catholiques et protestantes françaises recrutent. [/u]
A la recherche de nouveaux cadres religieux, elles ont signé un partenariat pour créer une formation universitaire en théologie et en sciences humaines... au Maroc. [/b]
Le pays est au carrefour entre lEurope, lAfrique et le monde arabe et présente une stabilité rare dans la région.
«Cest la première fois que des étudiants catholiques et protestants suivent des cours communs dans une même salle, au Maroc, un pays musulman», se félicite lévêque de Rabat, Mgr Vincent Landel, qui a souhaité le partenariat entre lInstitut Al Mowafaqa de Rabat, lInstitut catholique de Paris et la Faculté de théologie protestante de Strasbourg.
«Former les cadres et les leaders de nos églises»
LInstitut «Al Mowafaqa» (convergence) doit officiellement ouvrir ses portes en juillet.
En attendant, une session intensive a été lancée en février dans les locaux de «La Source», un centre de documentation du diocèse de Rabat.
Un séminaire sur la Bible assuré par deux professeurs, lun catholique et lautre protestant et suivi par des étudiants de 12 nationalités.
Les églises chrétiennes du Maroc connaissent une forte croissance numérique.
Au moins 30.000 chrétiens affluent chaque année dAfrique subsaharienne, selon les responsables de linstitut. (...).
Les étudiants recevront une formation en langue française, reconnue en Europe au niveau licence.
Lobjectif est doffrir une formation universitaire en théologie, «enracinée dans le contexte marocain, ouverte sur lcuménisme et en dialogue avec lIslam, au service des Églises chrétiennes au Maroc et au-delà», explique le pasteur Bernard Coyault en charge de linstitut à La Croix .
Mais également dattirer et former «les cadres et les leaders de nos Églises, assistants de paroisse, animateurs de communautés et futurs pasteurs», annonce linstitut.
(...)
Articulée autour de deux pôles, un département «théologie» et un département «dialogue des cultures et des religions», le programme académique de la formation a été rigoureusement élaboré et pensé par une dizaine de théologiens européens et africains. (...)
Les critères dadmission sont eux clairement définis : être chrétien ,avoir le baccalauréat et ne pas être Marocain !
«Nous travaillons dans le respect de la loi du pays qui nous accueille», fait valoir Mgr Landel.
(...)
Pour parer à toute polémique, le directeur, Bernard Coyault, insiste sur «l ouverture» de linstitut aux autres religions, en particulier lIslam .«Un cours intitulé «connaître lislam», enseigné par un professeur marocain, est dailleurs prévu dans la formation.
Raphaël Gibour
http://www.africatime.com/maroc/nouvelle.asp?no_nouvelle=724080&no_categorie=
Elles espèrent former des pasteurs et des prêtres venus du continent africain.
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Les églises catholiques et protestantes françaises recrutent. [/u]
A la recherche de nouveaux cadres religieux, elles ont signé un partenariat pour créer une formation universitaire en théologie et en sciences humaines... au Maroc. [/b]
Le pays est au carrefour entre lEurope, lAfrique et le monde arabe et présente une stabilité rare dans la région.
«Cest la première fois que des étudiants catholiques et protestants suivent des cours communs dans une même salle, au Maroc, un pays musulman», se félicite lévêque de Rabat, Mgr Vincent Landel, qui a souhaité le partenariat entre lInstitut Al Mowafaqa de Rabat, lInstitut catholique de Paris et la Faculté de théologie protestante de Strasbourg.
«Former les cadres et les leaders de nos églises»
LInstitut «Al Mowafaqa» (convergence) doit officiellement ouvrir ses portes en juillet.
En attendant, une session intensive a été lancée en février dans les locaux de «La Source», un centre de documentation du diocèse de Rabat.
Un séminaire sur la Bible assuré par deux professeurs, lun catholique et lautre protestant et suivi par des étudiants de 12 nationalités.
Les églises chrétiennes du Maroc connaissent une forte croissance numérique.
Au moins 30.000 chrétiens affluent chaque année dAfrique subsaharienne, selon les responsables de linstitut. (...).
Les étudiants recevront une formation en langue française, reconnue en Europe au niveau licence.
Lobjectif est doffrir une formation universitaire en théologie, «enracinée dans le contexte marocain, ouverte sur lcuménisme et en dialogue avec lIslam, au service des Églises chrétiennes au Maroc et au-delà», explique le pasteur Bernard Coyault en charge de linstitut à La Croix .
Mais également dattirer et former «les cadres et les leaders de nos Églises, assistants de paroisse, animateurs de communautés et futurs pasteurs», annonce linstitut.
(...)
Articulée autour de deux pôles, un département «théologie» et un département «dialogue des cultures et des religions», le programme académique de la formation a été rigoureusement élaboré et pensé par une dizaine de théologiens européens et africains. (...)
Les critères dadmission sont eux clairement définis : être chrétien ,avoir le baccalauréat et ne pas être Marocain !
«Nous travaillons dans le respect de la loi du pays qui nous accueille», fait valoir Mgr Landel.
(...)
Pour parer à toute polémique, le directeur, Bernard Coyault, insiste sur «l ouverture» de linstitut aux autres religions, en particulier lIslam .«Un cours intitulé «connaître lislam», enseigné par un professeur marocain, est dailleurs prévu dans la formation.
Raphaël Gibour
http://www.africatime.com/maroc/nouvelle.asp?no_nouvelle=724080&no_categorie=