Comment la philosophie de l'éthique explore-t-elle les concepts de bien et de mal, et quelles sont les approches normatives et descriptives qui tentent de définir et d'évaluer la moralité ?
Je te fais quand même un petit résumé très limité à partir duquel tu pourras faire des recherches:
Branches de l'éthique : Décrit les trois branches principales de l'éthique en philosophie : métaéthique, éthique normative, et éthique appliquée.
Rôle de la métaéthique : Explore le fondement des valeurs et propriétés morales, cherchant à comprendre ce qu'est la moralité elle-même.
Théories normatives et appliquées
Éthique normative
: Fournit un cadre pour comprendre comment nous devrions vivre, avec des théories sur les conséquences de nos actions ou la conformité à la loi morale.
Éthique appliquée : Applique des théories éthiques à des problèmes spécifiques comme la justice, l'avortement, et les droits des animaux.
Cognitivisme vs Non-cognitivisme
Cognitivisme : Affirme que les revendications morales tentent de décrire la réalité et sont objectivement vraies ou fausses.
Non-cognitivisme : Soutient que les revendications morales expriment des états subjectifs tels que des émotions, ne pouvant donc pas être vraies ou fausses.
Réalisme moral et Relativisme
Réalisme moral : soutient que les valeurs morales existent indépendamment des croyances individuelles, pouvant être vraies en dehors de l'opinion personnelle.
Relativisme moral : Postule que les jugements moraux sont relatifs et dépendent du contexte culturel et/ou individuel.
Approches spécifiques
Naturalisme et Non-naturalisme : s'intéresse à la question de savoir si les propriétés morales peuvent être réduites à des éléments non éthiques, avec des perspectives comme celles de Sam Harris sur le bien-être et la douleur.
Impacts du relativisme culturel sur les décisions éthiques dans les sociétés multiculturelles :
Le relativisme culturel suggère que les jugements moraux expriment des croyances qui décrivent les croyances culturelles de la société. Cela signifie que dans des sociétés multiculturelles, les décisions éthiques peuvent varier significativement en fonction des normes culturelles de chaque groupe. Cela peut conduire à des défis dans la formulation de politiques éthiques universelles qui respectent la diversité tout en maintenant un certain standard moral commun.
Relation entre les propriétés morales et les actions naturelles selon le non-naturalisme :
Le non-naturalisme dans la métaéthique soutient que les propriétés morales ne peuvent pas être réduites à des parties non éthiques et sont indépendantes de la nature. Ils décrivent simplement les actions dans la nature comme étant moralement bonnes ou mauvaises. Selon cette vue, les propriétés morales existent au-delà des phénomènes naturels et ne dépendent pas des circonstances physiques ou des conséquences des actions, fournissant ainsi une base pour juger les actions sur des critères moraux intrinsèques plutôt que naturels.
Influence du cognitivisme sur la formulation des lois et des normes sociales :
Le cognitivisme affirme que les revendications morales tentent de décrire la réalité et sont objectivement vraies ou fausses. Cette approche influence la formulation des lois et des normes sociales en promouvant l'idée que certaines vérités morales peuvent être universellement valides et devraient donc guider la législation et les normes communautaires. Cela peut contribuer à une société plus ordonnée où les lois reflètent des principes moraux considérés comme objectivement valides, aidant ainsi à la cohésion sociale et à la justice.