Les Confessions de Luka Rocco Magnotta

J’ai très faim. Je suis ivre de mon image. J’envisage la société moderne comme une succession de besoins à assouvir. J’aime le sang, la viande crue, le sperme et la sueur. Je m’en repais et cela choque les bonnes gens. Avant j’étais insignifiant : je marchais seul dans les rues de Montréal sans que personne, jamais, ne se retourne sur mon passage. Je me sentais fluet, jamais assez viril : un impossible gaillard. L’on me dévisageait parfois lorsque je me teignais les cheveux couleur blond platine, des vieux **** criaient « Tantouze » et je les haïssais mais faisais mine de triompher, le sourire en coin, de cet air un peu ******* et implacablement malin qui les énervait tant. Je souffrais de me trouver toujours insignifiant face aux trappeurs si robustes et si velus du Grand Nord. La nuit, je rêvais que je les prenais, moi, le maigrichon rachitique, dans mon appartement miteux du quartier de la Côte-des-Neiges à Montréal. Et ils hurlaient de plaisir…

suite :

http://laregledujeu.org/samama/2012/06/11/280/les-confessions-de-luka-rocco-magnotta/
 
J'ai lu l'article car il été très bien écrit avec une envie de connaitre la suite mais plus on avance plus c'est gore et le pire dans tout ca c'est qu'on se rencontre que tout ca est une histoire vraie, choqué de ce genre de personnage!
Sans vouloir généraliser mais je me dis que n'importe quel personnes peut devenir comme ca a cause de notre société, très souvent ce genre de killer , de fou malade, sont des jeunes garcons ou femmes repoussés par la société, qui n'ont plus de repères familiaux , qui cherchent ou poser les pieds et ne trouvent jamais d'endroit stable, ils essayent toutes sortes de genres aussi bien physique, culturel,....
Jusqu'a ce que tout se mélange dans leur tete et que 2 fils se touchent dans leurs cerveaux et c'est ce qui engendre ce genre de monstre!
Ca me dégoute!!!!! la société est dégoutante, sale , curieuse et ne cherche qu'a assouvir ses désirs a partir d'image ou vidéo réel.
choquant !!! L'Homme est pervers et chaque jours il nous le montre.
 
Voila jusqu'ou mène l'égo. Il n'y a pas pire ennemi de l'Homme que son égo, celui-la meme qui a poussé Satan à sa perte.

Société obsédée par ses égos qui fait croire à chacun de nous que nous pouvons etre des dieux, quitte à user des moyens les plus abjects. Société malade.

Des gens ont été bouffés pour nourrir l'égo d'un mec qui voulait etre un dieu. Voilà ou on en est...
 
J’ai très faim. Je suis ivre de mon image. J’envisage la société moderne comme une succession de besoins à assouvir. J’aime le sang, la viande crue, le sperme et la sueur. Je m’en repais et cela choque les bonnes gens. Avant j’étais insignifiant : je marchais seul dans les rues de Montréal sans que personne, jamais, ne se retourne sur mon passage. Je me sentais fluet, jamais assez viril : un impossible gaillard. L’on me dévisageait parfois lorsque je me teignais les cheveux couleur blond platine, des vieux **** criaient « Tantouze » et je les haïssais mais faisais mine de triompher, le sourire en coin, de cet air un peu ******* et implacablement malin qui les énervait tant. Je souffrais de me trouver toujours insignifiant face aux trappeurs si robustes et si velus du Grand Nord. La nuit, je rêvais que je les prenais, moi, le maigrichon rachitique, dans mon appartement miteux du quartier de la Côte-des-Neiges à Montréal. Et ils hurlaient de plaisir…

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il avait une belle plume en tout cas
 

Pareil

Just like me :D
VIB
C'est exactement ce que j'avais pensé en décrivant un peu ça dans un autre sujet.

Incapacité sociale et donc incapable de comprendre la place des gens en général les uns par rapport aux autres. son passage dans le porno et tout se qui sexuel qui comblait sa volonté de se sentir important, puis il se lasse et cherche plus.
Après un passage intermédiaire (ici, on voit que c'est la mort d'animaux), il passe à plus fort encore, toujours insistant bien sur l'image qu'il donne de lui (les surnoms qui lui étaient donné).

Comme je l'avais dit, juste impressionnant car rare au niveau médiatique, mais finalement un schéma très classique de sociopathie.


Bref, à part quelques éléments de précisions (vie avec sa grand-mère, passage par la mort d'animaux), il n'y a finalement rien de bien surprenant dans ces confessions.


Je noterais juste la fin où il laisse supposer qu'il y aurait eu d'autres "festins".
Ce n'est pas facile à dire, mais je pencherais pour un mensonge sur ce point : il fantasme et cherche à ce qu'on parle encore de lui dans les enquêtes futures (même si elles n'aboutiront à rien).
Et après, il n'en a certainement pas eu le temps après, et si ça s'était passé avant, il n'aurait jamais décrit le cas de l'étudiant chinois de cette façon aussi excitée.


Par contre, vu qu'il ne décrit pratiquement pas le cannibalisme, je l'imagine bien avoir déjà eu une expérience de cannibalisme (en volant un organe ou un morceau de corps dans un hôpital par exemple), le meurtre (avec un sang liquide) restait une nouveauté (d'où la description minutieuse).
 
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