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Les députés socialistes devant la Commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville
Les députés socialistes devant la Commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville
Tarik Kabbaj ny est pas allé par quatre chemins lors de son intervention sur lurbanisme devant la commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville : «Nous ne pouvons rien réaliser au niveau de la politique de la ville si on ne peut pas protéger le foncier dont nous disposons à Agadir.
La protection du patrimoine foncier de lEtat contre les grands promoteurs immobiliers qui bénéficient de couverture, est devenue un impératif», a-t-il affirmé devant les parlementaires suite à une intervention du ministre de tutelle devant ladite commission, en loccurrence Nabil Benabdellah. Et dajouter sur un ton alarmant et responsable que le holding Al Omrane est un levier de lEtat qui a pour mission dappliquer et de mettre en uvre la politique étatique dans le domaine de lurbanisme.
Et ce sont les puissants promoteurs immobiliers qui profitent de cette politique puisquils saccaparent les terrains de lEtat à un prix dérisoire, y construisent des appartements économiques et gagnent des milliards alors que les conseils locaux ainsi que les autorités locales nen héritent que les problèmes.
Il est certain que le patrimoine foncier de lEtat est devenu depuis quelques années lobjet dune exploitation sauvage et anarchique qui ne prend nullement en compte les problèmes et les dysfonctionnements liés à la sururbanisation des grandes et moyennes ville, ce qui empêche toute intégration urbaine et sociale.
Le maire dAgadir a estimé que la situation du secteur de lurbanisme constitue un recul par rapport à ce quon a vécu avec le gouvernement dalternance. Il a précisé que la ville nest pas un espace dhabitat mais un cadre de vie. Pour ce faire, Tarik Kabbaj préconise un désengagement définitif des gouverneurs et des walis du domaine de lurbanisme.
Pour sa part, Mohamed Ameur, membre de la même commission, est intervenu pour mettre en relief les facilités et les avantages quoffrent les institutions de lEtat dans ce secteur aux promoteurs immobiliers. «Il est inconcevable que lEtat équipe des terrains pour les offrir à ces promoteurs sous prétexte quils opèrent sur le créneau de lhabitat social.
Cest une aberration. Il a le devoir de poursuivre les spéculateurs qui senrichissent aux dépens de largent public et donc du contribuable», a-t-il expliqué.
Ameur, membre du Groupe socialiste, a poursuivi son intervention en faisant remarquer quil est impensable que lEtat ne dispose pas dune réserve et dun patrimoine fonciers. Et dajouter que durant les années quarante et cinquante, le patrimoine étatique dans ce domaine était très important. Et de conclure que rien ne pourrait être fait pour la conception dune politique de la ville sans cette réserve foncière. 
«Nos villes sont incapables de trouver les terrains pour construire des hôpitaux et des bâtiments pour les différents services publics. Beaucoup de personnes se sont enrichies à partir de ces facilités et de ces avantages alors que les villes nen ont tiré aucun profit.
source:Libération
Les députés socialistes devant la Commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville
Les députés socialistes devant la Commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville
Tarik Kabbaj ny est pas allé par quatre chemins lors de son intervention sur lurbanisme devant la commission de lIntérieur, des collectivités territoriales, de lhabitat et la politique de la ville : «Nous ne pouvons rien réaliser au niveau de la politique de la ville si on ne peut pas protéger le foncier dont nous disposons à Agadir.
La protection du patrimoine foncier de lEtat contre les grands promoteurs immobiliers qui bénéficient de couverture, est devenue un impératif», a-t-il affirmé devant les parlementaires suite à une intervention du ministre de tutelle devant ladite commission, en loccurrence Nabil Benabdellah. Et dajouter sur un ton alarmant et responsable que le holding Al Omrane est un levier de lEtat qui a pour mission dappliquer et de mettre en uvre la politique étatique dans le domaine de lurbanisme.
Et ce sont les puissants promoteurs immobiliers qui profitent de cette politique puisquils saccaparent les terrains de lEtat à un prix dérisoire, y construisent des appartements économiques et gagnent des milliards alors que les conseils locaux ainsi que les autorités locales nen héritent que les problèmes.
Il est certain que le patrimoine foncier de lEtat est devenu depuis quelques années lobjet dune exploitation sauvage et anarchique qui ne prend nullement en compte les problèmes et les dysfonctionnements liés à la sururbanisation des grandes et moyennes ville, ce qui empêche toute intégration urbaine et sociale.
Le maire dAgadir a estimé que la situation du secteur de lurbanisme constitue un recul par rapport à ce quon a vécu avec le gouvernement dalternance. Il a précisé que la ville nest pas un espace dhabitat mais un cadre de vie. Pour ce faire, Tarik Kabbaj préconise un désengagement définitif des gouverneurs et des walis du domaine de lurbanisme.
Pour sa part, Mohamed Ameur, membre de la même commission, est intervenu pour mettre en relief les facilités et les avantages quoffrent les institutions de lEtat dans ce secteur aux promoteurs immobiliers. «Il est inconcevable que lEtat équipe des terrains pour les offrir à ces promoteurs sous prétexte quils opèrent sur le créneau de lhabitat social.
Cest une aberration. Il a le devoir de poursuivre les spéculateurs qui senrichissent aux dépens de largent public et donc du contribuable», a-t-il expliqué.
Ameur, membre du Groupe socialiste, a poursuivi son intervention en faisant remarquer quil est impensable que lEtat ne dispose pas dune réserve et dun patrimoine fonciers. Et dajouter que durant les années quarante et cinquante, le patrimoine étatique dans ce domaine était très important. Et de conclure que rien ne pourrait être fait pour la conception dune politique de la ville sans cette réserve foncière. 
«Nos villes sont incapables de trouver les terrains pour construire des hôpitaux et des bâtiments pour les différents services publics. Beaucoup de personnes se sont enrichies à partir de ces facilités et de ces avantages alors que les villes nen ont tiré aucun profit.
source:Libération