je viens de relire les liens des arguments qui indiquent la mécréance de celui qui délaisse totalement la prière et ne veut plus prier, qui est dans le même cas que celui qui n'a jamais prié et refuse de le faire.
je pense qu'il est préférable de noter quelques point importants pour ceux qui ne liront pas le contenu de ces liens.
Si les membres de sa famille ne prient jamais, ce sont des mécréants, des renégats, qui sont sortis de l’islam,
Pour ce qui est des preuves du Coran, Allah a dit au sujet des polythéistes :
« Mais s' ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. » (Coran, 9:11).
On déduit de ce verset que s’ils ne font pas ces actes-là, ce ne sont pas nos frères. Or, la fraternité religieuse ne disparaît pas en raison de péchés, aussi graves soient-ils. Elle ne disparaît que lorsque la personne sort de l’islam. La désobéissance ne l’annihile pas et il y a mécréance et mécréance moindre.
Allah le Très Haut dit encore à ce propos :
« Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 :59 ).
Pour ce qui est des preuves de la Sunna, le Prophète, (prière et salut d’Allah sur lui), a dit :
« Ce qui sépare l’homme de la mécréance et du polythéisme, c’est le fait de délaisser la prière »
hadith authentique dans le Sahîh de Muslim
et le Prophète, (prière et salut d’Allah sur lui), a aussi dit selon le hadith rapporté par Burayda, qu’Allah l’agrée, dans les Sunan :
« Le pacte qui existe entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants) est la prière. Quiconque la délaisse a mécru. »
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit:
«Quiconque abandonne la prière perd son œuvre.» (Rapporté par al-Boukhari, 553)
Celui qui abandonne la prière ne tirera aucun profit de ses autres œuvres parce qu'elles seront vaines à l'instar de la parole du Très Haut concernant les mécréants:
«Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée.» (Coran, 25:23)
Quant aux dires des Compagnons, on peut citer le Gouverneur des Croyants ‘Umar, qu’Allah l’agrée, qui a dit :
« Il n’y a aucune part d’islam pour quiconque délaisse la prière. »
Et le mot part (Hadh) signifie portion (Nassîb), qui est ici utilisée sous une forme indéfinie et négative, forme linguistique engendrant la généralisation, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune part, quelle qu’elle soit, petite ou grande. ‘Abdullah Ibn Shaqîq a dit :
« Les Compagnons du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ne considéraient le délaissement d’aucun acte comme étant de la mécréance, sauf la prière. »
Si l’on dit : pourquoi ne pas penser que ces textes visent celui dont l’abandon de la prière repose sur la négation de son caractère obligatoire ?
Nous disons que cela n’est pas permis parce qu’il implique deux choses à éviter. La première consiste à annuler l’aspect considéré par le législateur et sur lequel il fait reposer le jugement.
En effet, le jugement de l’infidélité est lié par le législateur à l’abandon et pas à la négation.
De même il fait dépendre la fraternité en religion de l’observance de la prière et non de l’affirmation de son caractère obligatoire. En effet, Allah le Très Haut n’a pas dit :
« S’ils se repentent et reconnaissent l’obligation de prier »
et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) n’a pas dit :
"Seule la négation du caractère obligatoire de la prière sépare le fidèle de l’impiété et du polythéisme"
ou «l’engagement qui nous lie à eux repose sur la reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Quiconque en nie le caractère obligatoire est mécréant. »
Si ce sens était voulu par Allah le Très Haut et son Messager, le fait de ne pas l’exprimer clairement serait contraire à la bonne explication pour laquelle le Coran est révélé.