salam
La situation en matière de lutte contre la traite dhumains saluée par lONU et critiquée par les USA
« Le Maroc nen fait pas assez en matière de traite des êtres humains. Il compte aujourdhui parmi les pays dépourvus dune protection légale suffisante pour lutter contre ce fléau et cela malgré les efforts significatifs déployés pour y parvenir ».
Cest ce qui ressort du dernier rapport du département d'Etat américain rendu public mercredi dernier qui classe le Royaume sur la liste des pays mis sous observation à côté du Mali et la Moldavie.
Un classement en totale contradiction avec les propos tenus par Joy Ngozi Ezeilo, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la traite des êtres humains qui, lors de sa visite au Maroc, a salué les progrès du Royaume en matière de lutte contre la traite des êtres humains.
Elle a, en outre, appelé à former les agents d'autorité et la police pour renforcer leurs capacités à identifier les victimes de la traite, soulignant que les différents intervenants, dans ce domaine, doivent agir en synergie pour centrer leurs efforts sur la protection des victimes de la traite.
Le document américain reproche au Maroc son non-respect des normes minimales pour l'élimination de la traite et son incapacité à déployer des efforts croissants pour lutter contre ce fléau.
Pour le département dEtat américain, le Royaume manque dabord dun corpus législatif unique englobant lensemble des textes traitant la lutte contre la traite.
Un vide juridique considéré comme un sérieux obstacle à poursuivre avec succès la lutte et un facteur de confusion chez les fonctionnaires chargés dappliquer la loi.
Un vide qui sajoute aussi au manque de communication de données sur les enquêtes, les poursuites ou les condamnations des délinquants sexuels et de trafic de main-d'uvre.
En effet, le rapport pointe du doigt labsence de mise au point dun système efficace de collecte de données en matière d'application des lois anti-traite, ce qui continue à empêcher le gouvernement d'être en mesure de communiquer les statistiques en temps opportun.
Ainsi, ce dernier n'a-t-il pas fourni de statistiques officielles sur le nombre de victimes identifiées de la traite pour lannée 2012 alors quune ONG internationale a indiqué avoir aidé 36 victimes de la traite en 2012
http://www.libe.ma/Les-Etats-Unis-mettent-le-Maroc-sous-observation_a39480.html
La situation en matière de lutte contre la traite dhumains saluée par lONU et critiquée par les USA
« Le Maroc nen fait pas assez en matière de traite des êtres humains. Il compte aujourdhui parmi les pays dépourvus dune protection légale suffisante pour lutter contre ce fléau et cela malgré les efforts significatifs déployés pour y parvenir ».
Cest ce qui ressort du dernier rapport du département d'Etat américain rendu public mercredi dernier qui classe le Royaume sur la liste des pays mis sous observation à côté du Mali et la Moldavie.
Un classement en totale contradiction avec les propos tenus par Joy Ngozi Ezeilo, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la traite des êtres humains qui, lors de sa visite au Maroc, a salué les progrès du Royaume en matière de lutte contre la traite des êtres humains.
Elle a, en outre, appelé à former les agents d'autorité et la police pour renforcer leurs capacités à identifier les victimes de la traite, soulignant que les différents intervenants, dans ce domaine, doivent agir en synergie pour centrer leurs efforts sur la protection des victimes de la traite.
Le document américain reproche au Maroc son non-respect des normes minimales pour l'élimination de la traite et son incapacité à déployer des efforts croissants pour lutter contre ce fléau.
Pour le département dEtat américain, le Royaume manque dabord dun corpus législatif unique englobant lensemble des textes traitant la lutte contre la traite.
Un vide juridique considéré comme un sérieux obstacle à poursuivre avec succès la lutte et un facteur de confusion chez les fonctionnaires chargés dappliquer la loi.
Un vide qui sajoute aussi au manque de communication de données sur les enquêtes, les poursuites ou les condamnations des délinquants sexuels et de trafic de main-d'uvre.
En effet, le rapport pointe du doigt labsence de mise au point dun système efficace de collecte de données en matière d'application des lois anti-traite, ce qui continue à empêcher le gouvernement d'être en mesure de communiquer les statistiques en temps opportun.
Ainsi, ce dernier n'a-t-il pas fourni de statistiques officielles sur le nombre de victimes identifiées de la traite pour lannée 2012 alors quune ONG internationale a indiqué avoir aidé 36 victimes de la traite en 2012
http://www.libe.ma/Les-Etats-Unis-mettent-le-Maroc-sous-observation_a39480.html