Je souhaite juste réfléchir sur ce sens donné au refus du droit de vote aujourd'hui . ( notamment de ceux établis sur le territoire depuis des dizaine d'années, qui y ont établis leurs repères quelques qu'ils soient).
La question de la réciprocité est à envisager aussi, mais en même temps : est ce que l'on retrouve les mêmes droits d'un état à l'autre ; je ne pense pas.
Bien au fond n'y a t'il pas une contradiction dans votre dernière phrase : vous évoquez une France qui accorde "la chance" d'accéder à la nationalité sans discernement. On peut donc s'interroger sur le sens donné à ce droit de vote et ce qu'il représente dans la réalité?
Je ne parle pas de nationalité, je parle de droit de vote. Je crois que ce sont des choses qui peuvent être différencier en partie l'une de l'autre.
Pourquoi accorder le droit de vote aux étrangers hors UE par exemple pour les élections prudhommales ? Quels est le sens de cet attribution restreinte?
Même si mon sujet amène une certaine utopie: accorder le droit de vote aux étrangers, n'est ce pas c'est quelque part reconnaitre leur place, leur pouvoir d'expression sur le plan politique. Et effectivement, je crois que la crainte est là. On préfère les exclure car il représente une menace au monde politique même si dans la cité ils peuvent agir comme leurs voisins en capacité de voter.
Ne sont ils pas représentatifs du peuple eux aussi?