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On s'aime à travers l'enfant, j'ai remarqué ça dans le discours des mères qui disent souvent "c'est ma chair, mon sang" "un bout de moi/nous", y'a pas d'altérité dans leur discours, l'enfant n'est pas perçu comme un Autre mais comme un bout de soi qu'on aime...D'un point de vue sociobiologique, les parents aiment leurs enfants... parce qu'ils portent des copies de leurs gènes et que la sélection naturelle a fait que les individus veulent transmettre leurs gènes. Ça explique pas très bien pourquoi une mère continue à aimer un enfant handicapé, qui ne se reproduira jamais, par contre...
Mais pourquoi le rose représenterait quelque chose de "dégradant" ? On peut très bien attribuer des couleurs à chaque sexe sans y mettre le sens qu'on y met généralement...Ce serait quand même bien qu'on arrête de costumer les bébés en rose ou en bleu... dès leur plus jeune, on leur matraque des stéréotypes sexuels (et par la suite les femmes et les hommes efféminés sont les grands perdants). Les stéréotypes sexuels sont faits pour maintenir le pouvoir de certains mecs en les présentant comme les détenteurs naturels de la Raison, du Pouvoir et de l'Autorité (et dans un cadre religieux, on conçoit les mecs comme plus proches de Dieu que les femmes, et réciproquement).
On s'aime à travers l'enfant, j'ai remarqué ça dans le discours des mères qui disent souvent "c'est ma chair, mon sang" "un bout de moi/nous", y'a pas d'altérité dans leur discours, l'enfant n'est pas perçu comme un Autre mais comme un bout de soi qu'on aime...
Mais pourquoi le rose représenterait quelque chose de "dégradant" ? On peut très bien attribuer des couleurs à chaque sexe sans y mettre le sens qu'on y met généralement...
J'ai remarqué quelque chose en observant en moi et autour de moi, que les femmes cherchent plus à être aimées et être désirées qu’à aimer et désirer. Elles sont passives (être aimée, être désirée) et non actives (aimer, désirer).
Quand je discute avec des amies qui sont célibataires et c'était aussi mon cas quand je l'étais, elles ne disent jamais "J'ai tellement envie d'aimer un homme, de prendre soin de lui, de penser à lui/que quelqu’un compte pour moi" mais plutôt "J'ai tellement envie que quelqu'un m'aime/prenne soin de moi/compter pour quelqu'un", ou quand elles envient es copines en couple, elles disent "La chance quelqu’un t’aimes, penses à toi, tu comptes pour lui...." on ne les entendra jamais dire "La chance tu aimes un homme, tu prends soin de lui, tu penses à lui, il compte pour toi..." lol
On voit bien à travers ça que ce que recherche le plus la femme c’est pas tant d’aimer quelqu’un mais plutôt d’être aimée, de se sentir importante, l’autre n'est qu'un moyen, un moyen de permettre à la femme de se sentir bien dans sa peau, de s’enorgueillir d’être aimée/importante pour quelqu’un, au final tout tourne autour d’elle. Je pense que ça demande un long travail sur soi pour ne plus être dans ce schéma-là. Je précise qu’en soit il n’y a rien de mal à vouloir être aimée, et compter pour quelqu’un, mais là on voit qu’il n’y a que ça qui manque à la femme célibataire. Elles ne souffrent pas de ne pas aimer, mais de ne pas être aimées.
Dans la sexualité c’est pareil, ce qui fait vibrer une femme ce n’est pas l’homme en lui-même, elle ne désire pas vraiment l’homme en lui-même, ce qui la fait vibrer c’est de se sentir désirée et désirable, de voir l’effet qu’elle peut avoir chez l’homme. Donc encore une fois la femme est dans la passivité.
Tout un tas d'études comportementales ont prouvées que le femme éprouvait autant de plaisir a obtenir "l'attention/validation" de l'homme peu éprouver de plaisir à observer le corps de la femme. Pour etre simple une femme est stimulée sexuellement par la "validation". C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquels la femmes centre ses activités sur l'obtention de l attention (aussi bien feminine que masculine) par les maquillages la mode et les activités sociales.
Le problème c'est que si hommes et femmes se ressemblent trop, ils entrent en rivalité (on entre en rivalité qu'avec les personnes qui désirent les mêmes choses que nous, si on devient des identiques on rivalisera pour obtenir ces mêmes choses et du coup les relations ne seront pas harmonieuses...Oui, sans doute en ce sens que les qualités associées aux couleurs sont des constructions sociales, et donc qu'on peut imaginer des époques où les couleurs voudraient dire autre chose. Par exemple la Vierge Marie est représentée depuis longtemps par les catholiques avec une robe bleue...
Mais l'idéal serait simplement d'arrêter de "sexualiser" les couleurs et de laisser chaque individu choisir les couleurs qui lui conviennent, sans contrainte ou pression. Et dans un monde idéal, il en irait semblablement des vêtements.
Le problème c'est que si hommes et femmes se ressemblent trop, ils entrent en rivalité (on entre en rivalité qu'avec les personnes qui désirent les mêmes choses que nous, si on devient des identiques on rivalisera pour obtenir ces mêmes choses et du coup les relations ne seront pas harmonieuses...
Mais ça veut dire quoi "être soi-même", est-ce qu'il y a vraiment un "moi profond" ? Je pense que non, tout ce qu'on est est le fruit de l'environnement dans lequel on a évolué, ce qu'on est aujourd'hui, on ne l'aurait pas été si on avait été dans un contexte différent, donc c'est le monde extérieur qui nous façonne, il n'y a pas de moi profond que le monde extérieur chercherait à empêcher d'exister / de s'exprimer...Mais il s'agit simplement de laisser chaque individu être lui-même, selon son être singulier profond, plutôt que de l'enfermer dans des rôles préfabriqués et de réprimer tout écart...![]()
Mais ça veut dire quoi "être soi-même", est-ce qu'il y a vraiment un "moi profond" ? Je pense que non, tout ce qu'on est est le fruit de l'environnement dans lequel on a évolué, ce qu'on est aujourd'hui, on ne l'aurait pas été si on avait été dans un contexte différent, donc c'est le monde extérieur qui nous façonne, il n'y a pas de moi profond que le monde extérieur chercherait à empêcher d'exister / de s'exprimer...
Mais ça veut dire quoi "être soi-même", est-ce qu'il y a vraiment un "moi profond" ? Je pense que non, tout ce qu'on est est le fruit de l'environnement dans lequel on a évolué, ce qu'on est aujourd'hui, on ne l'aurait pas été si on avait été dans un contexte différent, donc c'est le monde extérieur qui nous façonne, il n'y a pas de moi profond que le monde extérieur chercherait à empêcher d'exister / de s'exprimer...
Je pense qu'il y a un "moi profond" mais là c'est plus mon côté mystique/ spirituel qui parlera... la vraie nature de notre être je pense que c'est juste un esprit, une conscience pure... mais le moi profond au sens où on l'entend généralement n'en n'est pas un à mes yeux. C'est ce que les bouddhistes appelle l'ego (j'avoue je suis pas certaine que ce sont les bouddhistes qui disent ça mais en tout cas dans les milieux spirituels un peu new age), c'est-à-dire tout ce que l'environnement a fait de nous et qu'on prend pour notre "moi profond" qui est tout sauf ça. On s'identifie à des goûts particuliers, un statut social, une apparence physique, bref une sorte de CV qui représenterait ce que l'on est... mais un humain est tout sauf ça, enfin selon moi...Je pense qu'il y a un moi profond mais personne a le courage, la force et le temps d'y accéder à ce moi profond à mon humble avis.
La méditation peut aider ...
Bien évidemment les facteurs environnementaux influencent énormément notre statut, psychologie, physique ...
Le moi profond, on peut y avoir un extrait si on s’observe durant notre enfance, quand nous sommes sans "codes" et qu'on voit la vie de manière un peu plus archaïque.
Les artistes y arrivent parfois ^^
Enfin, "j'hypothétise""
Mais tu penses qu'il y a beaucoup de gens qui "choisissent" les personnes qui vont les influencer ?Ben non... on naît avec une certaine combinaison de gènes qui est unique (sauf dans le cas des vrais jumeaux). Ensuite, oui l'environnement nous façonne, mais on fait des choix aussi, on choisit d'être influencé par telle personne plutôt que telle autre, par telle émission, revue, livre. Bien sûr un regard extérieur ne verra pas ces choix à l'œuvre, il ne verra que les forces de la nature et de la société agissant sur nous. Mais les humains ont quand même le choix, bien qu'il soit assez limité (un Tibétain au Moyen Âge n'avait pas beaucoup d'autre choix que d'être bouddhiste, tout comme un Irlandais de cette période était poussé à être catholique).
Mais tu penses qu'il y a beaucoup de gens qui "choisissent" les personnes qui vont les influencer ?
Je vais te donner un exemple : si une jeune fille doit faire un choix, et que deux copines différentes donnent des conseils opposés, la jeune fille va peut-être avoir à choisir qui écouter, et donc qui l'influencera...
Oui je vois ce que tu veux dire, c'est vrai que pas mal de personne fonctionne avec l'EGOJe pense qu'il y a un "moi profond" mais là c'est plus mon côté mystique/ spirituel qui parlera... la vraie nature de notre être je pense que c'est juste un esprit, une conscience pure... mais le moi profond au sens où on l'entend généralement n'en n'est pas un à mes yeux. C'est ce que les bouddhistes appelle l'ego (j'avoue je suis pas certaine que ce sont les bouddhistes qui disent ça mais en tout cas dans les milieux spirituels un peu new age), c'est-à-dire tout ce que l'environnement a fait de nous et qu'on prend pour notre "moi profond" qui est tout sauf ça. On s'identifie à des goûts particuliers, un statut social, une apparence physique, bref une sorte de CV qui représenterait ce que l'on est... mais un humain est tout sauf ça, enfin selon moi...
http://www.buddhaline.net/L-illusion-de-l-ego
lol feintéOui, parce que c'est ainsi qu'est faite la femme, le verbal prédomine, pendant que l'homme est dans l'action. On a tous besoin de se déverser, chacun à sa manière..
Ben moi je ne m’en fout pas, ça me saoule gravement mêmeLes femmes veulent faire croire qu'il y a reciprocité mais les hommes s'en foutent qu'il n'y ait pas de réciprocité.. du moment qu'ils ont une femelle à la maison qui fait à manger et est disponible sexuellement ça leur va![]()
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Il est snobé de quelle manière ?L’article a dit:René Girard occupe une place de choix parmi les philosophes contemporains les plus snobés du sérail universitaire.
La langue dans son usage, a tendance à éroder le poids des mots forts en les surexploitant. Un exemple parmi d’autres est le mot « infernal ». La surexploitation, c’est pour attirer l’attention.Quand on est vraiment maniaque c'est pathologique, c'est un mot utilisé un peu à tort et à travers..
J’avais dit à quelqu’un à propos d’une histoire qui s’était mal passé, sur le ton de m’en lamenter avec défaitisme et en décrivant une constante des histoires passées : « c’est toujours des histoires à trois » (sur le coup elle avait compris autre chose de travers[…] Dans la présente séquence, Zaza entraîne l'élu de ses pensées au cœur de la forêt. C'est-à-dire loin du monde, des regards indiscrets. L'erreur est manifeste : si le désir d'autrui donne sa valeur à l'objet désiré, elle consiste à priver le sujet du désir de médiateur par lequel désirer. Loin des yeux, loin du cœur. Obélix reste impénétrable aux qualités nubiles de la jeune fille. Conclusion : l'amour n'est pas un cœur-à-cœur. Le modèle édénique d'un amour exclusif est une chimère théologique. Tout couple est un trio qui s'ignore. […]
La dépendance aux regards des autres ou à l’appréciation des autres, c’est surtout féminin (et même assez une généralité), plus rarement masculin.Écoute, quand je vois une belle fille, je deviens féroce et j'ai des pulsions primitives. Je ne commence pas à me demander si cette fille est désirée par d'autres mecs.![]()
Mon affirmation précédente, elle, est testable, et je l’ai malheureusement testé plus d’une fois (malgré moi, du coup j’en parle plutôt comme d’un constat).Te rends-tu compte que ton affirmation est irréfutable? Il n'y a aucun moyen de la tester, donc ça ne mène à rien. C'est comme certains points de psychanalyse...![]()
Donc l’homosexualité masculine (la féminine est différente) serait acquise et non‑pas innée, selon toi ?J'avais lu une fois un truc sur les "enfants sauvages", des enfants qui ont été abandonés dans la nature et ont survécu en vivant au milieux d'animaux (bon je sais que certains cas sont réfutés mais bref...), ils ont donc vécu en dehors de toute civilisation, et dans le bouquin en question ils parlaient en particulier d'un jeune garçon qu'ils avaient retrouvé à l'état sauvage, et ils lui ont "proposé des modèles" (c'est l'expression qui était employée, je ne sais pas concrètement comment ils ont fait) pour voir si le garçon ressentait du désir sexuel et il s'est avéré que non... donc ça démontre quand même qu'on a besoin d'un modèle qui nous désigne les choses comme étant désirable pour les désirer (que ce soit un homme une femme ou même un objet) on ne les désire jamais pour ce qu'ils sont, il n'y a pas en nous un élan naturel et primitif qui nous pousserait vers tel objet plutôt que tel ou tel autre. C'est de l'ordre de l'acquis et non de l'innée. Même si on a l'impression que c'est ancré viscéralement en nous quand on le ressent.
Mon expression exacte avait été en fait « c’est toujours des histoires à plusieurs ».J’avais dit à quelqu’un à propos d’une histoire qui s’était mal passé, sur le ton de m’en lamenter avec défaitisme et en décrivant une constante des histoires passées : « c’est toujours des histoires à trois » (sur le coup elle avait compris autre chose de travers, mais une fraction de seconde plus tard elle avait compris ce que je voulais dire).
C’est trop systématique, et c’est une chose que je ne supporte pas.
Parce qu’ils ne les ont peut‑être pas toutes, et parce qu’ils ne sont peut‑être pas dans notre environnement, donc pas tous visibles / accessibles.Si c'était vraiment les qualités intrinsèques d'un objet qui nous poussait à le désirer, pourquoi on ne désirerait pas tous les objets qui possèdent les mêmes qualités ?
Il serait peut‑être arrivé par surpriseC'est valable pour tout, même pour le désir d'enfant, une fois je me suis demandé "si je n'avais jamais vu une femme avoir des enfants / être enceinte" (si j'avais été abandonnée à la naissance par mes parents et que j'aurais miraculeusement survécue entourée de loups mdr) est-ce que j'aurais pu me dire ou ne serait-ce qu'envisager la possibilité d'avoir un enfant ? […]
D’où tu tiens ça ?Mais c'est le rêve secret des mecs d'avoir des harems […]
Parce qu’ils ne les ont peut‑être pas toutes, et parce qu’ils ne sont peut‑être pas dans notre environnement, donc pas tous visibles / accessibles.
Aucune idée...Il est snobé de quelle manière ?