La phrase tombe comme un couperet, la menace impensable de finir comme la Grèce avec des salaires au rabais peut encore devenir réalité, non seulement par ce que la France sest enfoncée dans un miasme économique incommensurable, mais les « recommandations » de ces « messieurs qui ne nous veulent que du bien » se multiplient un peu plus chaque jour.
Francois-Hollande_pics_390Simplifier le système fiscal, abaisser le coût du travail, réformer les retraites dès cette année -ce nest pas tout !-, réduire le déficit à 3,6% du PIB en 2014, ouvrir les professions « fermées » (médecins, notaires, taxis ) Vaste programme ! La Commission européenne a fixé hier une dizaine de « recommandations » à la France pour quelle parvienne à tenir son objectif de réduction du déficit et pour quelle retrouve les chemins de la compétitivité.
Ces pistes de réforme ne sont pas nouvelles, certaines sont même déjà dans les tuyaux. Mais Bruxelles veut que la France tape plus fort et plus vite. Sous leurs faux airs de bons conseils, ces injonctions sapparentent en réalité presque à des ordres puisque si elles sont validées fin juin lors dun sommet, elles deviendront légalement contraignantes. La France pourrait être sanctionnée si les résultats budgétaires nétaient pas au rendez-vous.
« Lheure des réformes courageuses a sonné » estime le commissaire européen Olli Rehn dans une interview au Figaro.
En somme, Bruxelles conseille à la France de réformer tous azimuts son économie. Et ce dans six domaines : le déficit, les retraites, le travail, les services, les entreprises et la fiscalité. Bref, il y a du boulot !
La Commission européenne voudrait par exemple voir la France ouvrir davantage à la concurrence européenne les héritiers des grands monopoles publics (EDF et SNCF), réduire le poids des contributions sociales des employeurs, simplifier la loi sur les heures douverture des magasins, supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et lélectricité ou encore introduire la concurrence sur le rail et lénergie.
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En somme, quelle libère les énergies, ouvre ses marchés, débloque son potentiel pour aller chercher la croissance.
Parmi les chantiers encore jamais ouverts depuis laccession au pouvoir de François Hollande, mais que Bruxelles aimerait mettre sur la table : la question du salaire minimum, lun des plus élevés dEurope. Et les règles de licenciement, parmi les plus contraignantes, même si elles viennent dêtre assouplies dans laccord sur la flexisécurité...............................
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/05...ent-se-preparer-a-une-baisse-de-leur-salaire/
Francois-Hollande_pics_390Simplifier le système fiscal, abaisser le coût du travail, réformer les retraites dès cette année -ce nest pas tout !-, réduire le déficit à 3,6% du PIB en 2014, ouvrir les professions « fermées » (médecins, notaires, taxis ) Vaste programme ! La Commission européenne a fixé hier une dizaine de « recommandations » à la France pour quelle parvienne à tenir son objectif de réduction du déficit et pour quelle retrouve les chemins de la compétitivité.
Ces pistes de réforme ne sont pas nouvelles, certaines sont même déjà dans les tuyaux. Mais Bruxelles veut que la France tape plus fort et plus vite. Sous leurs faux airs de bons conseils, ces injonctions sapparentent en réalité presque à des ordres puisque si elles sont validées fin juin lors dun sommet, elles deviendront légalement contraignantes. La France pourrait être sanctionnée si les résultats budgétaires nétaient pas au rendez-vous.
« Lheure des réformes courageuses a sonné » estime le commissaire européen Olli Rehn dans une interview au Figaro.
En somme, Bruxelles conseille à la France de réformer tous azimuts son économie. Et ce dans six domaines : le déficit, les retraites, le travail, les services, les entreprises et la fiscalité. Bref, il y a du boulot !
La Commission européenne voudrait par exemple voir la France ouvrir davantage à la concurrence européenne les héritiers des grands monopoles publics (EDF et SNCF), réduire le poids des contributions sociales des employeurs, simplifier la loi sur les heures douverture des magasins, supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et lélectricité ou encore introduire la concurrence sur le rail et lénergie.
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Parmi les chantiers encore jamais ouverts depuis laccession au pouvoir de François Hollande, mais que Bruxelles aimerait mettre sur la table : la question du salaire minimum, lun des plus élevés dEurope. Et les règles de licenciement, parmi les plus contraignantes, même si elles viennent dêtre assouplies dans laccord sur la flexisécurité...............................
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