Les grèves au Maroc

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Casablanca d'antan
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Bonjour,

Je vais en faire un sujet unique au vu de ce que les syndicats prévoient sur les jours à venir, on n'ouvrira pas un poste pour chaque mouvement de grève :prudent:

ça s'annonce bien ce mois de février


http://www.lesoir-echos.com/les-techniciens-a-nouveau-en-greve/societe/42492/

Les techniciens de la fonction publique ne jettent pas l’éponge. Ils décident d’investir le terrain de la protestation pour défendre leurs droits sociaux et professionnels. Dans un communiqué, ils annoncent un nouveau mouvement de protestation (grève et sit-in), réponse à la non satisfaction de leurs revendications. Les protestataires décident d’observer deux jours de grève les mercredi et jeudi 15 et 16 février dans les collectivités locales et dans tous les établissements publics. L’appel au débrayage a été lancé par la Commission nationale des techniciens affiliés à l’UMT (Union marocaine du travail). L’organisation syndicale mobilise ses troupes pour observer également un sit-in le mercredi 15 février devant le ministère de la modernisation des secteurs publics à Rabat. Cette décision a été prise le 21 janvier dernier, lors d’une réunion tenue par l’organisation pour évaluer le mouvement de grève des 4 et 5 janvier, qui a été qualifié de grand succès. «Nous dénonçons le blocage du dialogue avec les départements ministériels concernés et la politique de la sourde oreille adoptée par le Gouvernement à l’égard de notre dossier revendicatif. Nous avons adressé plusieurs lettres aux départements concernés…en vain », s’indigne d’emblée les grévistes dans leur communiqué. Et de poursuivre: « Aucune de nos revendications n’a été satisfaite ». Une situation qui ravive les tensions.
 

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Casablanca d'antan
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Les transporteurs brandissent de nouveau la menace de grève

L’Union des fédérations nationales des chauffeurs et professionnels du transport a appelé, samedi dernier, ses troupes à une grève générale ce lundi 30 janvier.


Le secteur du transport bouillonne. On dirait que les professionnels de ce secteur n’attendaient que l’investiture du nouveau gouvernement pour remettre sur la table leurs revendications sociales et professionnelles. De façon imprévisible, l’Union des fédérations nationales des chauffeurs et professionnels du transport, l’un des syndicats puissants du transport qui étaient à l’origine du débrayage d’avril 2009, a appelé, samedi dernier, ses troupes à une grève générale ce lundi 30 janvier. Une façon de faire pression sur le gouvernement d’Abdelilah Benkirane et mettre en avant le cahier revendicatif des professionnels du transport. Aussitôt informé, le nouveau ministre de l’équipement et du transport, Abdelaziz Rebbah, a chargé le directeur du transport routier relevant de son département de se concerter avec les syndicalistes pour tenter de calmer les esprits. A l’issue de réunions engagées entre les deux parties, l’Union des fédérations nationales a décidé hier, dimanche, de suspendre momentanément le mouvement de grève et les sit-in qui devaient avoir lieu ce lundi, ouvrant la voie au dialogue. Tout de même, l’hypothèse du recours à la grève n’a pas complètement été écartée. «Nous n’avons pas annulé la grève. On l’a juste suspendue en attendant de voir ce que le gouvernement va nous proposer», souligne Mohamed Mittali, président de l’Union des fédérations nationales des chauffeurs et professionnels du transport, dans une déclaration à ALM. M. Mittali affirme que son syndicat a accordé au gouvernement Benkirane un délai de 10 jours avant de passer à l’action. «Le gouvernement aura d’ici la fête de l’Aïd Al Mawlid pour faire montre de bonne foi, sinon nous nous mobiliserons pour une grève aux conséquences graves». D’ailleurs, la commission interministérielle mise en place pour dialoguer avec cette fédération du transport montre clairement que le gouvernement prend au sérieux cette affaire. Cette commission qui devrait, selon M. Mittali, tenir une première réunion avec les professionnels du transport, demain mardi 31 janvier, est composée de M. Rebbah, Mohand Laenser, ministre de l’intérieur, et Mustapha Ramid, ministre de la justice et des libertés. Pour l’équipe de Benkirane, un éventuel débrayage qui rappellerait les pertes énormes occasionnées par la grève générale d’avril 2009 n’est pas le bienvenu dans la conjoncture actuelle. Selon M. Mittali, «la commission interministérielle devrait examiner les revendications des professionnels du transport d’une manière qui mettrait fin à leur souffrance». L’Union des fédérations générales appelle, essentiellement, le nouveau gouvernement à concrétiser les engagements pris par les précédents gouvernements envers les professionnels.

Aujourd'hui
 

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Des sit-in seront organisés par le SDJ tous les lundis et mardis matin : La justice en grève à Essaouira


Des sit-in seront organisés par le SDJ tous les lundis et mardis matin : La justice en grève à Essaouira
La colère a atteint son pic dans le milieu des fonctionnaires du tribunal de première instance à Essaouira, affiliés au Syndicat national de la justice/FDT. Le dossier du bâtiment dudit tribunal continue à susciter indignation et sentiments d’humiliation chez les fonctionnaires, toutes catégories confondues, les avocats et les usagers.
Des salles délabrées, des passages en ruines, des locaux dans un état détérioré, et des promesses qui n’ont jamais été tenues, la situation est tout simplement catastrophique.
Mercredi 15 février 2012, les greffiers ont observé une grève de 24h en signe de protestation contre l’indifférence du ministère de tutelle face à leurs doléances et réclamations au sujet de l’état du tribunal. Un communiqué diffusé à l’occasion exprime le désespoir qui commence à s’emparer des militants du SDJ à cause de l’insouciance du ministère de la Justice et des Libertés malgré leurs appels, maintes fois, réitérés et en dépit de la patience et des sacrifices de ces fonctionnaires.
A cet effet, le SDJ salue l’engagement de ses militantes et militants qui ont massivement et fortement adhéré à ce combat de dignité qui ne sera jamais sujet de spéculations ou de chantage, précise le communiqué qui appelle le ministère de la Justice et des Libertés à agir d’urgence pour trouver une solution durable à ce dossier. Après la grève qu’il a observée hier, le SDJ réitère son appel à l’organisation de sit-in chaque lundi et mardi de 9h à midi.


Libération
 

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Le nombre de grèves au Maroc a doublé en un an

356 grèves effectives rien que pour les 9 premiers mois de 2011 contre 241 pour toute l'année 2010. Le nombre de journées de travail perdues au titre de l'année entière tourne autour de 250 000, au lieu de 77 277 il y a cinq ans. La situation aurait été pire si 609 grèves n'avaient pas été évitées.

Est-ce une surprise en ces temps de crise économique et d’effets de mimétisme induit par le printemps arabe ? Certes, non, mais l’année 2011 marque une très forte recrudescence de la conflictualité dans le monde du travail. Rien qu’au titre des neuf premiers mois de l’année, le nombre de grèves effectives recensées par le ministère de l’emploi a battu le record de ces dix dernières années en s’établissant à 356. Il faut remonter à 2001 pour oser une comparaison, mais qui n’en est pas tout à fait : 309 grèves à l’époque.
Est-ce dû réellement à une dégradation plus grande des conditions de travail des salariés ? Ou bien, serait-ce la conséquence, en forme de libération de l’action revendicative, de l’effervescence que connaît le monde arabe depuis plus d’un an ?
Sans doute un peu des deux, mais quelle qu’ait pu être la cause de ces débrayages, le fait est que leur déclenchement a occasionné la perte de près de 200 000 journées de travail. Et encore, ces chiffres ne couvrent que les neuf premiers mois de l’année ; le décompte pour toute l’année 2011 n’ayant pas encore été achevé. En extrapolant linéairement l’année 2011 s’achèverait sur 267 000 journées de travail perdues. En prenant un seuil minimum ce sont au bas mot 250 000 journées de travail qui se sont envolées en fumée.

http://www.lavieeco.com/news/economie/le-nombre-de-greves-au-maroc-a-double-en-un-an-21378.html
 

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L’UNTM exploite le parapluie PJD pour se renforcer : La justice en grève à l’appel du SDJ


Levée de boucliers, branle-bas de combat….les prétoires du Royaume bruissent désormais de mille échos. Y compris ceux qui créditent le Syndicat lié au PJD, à savoir l’UNTM d’exploiter illégalement toutes les infrastructures des tribunaux dans une vaine tentative de créer des sections pour renforcer leur présence au sein du secteur. Particulièrement à El Jadida et Béni Mellal, et ce au vu et au su de tout le monde. Voire avec la complicité des nouveaux maîtres de céans. D’où mécontentement et inquiétude du syndicat le plus représentatif et le plus crédible du secteur, à savoir le Syndicat démocratique de la justice (SDJ).
Pour son secrétaire général, Abdessadek Saaidi, il n’est plus question d’accorder le moindre délai à l’actuel ministre comme cela avait été annoncé préalablement. « Nous ne nous sommes plus tenus par le délai que nous avons annoncé pour donner plus de temps à la nouvelle équipe mise en place afin qu’elle puisse s’enquérir de la situation, de prendre connaissance du cahier revendicatif des greffiers et d’établir son plan d’action », nous a-t-il déclaré.
En l’absence de toute réaction ou initiative de la part du département de Mustapha Ramid, pour prendre langue avec les syndicats, le SDJ décrète, via un communiqué rendu public, les 22 et 23 février jours de grève dans tous les tribunaux du Royaume.
Cette décision a été prise à la suite de la réunion tenue samedi dernier par le conseil national du SDJ à Fès et qui a été consacrée aux dangereux dérapages visant à placer les fonctionnaires sous couvert du ministre devant le fait accompli en leur imposant un cadre syndical bien déterminé, peut-on lire dans ledit communiqué.
Dans sa déclaration, Abdessadek Saaidi lance un appel au ministre de la Justice et des Libertés pour l’application stricte de la loi, à savoir ouvrir le dialogue avec le SDJ représentatif dans le secteur et le conseil national qui se considère concerné en premier par toutes les questions à caractère revendicatif. Et de préciser :«Outre sa présence à la table des négociations, le SDJ exige sa participation effective dans l’élaboration et la mise en œuvre du contenu de la réforme ».
Pour ce qui est des revendications, le SDJ demande la restructuration du greffe et lui accorder la place qui lui échoit dans tout le système judicaire, et ce à travers la création d’une école nationale de greffe et la réparation pour les basses échelles via la prise de certaines actions à caractère social. Tout en appelant à l’annulation de l’oral des concours professionnels, le SDJ demande la mise en application de sa proposition concernant la répartition du quota sur les régions. L’accent a été également mis sur la nécessité d’examiner le dossier des licenciés et des personnes atteintes de maladies professionnelles.


Libération
 

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Les fonctionnaires des collectivités locales ne jettent pas l’éponge. Malgré les menaces du ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, d’opérer des ponctions sur leurs salaires pour les jours non travaillés, ils décident d’observer trois jours de grève successifs les 28 et 29 février ainsi que le 1er mars 2012. Le débrayage a été décidé par le Conseil national de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, affiliée à l’UMT (Union marocaine du travail), lors de sa 4ème session tenue en janvier dernier sous le slogan « L’attachement à l’identité militante de la fédération est notre issue pour défendre les libertés syndicales et les droits et la dignité de la classe ouvrière communale ». Les grévistes prévoient également une marche nationale le 29 février, qui prendra son départ du siège de l’UMT à Rabat en direction du ministère de l’Intérieur. Fort du succès des débrayages menés au cours du mois de janvier et février, le secrétariat exécutif de la fédération a décidé, le 15 février, de maintenir le mot d’ordre de grève pour non satisfaction de leurs revendications jugées « légitimes », faisant fi de la menace de Mohand Laenser. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur a brandi la possibilité de défalquer les jours de débrayages des salaires des fonctionnaires des collectivités locales s’ils poursuivent leur mouvement. C’était la semaine dernière devant la Chambre des représentants. Pour lui, rapporte la MAP, « les grèves répétitives, tous les jeudis et vendredis, sont sorties de leur contexte revendicatif et se sont transformées en congés hebdomadaires de quatre jours si l’on inclut le weekend ». Le ministre était très claire. Il a affirmé que « son département ne compte pas rester les bras croisés face à ces débrayages, qualifiés d’anarchiques, tant que les services rendus aux citoyens sont en souffrance ».

http://www.lesoir-echos.com/les-collectivites-locales-maintiennent-la-pression/societe/45301/
 

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Grèves dans le secteur public au Maroc : faut-il ponctionner les salaires ?

Plus de 400 grèves ont eu lieu en 2011 contre 240 en 2010. Médecins, huissiers, conservateurs fonciers, collectivités locales..., les grèves se sont multipliées dans la fonction publique ces dernières années. Aucune loi n'interdit ou n'autorise les prélèvements.

C’est le ras-le-bol de l’Etat face aux grèves dans la fonction publique. Ces dernières années, on ne compte plus les journées d’arrêts de travail. Les médecins, les huissiers qui ont bloqué la machine judicaire pendant près d’un an, les agents de la conservation foncière, ceux des collectivités locales à maintes reprises… En ce début 2012, et face à la multiplication des arrêts de travail dans les collectivités locales (au minimum trois jours par semaine depuis le début de l’année), le ministre de l’intérieur, Mohand Laenser, n’exclut plus désormais la possibilité d’opérer des prélèvements sur les salaires des grévistes. D’autant que cela vient après une année 2011 qui a battu tous les records en nombre de grèves effectivement déclenchées : plus de 400 au lieu de 241 en 2010, 231 en 2009, 223 en 2008 et 182 en 2007. M. Laenser rappelle à ce propos que des défalcations sur salaires pour faits de grève, il y en a eu par le passé, à la fois dans les secteurs public, semi-public et privé.
En réalité, explique un syndicaliste, cela dépend du rapport de force en vigueur dans l’entreprise ou le secteur : «Dans le secteur bancaire, par exemple, il n’y a pas de prélèvement sur salaire. La raison est que, d’une part, c’est une activité très bien organisée, et, d’autre part, la présence syndicale y est forte. Il en résulte que la grève dans ce secteur est plutôt rare». Dans d’autres entreprises privées, les retenues sur salaire en cas de grèves sont quasi systématiques. Dans le public, la règle générale, non écrite, est que l’on ne touche pas aux salaires des grévistes. :prudent:Certains établissements comme l’ONCF, l’Agence de développement social (ADS)…y ont dérogé cependant. En somme, dans le secteur public, le prélèvement sur salaire pour fait de grève est plutôt une pratique exceptionnelle. Abass El Fassi avait, justement, tenté d’institutionnaliser en quelque sorte cette pratique, mais il a dû finalement se rétracter.

http://www.lavieeco.com/news/econom...-faut-il-ponctionner-les-salaires--21421.html
 

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Grèves: L’Etat complaisant
La semaine de 2 jours érigée en règle dans les arrondissements
En 5 ans, le nombre des arrêts de travail est passé de 182 à 400
La santé, la justice, les collectivités locales

La célèbre phrase de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre d’Etat français, disant qu’«un ministre, ça ferme sa gueule, sinon ça démissionne», devrait inspirer le gouvernement Benkirane. Le ton employé (comme sur concertation) par les quatre ministres PPS de l’équipe tranche.
Invité du Club de L’Economiste lundi 5 mars (Cf. L’Economiste du 6 mars 2012), le ministre de l’Emploi et de la Formation, Abdelouahed Souhail, n’a pas dérogé à cette règle. A une question concernant le recours aux retenues sur salaire des jours de grève, Souhail répond, pince-sans-rire, indexant aussi bien le gouvernement sortant d’El Fassi que l’actuel auquel il appartient: «ils n’ont pas eu le courage d’opérer des ponctions» (Cf. L’Economiste du 13 mars 2012).
En tout cas, la question fait débat. Et le rythme des débrayages (400 mouvements de grève déclenchés en 2011, plus de 240 une année plus tôt, 231 en 2009, huit de moins en 2008 et 182 en 2007, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur) est de plus en plus inquiétant.

http://www.leconomiste.com/article/892539-gr-ves-l-etat-complaisant
 
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