salam
Une violence qui ravit leur innocence
Ados et déjà enceintes. Un phénomène interplanétaire qui interpelle tout un chacun au point que cest le thème choisi pour la Journée mondiale de la population pour 2013 «Les grossesses dadolescentes ». Une violence qui ravit leur insouciance.
Ce qui fait dire à Zahra Ouardi de lUnion à laction féminine: «Les grossesses précoces privent les jeunes filles de leurs droits denfance comme le droit à léducation, le droit de jouer, le droit à la protection et la tendresse, ainsi quau développement naturel, mais en plus cela les expose à diverses violations physiques, mentales et sexuelles».
Il va sans dire quun tel événement bouleverse toujours le quotidien, dautant plus quand sa propre enfance nest pas très loin. Il est vécu par beaucoup dadultes comme un événement ingérable et un peu insensé : cest un corps tiraillé entre lenfance et lâge adulte qui porte un autre enfant. Une sorte daberration. Pourtant, cest une réalité dont il faut tenir compte.
Et pour cause, selon les derniers chiffres du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), 49.696 Marocaines âgées de 15 à 19 ans ont donné naissance à un enfant, en 2011. Aussi, le taux de fécondité des filles de cette tranche dâges est de lordre de 32%. Ce qui place le Maroc en tête par rapport à lAlgérie et à la Tunisie.
En effet, les chiffres enregistrés par les Marocaines les surpassent de 6 fois. Toujours daprès la même source, 12% des Marocaines âgées de 15 à 24 ans, ayant eu des rapports sexuels lors de lannée 2011, ont eu une grossesse non désirée. Des chiffres conséquents qui devraient susciter beaucoup dintérêt.
Pour ce et afin de sensibiliser sur ce phénomène, le Fonds insiste sur le fait que «le risque de décès et de morbidité maternels est plus élevé dans cette tranche dâge». La principale crainte de lUNFPA est la santé de la future maman et de son enfant. En effet, il a été prouvé que les risques de décès sont deux fois plus importants pendant la grossesse et laccouchement chez les adolescentes âgées entre 15 et 19 ans que chez des femmes plus âgées.
Plus grave encore, ce risque est multiplié par quatre ou cinq pour les filles de moins de 15 ans. De même, le risque de mortalité néonatale précoce, tardive ou infantile, est plus élevé dans les cas susmentionnés. Plus encore et toujours selon lUNFP, ces grossesses limitent le choix de vie des adolescentes, qui resteraient «étroitement liées à la pauvreté, à linégalité des sexes, à la violence, aux mariages forcés des mineures, aux déséquilibres des forces entre les filles et leurs partenaires, au manque déducation et à léchec des systèmes et institutions qui devraient protéger leurs droits».
http://www.libe.ma/Les-grossesses-d...nt-les-risques-de-deces-maternels_a40023.html
Une violence qui ravit leur innocence
Ados et déjà enceintes. Un phénomène interplanétaire qui interpelle tout un chacun au point que cest le thème choisi pour la Journée mondiale de la population pour 2013 «Les grossesses dadolescentes ». Une violence qui ravit leur insouciance.
Ce qui fait dire à Zahra Ouardi de lUnion à laction féminine: «Les grossesses précoces privent les jeunes filles de leurs droits denfance comme le droit à léducation, le droit de jouer, le droit à la protection et la tendresse, ainsi quau développement naturel, mais en plus cela les expose à diverses violations physiques, mentales et sexuelles».
Il va sans dire quun tel événement bouleverse toujours le quotidien, dautant plus quand sa propre enfance nest pas très loin. Il est vécu par beaucoup dadultes comme un événement ingérable et un peu insensé : cest un corps tiraillé entre lenfance et lâge adulte qui porte un autre enfant. Une sorte daberration. Pourtant, cest une réalité dont il faut tenir compte.
Et pour cause, selon les derniers chiffres du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), 49.696 Marocaines âgées de 15 à 19 ans ont donné naissance à un enfant, en 2011. Aussi, le taux de fécondité des filles de cette tranche dâges est de lordre de 32%. Ce qui place le Maroc en tête par rapport à lAlgérie et à la Tunisie.
En effet, les chiffres enregistrés par les Marocaines les surpassent de 6 fois. Toujours daprès la même source, 12% des Marocaines âgées de 15 à 24 ans, ayant eu des rapports sexuels lors de lannée 2011, ont eu une grossesse non désirée. Des chiffres conséquents qui devraient susciter beaucoup dintérêt.
Pour ce et afin de sensibiliser sur ce phénomène, le Fonds insiste sur le fait que «le risque de décès et de morbidité maternels est plus élevé dans cette tranche dâge». La principale crainte de lUNFPA est la santé de la future maman et de son enfant. En effet, il a été prouvé que les risques de décès sont deux fois plus importants pendant la grossesse et laccouchement chez les adolescentes âgées entre 15 et 19 ans que chez des femmes plus âgées.
Plus grave encore, ce risque est multiplié par quatre ou cinq pour les filles de moins de 15 ans. De même, le risque de mortalité néonatale précoce, tardive ou infantile, est plus élevé dans les cas susmentionnés. Plus encore et toujours selon lUNFP, ces grossesses limitent le choix de vie des adolescentes, qui resteraient «étroitement liées à la pauvreté, à linégalité des sexes, à la violence, aux mariages forcés des mineures, aux déséquilibres des forces entre les filles et leurs partenaires, au manque déducation et à léchec des systèmes et institutions qui devraient protéger leurs droits».
http://www.libe.ma/Les-grossesses-d...nt-les-risques-de-deces-maternels_a40023.html