Le Premier ministre prononce, mercredi, la deuxième déclaration de politique générale du quinquennat d'Emmanuel Macron. Il doit y préciser notamment le calendrier des réformes promises par le chef de l'Etat lors de sa conférence de presse, le 25 mai dernier
Il va donc falloir arbitrer et choisir les sujets prioritaires. Quel que soit l'agenda, La République en marche, associée au MoDem, comptant plus de 350 députés sur 577, les décisions présentées seront à coup sûr validées par l'Assemblée lors du vote de confiance qui suivra la déclaration d'Edouard Philippe.
1La réforme de l'assurance-chômage
La réforme de l'Unédic, dont la présentation est annoncée pour le 17 juin, sera le premier traité social de l'acte II du quinquennat. Elle doit préciser les contours de la promesse de campagne d'Emmanuel Macron d'indemniser les démissionnaires qui quittent leur poste pour changer de voie. Ils bénéficieront des mêmes droits que les autres demandeurs d'emploi : deux ans d'indemnisation et une allocation représentant entre 57 et 75% du salaire brut. D'après l'Unédic, indemniser les démissionnaires coûterait 280 millions d'euros par an. Selon Les Echos, cette réforme prévoit également de durcir les conditions d'accès à l'assurance-chômage, contribuant à en exclure plus de 200 000 personnes.
Ce projet de loi inclut également la mise en place d'un mécanisme de bonus-malus afin de pénaliser les entreprises qui abusent des contrats courts ou, au contraire, de récompenser celles qui privilégient les embauches au long cours, ainsi qu'une formule de dégressivité des allocations pour les plus hauts revenus.
2La réforme des retraites
Pendant sa campagne, Emmanuel Macron s'est engagé à faire converger la quarantaine de régimes de retraite en un seul système "universel" à points. Il prendra en compte les spécificités de certaines situations comme les carrières longues, les métiers pénibles ou dangereux ou la situation de handicap. Le taux de cotisation sera proche du taux actuel, soit de l'ordre de 28% pour les assurés et leurs employeurs, qu'ils soient publics ou privés. L'âge légal de départ resterait fixé à 62 ans mais il faudrait travailler jusqu'à 64 ans pour obtenir un taux plein. Le gouvernement travaille sur différents scénarios pour inciter les actifs à travailler plus longtemps, notamment pour financer la réforme de la dépendance.
Initialement attendue pour mi-2018, la réforme doit être dévoilée avant le 14 juillet, rapporte Le JDD (article payant). Le nouveau régime à points se mettrait en place à partir de 2025.
.../...
Il va donc falloir arbitrer et choisir les sujets prioritaires. Quel que soit l'agenda, La République en marche, associée au MoDem, comptant plus de 350 députés sur 577, les décisions présentées seront à coup sûr validées par l'Assemblée lors du vote de confiance qui suivra la déclaration d'Edouard Philippe.
1La réforme de l'assurance-chômage
La réforme de l'Unédic, dont la présentation est annoncée pour le 17 juin, sera le premier traité social de l'acte II du quinquennat. Elle doit préciser les contours de la promesse de campagne d'Emmanuel Macron d'indemniser les démissionnaires qui quittent leur poste pour changer de voie. Ils bénéficieront des mêmes droits que les autres demandeurs d'emploi : deux ans d'indemnisation et une allocation représentant entre 57 et 75% du salaire brut. D'après l'Unédic, indemniser les démissionnaires coûterait 280 millions d'euros par an. Selon Les Echos, cette réforme prévoit également de durcir les conditions d'accès à l'assurance-chômage, contribuant à en exclure plus de 200 000 personnes.
Ce projet de loi inclut également la mise en place d'un mécanisme de bonus-malus afin de pénaliser les entreprises qui abusent des contrats courts ou, au contraire, de récompenser celles qui privilégient les embauches au long cours, ainsi qu'une formule de dégressivité des allocations pour les plus hauts revenus.
2La réforme des retraites
Pendant sa campagne, Emmanuel Macron s'est engagé à faire converger la quarantaine de régimes de retraite en un seul système "universel" à points. Il prendra en compte les spécificités de certaines situations comme les carrières longues, les métiers pénibles ou dangereux ou la situation de handicap. Le taux de cotisation sera proche du taux actuel, soit de l'ordre de 28% pour les assurés et leurs employeurs, qu'ils soient publics ou privés. L'âge légal de départ resterait fixé à 62 ans mais il faudrait travailler jusqu'à 64 ans pour obtenir un taux plein. Le gouvernement travaille sur différents scénarios pour inciter les actifs à travailler plus longtemps, notamment pour financer la réforme de la dépendance.
Initialement attendue pour mi-2018, la réforme doit être dévoilée avant le 14 juillet, rapporte Le JDD (article payant). Le nouveau régime à points se mettrait en place à partir de 2025.
.../...