Très critiquée pour son opacité dans la gestion de précédents dossiers sensibles, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a voulu jouer, le 19 avril, la carte de la transparence.
La presse était donc conviée, jeudi, à la réunion du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) chargé d’évaluer le rapport bénéfice-risque du dispositif d’implants de contraception définitive Essure qui fait polémique depuis cet hiver.
L’occasion d’assister aux échanges à fleurets mouchetés entre les participants.
Au centre, en rang d’oignons derrière une longue table, les huit experts, dont la présidente du CSST, France Lert, spécialiste de santé publique et d’épidémiologie, trois gynécologues et un biologiste spécialiste de la toxicité des métaux.
A gauche, auditionnés tour à tour, l’association Resist (Réseau d’entraide soutien et information sur la stérilisation tubulaire), qui représente 1.200 femmes porteuses ou ex-porteuses de ces implants, le Planning familial, l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (Ancic) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF).
A droite enfin, Brigitte Heuls, directrice des dispositifs médicaux thérapeutiques à l’Agence, et Mahmoud Zureik, son directeur scientifique.
Deux petits ressorts en nickel de 4 cm
De quoi parle-t-on exactement ?
De deux petits ressorts en nickel de 4 cm qu’un gynécologue-obstétricien pose, sans anesthésie, ni incision, dans les trompes de Fallope.
S’ensuit une réaction de fibrose qui permet une obstruction définitive des trompes en trois mois environ. 170.000 à 200.000 femmes seraient porteuses de ces implants en France, qui se classe ainsi 2e derrière les Etats-Unis en nombre d’utilisatrices.
Ce dispositif est sous surveillance, notamment dans ces deux pays depuis 2015, du fait d’effets indésirables toujours plus nombreux.
En décembre 2016, trois Françaises ont engagé une procédure judiciaire contre le laboratoire Bayer, qui le commercialise.
Elles dénoncent de potentiels effets indésirables, survenant généralement dans l’année, voire dans le mois qui suit la pose :
très grande fatigue, allergies, réactions inflammatoires du système immunitaire, règles très abondantes, migration du dispositif dans les intestins ou la plèvre… Voire des hystérectomies (ablation de l’utérus) ou des embolies mortelles à la suite des opérations – extrêmement délicates – de retrait de ces implants.
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La presse était donc conviée, jeudi, à la réunion du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) chargé d’évaluer le rapport bénéfice-risque du dispositif d’implants de contraception définitive Essure qui fait polémique depuis cet hiver.
L’occasion d’assister aux échanges à fleurets mouchetés entre les participants.
Au centre, en rang d’oignons derrière une longue table, les huit experts, dont la présidente du CSST, France Lert, spécialiste de santé publique et d’épidémiologie, trois gynécologues et un biologiste spécialiste de la toxicité des métaux.
A gauche, auditionnés tour à tour, l’association Resist (Réseau d’entraide soutien et information sur la stérilisation tubulaire), qui représente 1.200 femmes porteuses ou ex-porteuses de ces implants, le Planning familial, l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (Ancic) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF).
A droite enfin, Brigitte Heuls, directrice des dispositifs médicaux thérapeutiques à l’Agence, et Mahmoud Zureik, son directeur scientifique.
Deux petits ressorts en nickel de 4 cm
De quoi parle-t-on exactement ?
De deux petits ressorts en nickel de 4 cm qu’un gynécologue-obstétricien pose, sans anesthésie, ni incision, dans les trompes de Fallope.
S’ensuit une réaction de fibrose qui permet une obstruction définitive des trompes en trois mois environ. 170.000 à 200.000 femmes seraient porteuses de ces implants en France, qui se classe ainsi 2e derrière les Etats-Unis en nombre d’utilisatrices.
Ce dispositif est sous surveillance, notamment dans ces deux pays depuis 2015, du fait d’effets indésirables toujours plus nombreux.
En décembre 2016, trois Françaises ont engagé une procédure judiciaire contre le laboratoire Bayer, qui le commercialise.
Elles dénoncent de potentiels effets indésirables, survenant généralement dans l’année, voire dans le mois qui suit la pose :
très grande fatigue, allergies, réactions inflammatoires du système immunitaire, règles très abondantes, migration du dispositif dans les intestins ou la plèvre… Voire des hystérectomies (ablation de l’utérus) ou des embolies mortelles à la suite des opérations – extrêmement délicates – de retrait de ces implants.
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