Après avoir légèrement baissé en 2012 et 2013, la pauvreté et les inégalités ont augmenté en 2014, selon les premières tendances publiées mardi 22 décembre par l’Insee.
Comment a évolué la pauvreté en 2014 ?
Le taux de pauvreté, c’est-à-dire le pourcentage des gens vivant dans un foyer disposant d’un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian, est reparti l’année dernière à la hausse. Selon les premières indications de l’Insee, publiées mardi 22 décembre, ce taux a atteint 14,2 % en 2014 en hausse de 0,2 %.
Le seuil de pauvreté est de 1 002 € mensuels pour une personne seule, soit 2 104 € pour un couple avec deux jeunes enfants.
Quelles sont les explications de cette hausse ?
Selon l’Insee, ce rebond du taux de pauvreté s’explique notamment par la persistance d’une situation économique morose. Les ménages les moins aisés ont été davantage touchés par « la hausse prononcée du chômage » conduisant à « une baisse de l’ensemble des salaires cumulés sur l’année pour ceux qui ont alterné période d’emploi et de chômage ou ceux qui travaillent à temps partiel. »
Dans le même temps, un certain nombre de mesures fiscales sont venues alourdir la facture pour les ménages plus aisés, tandis que les plus modestes ont bénéficié d’une « réduction de l’impôt sur le revenu et de revalorisations exceptionnelles de certaines prestations ».
Mais cela n’a pas suffi à rééquilibrer les choses. « In fine, le niveau de vie des 30 % des individus les moins aisés » baisse davantage que celui des autres, « ce qui conduirait à faire basculer des personnes sous le seuil de pauvreté ».
lacroix
Comment a évolué la pauvreté en 2014 ?
Le taux de pauvreté, c’est-à-dire le pourcentage des gens vivant dans un foyer disposant d’un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian, est reparti l’année dernière à la hausse. Selon les premières indications de l’Insee, publiées mardi 22 décembre, ce taux a atteint 14,2 % en 2014 en hausse de 0,2 %.
Le seuil de pauvreté est de 1 002 € mensuels pour une personne seule, soit 2 104 € pour un couple avec deux jeunes enfants.
Quelles sont les explications de cette hausse ?
Selon l’Insee, ce rebond du taux de pauvreté s’explique notamment par la persistance d’une situation économique morose. Les ménages les moins aisés ont été davantage touchés par « la hausse prononcée du chômage » conduisant à « une baisse de l’ensemble des salaires cumulés sur l’année pour ceux qui ont alterné période d’emploi et de chômage ou ceux qui travaillent à temps partiel. »
Dans le même temps, un certain nombre de mesures fiscales sont venues alourdir la facture pour les ménages plus aisés, tandis que les plus modestes ont bénéficié d’une « réduction de l’impôt sur le revenu et de revalorisations exceptionnelles de certaines prestations ».
Mais cela n’a pas suffi à rééquilibrer les choses. « In fine, le niveau de vie des 30 % des individus les moins aisés » baisse davantage que celui des autres, « ce qui conduirait à faire basculer des personnes sous le seuil de pauvreté ».
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