Les islamistes tunisiens face au défi du pouvoir en Tunisie

Les premiers résultats officiels semblent confirmer la victoire écrasante d'Ennahda. Les vainqueurs doivent former des alliances, s'imposer dans l'appareil d'État et répondre aux attentes du pays.

Les résultats définitifs du premier scrutin libre de l'histoire tunisienne devraient confirmer le net succès d'Ennahda, qui va devenir la première force politique du pays. Mardi soir, selon les premiers résultats partiels officiels, la victoire écrasante du parti islamiste semblait se confirmer. Ennahda a ainsi recueilli un peu plus de 38% des voix dans cinq circonscriptions. Dans l'attente des résultats complets, le parti islamiste a revendiqué dès lundi une position dominante dans un paysage politique inédit, estimant avoir obtenu entre 30 et 40% des votes pour l'élection de l'Assemblée constituante.

Cette victoire annoncée donne le coup d'envoi des tractations pour dégager une majorité dans la nouvelle Assemblée. Les islamo-conservateurs, qui s'attendaient à être les maîtres du jeu à l'issue du scrutin, ont lancé des appels pour un rassemblement le plus large possible. Des négociations vont s'engager avec des partis de centre gauche. Elles s'annoncent laborieuses. Ennahda va devoir composer avec des formations réputées pour leur sens de l'ouverture mais défendant des projets démocrates et laïcs éloignés du sien.
«Pacte avec le diable»

Ses dirigeants vont avoir du fil à retordre avec Moustapha Ben Jaafar, le patron d'Ettakatol, un politicien manœuvrier, et avec Moncef Marzouki, le leader du Congrès pour la République (CPR), un homme de caractère. L'un comme l'autre négociera pied à pied sa participation.

Le chef des islamistes, Rached Ghannouchi, a noué d'excellentes relations avec Moncef Marzouki, dont le parti arrive, selon des résultats partiels, en deuxième position. Elles remontent au temps de l'exil à Londres et à Paris. Rentrés à Tunis fin janvier, les deux hommes sont tombés dans les bras l'un de l'autre lors de leurs retrouvailles sur le sol natal. Ce rapprochement a valu à Moncef Marzouki les anathèmes de militants de gauche, qui le soupçonnent d'avoir «pactisé avec le diable». Mais le chef du CPR est bien décidé à juger sur pièces les offres d'Ennahda.
Le fardeau de la crise

Quant à Moustapha Ben Jaafar, qui semble tenir la troisième place, il tient à une transition en douceur sans pour autant être l'otage du camp islamo-conservateur. «Le gouvernement qui va gérer les affaires pendant une année, jusqu'aux élections générales, doit être le résultat d'un consensus, mais sans alliance avec les islamistes. Il doit embarquer tout le monde dans le même navire», expliquait-il voici quelques jours au Figaro. Mardi, Moustapha Ben Jaafar a confié au journal belge Le Soirqu'il était candidat au poste de président de la République, pour la période intermédiaire ouverte par l'élection de dimanche.
 
Ennahda, qui sort de plus de vingt ans de clandestinité, de musellement et de répression, va devoir faire des concessions car son intérêt est d'effectuer au plus vite son entrée dans les coulisses du pouvoir.

Emprisonnés ou exilés, ses cadres n'ont aucune expérience de la gestion des affaires publiques. Et surtout, ils ne sont pas implantés dans l'administration et l'État, alors que se profilent à l'horizon les véritables échéances: les élections - présidentielle, législatives et municipales - prévues dans un peu plus d'un an.

Le calcul des islamo-conservateurs et de leurs éventuels partenaires laïcs est aussi de se répartir les rôles pour ne pas avoir à porter en solitaire le fardeau de la crise économique. Habituellement égale à 5%, la croissance est nulle ou négative depuis le début de l'année, alors qu'une mauvaise saison touristique a gonflé un taux de chômage déjà préoccupant.
L'option d'un quatrième gouvernement de transition

Le nouveau gouvernement va être confronté à l'impatience des électeurs et à un mécontentement social avivé par les disparités entre régions. Le moindre faux pas pourrait dégénérer en troubles et replonger le pays dans une violence endémique, qui inquiète cette petite nation entourée de turbulents voisins: la puissante Algérie et la violente Libye. «Les islamistes ont gagné parce qu'ils ont réussi à convaincre les Tunisiens de leur force qui peut garantir la stabilité. Ils vont éviter de dilapider leur capital», estime le journaliste Zyad el-Hani.

Ce climat d'incertitude incite à la prudence les personnalités qui rêvent d'un destin national. Il pourrait, si aucune majorité se dessine, favoriser l'option d'un gouvernement de transition, le quatrième depuis la fuite du président Ben Ali le 14 janvier.

Composé de technocrates cooptés par Ennahda et ses alliés, celui-ci serait chargé de gérer les affaires courantes pendant que les élus de l'Assemblée rédigeront la nouvelle Constitution, dont les grandes lignes sont déjà tracées. Ce cas de figure présenterait l'avantage de rassurer les investisseurs internationaux et d'atténuer l'impact des prévisibles affrontements idéologiques.

http://www.lefigaro.fr/internationa...unisiensface-au-defidu-pouvoir-en-tunisie.php


l'Algérie va devoir jouer un rôle de stabilisateur dans la région comme d'hab la diplomatie américaine n'arrête pas de faire des navettes à Alger elle ompte beaucoup sur l'expérience algérienne
 

didou200

Bladinaute de diamant
VIB
j'espère qu'il vont réussir, pour la Tunisie, pas pour leur propre égo
Je m'efforce d'être optimiste
quand j'ai lu leur programme avant hier, je me disais la Tunisie ça va être le paradis sur terre


ps: appelons les islamiques, islamiste je déteste ce mot pfff
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
Le patronat français frotte les mains en sous marin de ce résultat

Vu le nombre de sociétés installés en Tunisie

En cas de retour en France CRÉATION D’EMPLOIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
justement l'Algérie se préoccupe de ses affaires, l'Algérie à des intérêts en Tunisie à commencer par le gazoduc qui relie l'Algérie à l'Italie en passant par la Tunisie, l'Algérie n'a pas intérêts à ce que la Tunisie tombe dans le chaos
parrait que Boutef a une rencontre de prévu avec le ministre de la finance et budget (enfin celui de la transition) tunisien pour voir comment gérer les dettes

(source : revue de presse du matin d'al jazeera )
 
parrait que Boutef a une rencontre de prévu avec le ministre de la finance et budget (enfin celui de la transition) tunisien pour voir comment gérer les dettes

(source : revue de presse du matin d'al jazeera )


je sais pas tous ce que je sais c'est que le gouvernement algérien à donné une aide de 100 millions d'euros à la Tunisie
 
LE FIEL DES «SPECIALISTES»

par K. Selim

A lire, entendre et voir certains médias d'en France, on ressent chez eux comme une intense déception de voir qu'au lendemain d'un vote historique, les Tunisiens restent, en général, très calmes, souvent fiers, d'avoir réussi le premier test d'une élection libre. Des spécialistes de plateaux autoproclamés grands connaisseurs du monde arabe (alors qu'ils ne connaissent en général ni l'arabe, ni le turc, ni le persan) tentent de créer ce qui n'existe pas en Tunisie : une grande frayeur des lendemains d'élections. Leur fébrilité contraste singulièrement avec la sérénité avec laquelle les Tunisiens et les acteurs de la vie politique attendaient les résultats officiels.

Bien entendu, les Tunisiens savent déjà que les islamistes sont le premier parti politique de leur pays mais ils savent aussi qu'il n'est pas hégémonique. Ils ne perçoivent pas au grand dam de ces spécialistes - qui ne connaissent pas un traitre mot d'arabe mais se piquent d'en savoir mieux que n'importe qui les nuances de l'exégèse islamique - qu'il existe une «menace islamiste». Nos spécialistes de plateaux paraissent franchement outrés de constater qu'au lieu de paniquer, de hurler, de ramer sur des boat people, d'appeler au secours, les Tunisiens sont d'abord satisfaits de leur réussite. Et se disent déterminés à protéger leur démocratie naissante contre les vents mauvais de la peur et contre ceux qui seraient tentés de brimer leurs libertés.

Trop donc pour nos spécialistes des plateaux ! Trop, ce parti islamiste vainqueur qui se dit prêt à travailler avec la gauche - yes Sir, la gauche ! -, cela ne cadre pas avec le cliché. Il y a donc nécessairement anguille sous barbe, un «double langage», une «taquiyya» ! Trop, ces partis de gauche et ces hommes politiques qui se disent prêts à travailler pour la Tunisie et sa démocratie avec les forces issues du scrutin afin de donner une bonne constitution au pays. Les spécialistes qui connaissent mieux l'intérêt des Tunisiens que les Tunisiens décrètent qu'ils sont des «naïfs», les «idiots utiles» de l'islamisme. Non vraiment, tout ce qui se passe en Tunisie ne cadre pas avec l'idée que les bien-pensants de Paris se font d'une démocratie en terre musulmane. Au fond, il y a comme une attente, à peine réprimée, d'une preuve d'impossibilité démocratique en monde musulman. Et ces médias et leurs spécialistes en veulent aux Tunisiens de tout bord de ne pas leur apporter cette preuve. Ils n'ont pas peur les Tunisiens, c'est fâcheux ! Ils ne fuient pas leur pays ! Quel dommage, pensent-ils. Même s'ils ne sont pas les bienvenus.

Finalement, ils commencent à leur devenir insupportables ces Tunisiens qui même quand ils ont des appréhensions les expriment avec un humour succulent. Les choses vont si loin que dans ces médias, on ne parle déjà plus de «printemps arabe» mais «d'automne islamiste». A l'évidence, les «penseurs» du présumé centre n'en finissent pas de s'étonner de voir que même les Tunisiens «bien» préfèrent penser par eux-mêmes. Tout simplement parce qu'ils se connaissent trop bien pour accepter le ridicule de reproduire les clichés des faux savants qui prétendent connaître leur pays mieux qu'eux.
 
Il y a un paquet de bladinautes qui vivent en France.

Ont-ils entendu une conversation/discussion portant sur ces élections?

Hier soir les français regardaient leur Président qui parlait de la crise, de l'euro et des banques.

Ça oui! :)
 

didou200

Bladinaute de diamant
VIB
Il y a un paquet de bladinautes qui vivent en France.

Ont-ils entendu une conversation/discussion portant sur ces élections?

Hier soir les français regardaient leur Président qui parlait de la crise, de l'euro et des banques.

Ça oui! :)


un peu, mais c'est tellement pessimiste hautin des fois racistes et j'en passe
que je préfère regarder les débats tunisiens
 
j'espère qu'il vont réussir, pour la Tunisie, pas pour leur propre égo
Je m'efforce d'être optimiste
quand j'ai lu leur programme avant hier, je me disais la Tunisie ça va être le paradis sur terre


ps: appelons les islamiques, islamiste je déteste ce mot pfff

depuis quand un parti politique surtout dans les pays arabe et de tiers monde applique leur programme ?
ce qu il faut c est une loi en Tunisie , au Maroc , ...et autres pays
a la fin de chaque 5 ans si ce parti politique n a pas realiser ces promesses : prison
comme ca ils ne peuvent pas mentir pour gagner les votes .
 
A ce compte là plus personne ne se lancera en politique. :)

sauf les honnetes et les travailleurs
la politique ne sera plus une methode pour s enrichir mais un domaine bien respecte, dirige par des competents

ce systeme est applique dans beaucoup des societes quand il ya un projet a realiser il ya 3 points a respecter : Cost+ Deadline + Result , au cas d echec la personne peut perdre son boulot ou son salaire sera reduit.......

c est la seule solution pour pousser ces partis politiques a servir les citoyens, ne pas mentir et ne pas dormir au travail :)
 
sauf les honnetes et les travailleurs
la politique ne sera plus une methode pour s enrichir mais un domaine bien respecte, dirige par des competents

ce systeme est applique dans beaucoup des societes quand il ya un projet a realiser il ya 3 points a respecter : Cost+ Deadline + Result , au cas d echec la personne peut perdre son boulot ou son salaire sera reduit.......

c est la seule solution pour pousser ces partis politiques a servir les citoyens, ne pas mentir et ne pas dormir au travail :)

Le programme d'un parti est une liste d'objectifs, des objectifs à plus ou moins long terme.

A moins de promettre des mesures qui n'engagent aucun effort et aucun investissement (rétablissement de la polygamie par exemple), le reste dépend des moyens disponibles.

Par exemple personne ne peut prévoir la production céréalière ou l'évolution du cheptel (nouriture disponible) car tout dépend aussi des conditions météorologiques.

Pour le cours du pétrole ...pareil.

Personne n'arrive encore à prédire l'avenir.
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Je trouve que leur nombre de siège tombe trop juste: je m'explique, normalement, il me semble qu'ils devraient bénéficier du report des voix des listes ayant eu moins de 5%, c'est ce système qui avait permis à l'AKP turque d'obtenir près de 60% des sièges avec un pourcentage de voix équivalent à celui de ennahda.
 
Je trouve que leur nombre de siège tombe trop juste: je m'explique, normalement, il me semble qu'ils devraient bénéficier du report des voix des listes ayant eu moins de 5%, c'est ce système qui avait permis à l'AKP turque d'obtenir près de 60% des sièges avec un pourcentage de voix équivalent à celui de ennahda.

En Turquie plusieurs élus ont été emprisonnés, pas déclassés.

Mais comme ces élus ne peuvent participer aux votes.....il y a problème.

Même ainsi le parti d'Erdogan n'a pas une représentation parlementaire suffisante pour se faire une Constitution "à sa main".

Ces pays "nouvellement démocratiques" éprouvent des difficultés électorales. :)
 
Jeudi 3 Novembre 2011

Nombreux sont les Tunisiens à vouloir protéger leurs acquis face à la montée au pouvoir du parti Ennahda. Mais ce sont surtout les femmes qui donnent de la voix. Parce qu'elles sont en première ligne.

C’est une première et belle leçon. Même si les femmes, dans d’autres pays, sont descendues dans la rue, la Tunisie est le seul pays arabe où leur statut a été réformé en profondeur. L’islamisme (que l’on traite à tort de modéré puisqu’il constitue en lui-même un excès à travers le kidnapping de la politique par le religieux) devra donc se confronter en Tunisie à celles dont le sort s’est toujours trouvé au cœur de la régression obcurantiste.

http://www.marianne2.fr/martinegozl...-tete-des-60-d-adversaires-d-Ennahda_a20.html
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Jeudi 3 Novembre 2011

Nombreux sont les Tunisiens à vouloir protéger leurs acquis face à la montée au pouvoir du parti Ennahda. Mais ce sont surtout les femmes qui donnent de la voix. Parce qu'elles sont en première ligne.

C’est une première et belle leçon. Même si les femmes, dans d’autres pays, sont descendues dans la rue, la Tunisie est le seul pays arabe où leur statut a été réformé en profondeur. L’islamisme (que l’on traite à tort de modéré puisqu’il constitue en lui-même un excès à travers le kidnapping de la politique par le religieux) devra donc se confronter en Tunisie à celles dont le sort s’est toujours trouvé au cœur de la régression obcurantiste.

http://www.marianne2.fr/martinegozl...-tete-des-60-d-adversaires-d-Ennahda_a20.html
charia hebdo a fait son effet :D
 
Tunisie : la TV diffuse une prière pour le "succès" de... Ben Ali

lundi 7 novembre 2011, par La Rédaction

La télévision tunisienne a diffusé ce week-end l’enregistrement d’une prière demandant à Dieu "d’assurer plein succès" au président déchu Zine el Abidine Ben Ali, provoquant aussitôt une vague de commentaires ironiques ou indignés sur les sites des réseaux sociaux.

Selon l’agence tunisienne de presse (TAP), la chaine nationale Watanya 1 a, peu avant le journal de 20H00, passé samedi soir, à la veille de l’Aïd, un "enregistrement ancien de chants liturgiques" à l’issue desquels un chanteur, Fawzi Ben Gamra, a prié pour "le succès" de l’ex-président.

"Aie, Aie, Aie, j’ai mal aux oreilles", a notamment écrit un bloggeur sur Facebook. "Quand donc la Tunisie sera-t-elle définitivement purifiée des partisans de l’ancien régime ?", s’est plus sérieusement interrogé un autre. "Enorme bourde", a résumé un troisième.

Dans un communiqué, la Présidence de l’Etablissement de la télévision tunisienne (ETT) a indiqué que "le responsable du visionnage des programmes musicaux (de Watanya 1) serait traduit devant un conseil de discipline".

http://www.aloufok.net/spip.php?article5792
 
Face à Ennahda, les modernistes tunisiens s’organisent

dimanche 6 novembre 2011, par La Rédaction

Battus aux élections par les islamistes d’Ennahda, les "modernistes" de la gauche et du centre en Tunisie tentent de s’organiser, soit au sein de l’exécutif soit dans l’opposition, pour faire "contrepoids" à la nouvelle force dominante, source d’inquiétude pour une partie de la société. Les partis les mieux placés derrière Ennahda au scrutin du 23 octobre, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol, ont choisi de composer avec les islamistes et sont engagés dans des tractations pour la formation d’un gouvernement en principe dirigé par l’islamiste Hamadi Jebali.

...//...

Dans un entretien, Ahmed Nejib Chebbi, fondateur du PDP (Parti démocrate progressiste), reproche à ceux qui acceptent de "collaborer" de se laisser "utiliser pour enrober la dragée islamiste". "Nous, nous disons non à cela. Nous ne voulons pas servir de décor" à Ennahda, tranche Ahmed Nejib Chebbi. Le dirigeant du CPR (17 sièges) se dit prêt à former "un groupe d’opposition constructive au sein de la Constituante". "La chose a été soulevée au cours de discussions entre démocrates qui seront en dehors du gouvernement (...), ces discussions vont continuer, nous devons faire contrepoids au nouveau pouvoir et nous préparer à une alternative en cas d’échec du gouvernement", souligne-t-il.

Car, insiste Ahmed Nejib Chebbi, "la façon dont les islamistes se comportent sur le terrain laisse planer un doute sur leurs intentions. Ennahda a un projet à long terme, il veut tout contrôler et diriger les ministères sociaux pour renforcer son assise populaire. Sa base est conservatrice et l’objectif est d’amener la société à se conformer à sa doctrine". "Tel est le projet initial, il n’a jamais été renié", martèle le responsable. Selon le quotidien La Presse, "il y a en ce moment une manière de tester la bonne foi des dirigeants d’Ennahda : c’est de leur demander de mieux contrôler leurs troupes" alors que "les incidents liés au non respect des libertés individuelles" se multiplient depuis plusieurs jours en Tunisie.

Le journal évoque notamment "le harcèlement d’enseignantes et d’étudiantes pour leur tenue vestimentaire à l’université de Tunis ou, dans la région de Jendouba (ouest), la menace d’exclusion d’un collège d’une jeune fille qui ne porte pas le voile". "Il faut qu’Ennahda se prononce clairement sur ces pratiques illégales. Sans quoi il va falloir dire adieu à la paix civile", poursuit La Presse. "D’où, selon le quotidien, la nécessité de s’organiser dès maintenant (...) et de mettre en place une force pacifique d’opposition qui prêche la tolérance et le respect des institutions républicaines. Elle s’impose comme une urgence"

http://www.aloufok.net/spip.php?article5786
 
Tunisie : la diplomatie française réchauffe ses relations avec le parti Ennahda

Par RFI

Alain Juppé fait confiance aux responsables d'Ennahda en Tunisie. Le ministre français des Affaires étrangères a appelé lundi 7 novembre le chef du parti islamiste, Rached Ghannouchi, pour le féliciter de sa victoire aux élections du 23 octobre et lui adresser un « message de confiance sans préjugé ni procès d'intention ».

Alain Juppé a donc calmé le jeu après des propos peu appréciés par Ennahda : le mois dernier dernier, il avait conditionné l'aide du G8 à la Tunisie au respect des valeurs démocratiques.

http://www.rfi.fr/afrique/20111109-tunisie-diplomatie-francaise-rechauffe-relations-leaders-ennahda
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
L'Algérie jouer un rôle de stabilisateur c'est un blague machir j'espère???

Bien au contraire c'est l'Algérie qui est facteur de destabilisation dans le grand maghreb à force de fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas.
 
Souad Abderrahim agressée devant la Chambre des députés

MARDI, 22 NOVEMBRE 2011 11:24

LE BARDO (TAP) - Mme Souad Abderrahim, membre de la Constituante, représentant le mouvement "Ennahdha" a été victime d'agression, mardi, devant le siège de la Chambre des députés au Bardo avant le démarrage des travaux de la séance inaugurale de l'Assemblée nationale constituante, a constaté une journaliste de l'agence TAP.

L'agression a été perpétrée par une femme parmi les protestataires qui se sont rassemblés tôt le matin devant la Chambre des députés.

Les protestataires ont demandé à Souad Abderrahim de "dégager" les lieux en réaction contre ses récentes déclarations aux médias au sujet de sa position à l'égard des mères célibataires.

Il convient de rappeler que Souad Abderrahim avait déclaré, le 25 octobre 2011, "qu'il est inconcevable d'élaborer une loi portant protection des mères célibataires dans une société arabo-musulmane, sauf dans le cas où la naissance de l'enfant intervient à la suite d'un viol."

http://www.tap.info.tn/fr/fr/politi...m-agressee-devant-la-chambre-des-deputes.html
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Souad Abderrahim agressée devant la Chambre des députés

MARDI, 22 NOVEMBRE 2011 11:24

LE BARDO (TAP) - Mme Souad Abderrahim, membre de la Constituante, représentant le mouvement "Ennahdha" a été victime d'agression, mardi, devant le siège de la Chambre des députés au Bardo avant le démarrage des travaux de la séance inaugurale de l'Assemblée nationale constituante, a constaté une journaliste de l'agence TAP.

L'agression a été perpétrée par une femme parmi les protestataires qui se sont rassemblés tôt le matin devant la Chambre des députés.

Les protestataires ont demandé à Souad Abderrahim de "dégager" les lieux en réaction contre ses récentes déclarations aux médias au sujet de sa position à l'égard des mères célibataires.

Il convient de rappeler que Souad Abderrahim avait déclaré, le 25 octobre 2011, "qu'il est inconcevable d'élaborer une loi portant protection des mères célibataires dans une société arabo-musulmane, sauf dans le cas où la naissance de l'enfant intervient à la suite d'un viol."

http://www.tap.info.tn/fr/fr/politi...m-agressee-devant-la-chambre-des-deputes.html

C'est vrai que c'est difficile dans une société comme la Tunisie qui a été pollué par des idées extèrieurs ça va être particlièrement dure d'intégrer les lois musulmanes pour certains laique athées faut y aller doucement et encore
 
Des centaines de protestataires manifestent avant l'ouverture de la Constituante

MARDI, 22 NOVEMBRE 2011 11:01

TUNIS (TAP) - Des centaines de représentants de la société civile, des partis politiques et des familles des martyrs ont organisé de grandes manifestations devant le siège de l'ancienne Chambre de députés au Bardo, où vient de démarrer la première réunion de l'Assemblée constituante.

Ils entendent attirer l'attention des membres de la Constituante sur un ensemble de revendications qu'ils considèrent comme essentielles et incontournables.

Les protestataires ont appelé à la nécessité de garantir l'équité entre l'homme et la femme, de ne pas toucher aux acquis de la femme tunisienne et d'œuvrer à leur renforcement.

Ces contestataires, dont l'Association tunisienne des femmes démocrates, ont revendiqué la garantie de la liberté d'expression, de création, de manifestation, et l'élaboration d'une constitution démocratique instituant à un Etat civil.

http://www.tap.info.tn/fr/fr/politi...tent-avant-louverture-de-la-constituante.html
 

Sinear

Un sarazin, Messire.
VIB
Souad Abderrahim agressée devant la Chambre des députés

MARDI, 22 NOVEMBRE 2011 11:24

LE BARDO (TAP) - Mme Souad Abderrahim, membre de la Constituante, représentant le mouvement "Ennahdha" a été victime d'agression, mardi, devant le siège de la Chambre des députés au Bardo avant le démarrage des travaux de la séance inaugurale de l'Assemblée nationale constituante, a constaté une journaliste de l'agence TAP.

L'agression a été perpétrée par une femme parmi les protestataires qui se sont rassemblés tôt le matin devant la Chambre des députés.

Les protestataires ont demandé à Souad Abderrahim de "dégager" les lieux en réaction contre ses récentes déclarations aux médias au sujet de sa position à l'égard des mères célibataires.

Il convient de rappeler que Souad Abderrahim avait déclaré, le 25 octobre 2011, "qu'il est inconcevable d'élaborer une loi portant protection des mères célibataires dans une société arabo-musulmane, sauf dans le cas où la naissance de l'enfant intervient à la suite d'un viol."

http://www.tap.info.tn/fr/fr/politi...m-agressee-devant-la-chambre-des-deputes.html

Violence condamnable mais, connaissant de près les remous émotionnels que les récents propos sur les mères célibataires ont provoqués en Tunisie, ainsi que le sang chaud de certains de mes compatriotes, je ne suis pas vraiment surprise de lire cela.
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Violence condamnable mais, connaissant de près les remous émotionnels que les récents propos sur les mères célibataires ont provoqués en Tunisie, ainsi que le sang chaud de certains de mes compatriotes, je ne suis pas vraiment surprise de lire cela.

Tu es tunisienne ok.

Tout tes compatriotes ne partagent pas tes idées la preuve


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