.
Les jeunes Israéliens “n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès”: le gérant du parc donne sa version
Le gérant d’un parc de loisirs ayant refusé l’accès à 150 jeunes touristes israéliens la semaine dernière dans les Pyrénées a assuré mardi que la décision avait été prise pour des “raisons exclusivement techniques et de sécurité”.
Le gérant du parc Tyrovol de Porté-Puymorens, dans les Pyrénées-Orientales, a été interpellé jeudi puis mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue, selon le parquet de Perpignan.
Les enfants ne se sont donc jamais rendus sur le site et n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès
Dans son communiqué, le mis en cause justifie l’annulation, “décidée en amont, pour des raisons exclusivement techniques et de sécurité”, en raison d’intempéries les jours précédents et de “la barrière de la langue, qui compliquait la transmission des consignes de sécurité”.
Prévenus en amont, “les enfants ne se sont donc jamais rendus sur le site et n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès. La prestation a été intégralement remboursée la veille”, assure-t-il.
Le parquet de Perpignan a précisé que le groupe d’enfants israéliens âgés de 8 à 16 ans, en colonie de vacances en Espagne, et leurs accompagnateurs avaient finalement pris la direction d’un autre site touristique.
L’enquête confiée à la brigade de recherches de Prades (Pyrénées-Orientales) et à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) doit désormais permettre de vérifier sa version des faits.
Événement antisémite?
Y voyant un acte potentiellement antisémite, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, tandis que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.
De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême”, qu’elle a qualifié d’”antisémite”.
.
Les jeunes Israéliens “n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès”: le gérant du parc donne sa version
Le gérant d’un parc de loisirs ayant refusé l’accès à 150 jeunes touristes israéliens la semaine dernière dans les Pyrénées a assuré mardi que la décision avait été prise pour des “raisons exclusivement techniques et de sécurité”.
Le gérant du parc Tyrovol de Porté-Puymorens, dans les Pyrénées-Orientales, a été interpellé jeudi puis mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue, selon le parquet de Perpignan.
Les enfants ne se sont donc jamais rendus sur le site et n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès
Dans son communiqué, le mis en cause justifie l’annulation, “décidée en amont, pour des raisons exclusivement techniques et de sécurité”, en raison d’intempéries les jours précédents et de “la barrière de la langue, qui compliquait la transmission des consignes de sécurité”.
Prévenus en amont, “les enfants ne se sont donc jamais rendus sur le site et n’ont jamais été confrontés à un refus d’accès. La prestation a été intégralement remboursée la veille”, assure-t-il.
Le parquet de Perpignan a précisé que le groupe d’enfants israéliens âgés de 8 à 16 ans, en colonie de vacances en Espagne, et leurs accompagnateurs avaient finalement pris la direction d’un autre site touristique.
L’enquête confiée à la brigade de recherches de Prades (Pyrénées-Orientales) et à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) doit désormais permettre de vérifier sa version des faits.
Événement antisémite?
Y voyant un acte potentiellement antisémite, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, tandis que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.
De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême”, qu’elle a qualifié d’”antisémite”.
.
Dernière édition: