Les journalistes dAl Maghribya dénoncent les pressions de la direction générale

madalena

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Les journalistes d’Al Maghribya dénoncent les pressions de la direction générale : Pas de printemps pour le groupe Maroc Soir

Comment la direction peut-elle refuser d’écouter notre voix? Comment dans le Maroc d’aujourd’hui, ce Maroc où le Roi a écouté la rue en réformant la Constitution, les responsables du groupe Maroc Soir répondent, eux, à nos revendications par des pressions et des licenciements qui ne disent pas leur nom?». Ce journaliste d’Al Maghribya, ce quotidien en langue arabe qu’édite le groupe Maroc Soir, affiche sa totale incompréhension devant le comportement de la direction générale du groupe Maroc Soir.

«Aux doléances et revendications des journalistes qui mènent depuis plusieurs jours déjà ces actions de mobilisation, la direction générale répond par l’autoritarisme. Le Printemps arabe n’a visiblement pas soufflé sur ce groupe de presse!» s’exclame cette journaliste.

Après avoir observé la grève de la signature de leurs articles de presse puis porté le brassard, les journalistes d’Al Maghribya, adossés au Syndicat national de la presse marocaine ont observé jeudi 24 mai un sit-in de protestation devant les locaux de Maroc Soir pour condamner d’abord et avant tout le renvoi, sans autre forme de procès, de l’un de leurs collègues d’Al Maghribya.

«C’est une forme de pression qui a été exercée contre cinq journalistes de ce journal en les obligeant à accepter leur départ volontaire. Ce qui est en fait un départ obligatoire. C’est la méthode trouvée par la direction générale pour casser le mouvement, semer la peur et la division.

Nous sommes encore quatre à résister aux pressions du départ qui n’a de volontaire que le nom», nous apprend l’un des cinq journalistes qui a été empêché par les agents de sécurité d’accéder à la rédaction.

Les revendications des journalistes d’Al Maghribya sont essentiellement axées autour de l’amélioration de leurs conditions de travail de journalistes et de l’application de la convention collective. Ils sont nombreux à dénoncer leurs salaires de base, «dérisoires».

«Des salaires de base qui peuvent parfois ne pas dépasser les 3000 dhs. Ce qui prouve bien que nous sommes face à une violation grave de la convention collective», témoigne un journaliste du groupe.

http://www.libe.ma/Les-journalistes...de-printemps-pour-le-groupe-Maroc_a27652.html
 
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