LAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope (APCE) a présenté, au lendemain des élections, les conclusions de sa mission dobservation. Conclusion : les électeurs ont confondu liste nationale et liste locale.
Une satisfaction et des regrets. La délégation de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope (APCE) a constaté que les élections se sétaient déroulées dans « une atmosphère calme, les électeurs ayant pu faire leur choix librement entre les partis ». Le diagnostic de létat des lieux révèle aussi des lacunes, à commencer par le retard accusé dans ladoption des amendements liés à la législation électorale.
Peu délecteurs inscrits
Pour lAPCE, il est difficile détablir, dans ces conditions, des listes exhaustives délecteurs. Seulement 13,4 millions de citoyens, figuraient sur les listes électorales, sur les 20 millions de Marocains ayant atteint lâge légal de voter. « La délégation regrette que le système électoral actuel ne favorise pas linscription sur les listes dun nombre élevé de citoyens ». Le taux de vote de 45,4% atteste, certes, dune amélioration mais il reste toujours insuffisant, dautant quil a été constaté quun nombre impressionnant de bulletins étaient invalides.
Un mode de scrutin difficile
« Nous lavions signalé en 2002, puis en 2007. Le mode de scrutin tel quil est, actuellement, ne tient pas compte des personnes analphabètes », a déclaré au Soir échos Amina Bouayach, la présidente de lOrganisation marocaine des droits de lHomme (OMDH). Ayant mené une mission dobservation avant et durant les élections, lOMDH prépare en ce moment même son rapport, afin de le présenter au début du mois prochain. LOMDH a également constaté que les électeurs confondaient parfois les deux listes, nationale et locale. «Il est clair que si le mode de scrutin ne change pas, il faudra renforcer les capacités de ceux à qui on confie lopération de comptage », ajoute la présidente de lOMDH.
http://www.lesoir-echos.com/les-lecons-des-observateurs/presse-maroc/35532/
Une satisfaction et des regrets. La délégation de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope (APCE) a constaté que les élections se sétaient déroulées dans « une atmosphère calme, les électeurs ayant pu faire leur choix librement entre les partis ». Le diagnostic de létat des lieux révèle aussi des lacunes, à commencer par le retard accusé dans ladoption des amendements liés à la législation électorale.
Peu délecteurs inscrits
Pour lAPCE, il est difficile détablir, dans ces conditions, des listes exhaustives délecteurs. Seulement 13,4 millions de citoyens, figuraient sur les listes électorales, sur les 20 millions de Marocains ayant atteint lâge légal de voter. « La délégation regrette que le système électoral actuel ne favorise pas linscription sur les listes dun nombre élevé de citoyens ». Le taux de vote de 45,4% atteste, certes, dune amélioration mais il reste toujours insuffisant, dautant quil a été constaté quun nombre impressionnant de bulletins étaient invalides.
Un mode de scrutin difficile
« Nous lavions signalé en 2002, puis en 2007. Le mode de scrutin tel quil est, actuellement, ne tient pas compte des personnes analphabètes », a déclaré au Soir échos Amina Bouayach, la présidente de lOrganisation marocaine des droits de lHomme (OMDH). Ayant mené une mission dobservation avant et durant les élections, lOMDH prépare en ce moment même son rapport, afin de le présenter au début du mois prochain. LOMDH a également constaté que les électeurs confondaient parfois les deux listes, nationale et locale. «Il est clair que si le mode de scrutin ne change pas, il faudra renforcer les capacités de ceux à qui on confie lopération de comptage », ajoute la présidente de lOMDH.
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