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Un maraîcher interdit de recruter au Maroc
Pour ramasser la coriandre, il veut faire appel à des Marocains. Pôle Emploi le lui interdit.
Un maraîcher de Forges-les-Eaux, en Seine-Maritime, qui cultive de la coriandre, ne sait plus à quel saint se vouer. Satisfait du travail fourni par deux employés marocains et ne trouvant pas le profil recherché en France, il a décidé de recruter directement au Maroc pour augmenter sa production. Mais Pôle Emploi le lui interdit. Motif invoqué : il doit faire appel à une main-duvre locale.
Très prisée des restaurateurs parisiens, la coriandre nécessite pour son ramassage une technique particulière, que peu de Français maîtrisent. Or, les deux salariés marocains de Patrick Lemaçon, Yahia et Mohammed, travaillent dun geste précis et rapide. A eux deux, ils ramassent près de 7.500 bottes de coriandre par jour à une cadence impressionnante.
"Ils ont l'amour du travail""
Ces gens-là, ils ont lamour du travail, ils en ont besoin, ils ne viennent pas pour cocher une case dans les Assedic", soutient Patrick Lemaçon au micro dEurope 1. "Quand ils vous font un travail, ils ne regardent pas leur montre", ajoute le maraîcher. Doù sa volonté de recruter au Maroc.
Dautant que, pour effectuer ce travail saisonnier qui sétend davril à novembre, Patrick Lemaçon propose un salaire alléchant de 3.000 euros nets. Malgré cela, tous les candidats quil a reçus nont pas fait laffaire. En cause, la pénibilité du travail, les horaires, le manque de rapidité. Du coup, le maraîcher ne comprend pas la réaction de Pôle Emploi qui met en avant une circulaire imposant le recrutement en priorité dune main duvre française ou européenne.
[...]
http://www.europe1.fr/France/Un-maraicher-interdit-de-recruter-au-Maroc-506679/
Pour ramasser la coriandre, il veut faire appel à des Marocains. Pôle Emploi le lui interdit.
Un maraîcher de Forges-les-Eaux, en Seine-Maritime, qui cultive de la coriandre, ne sait plus à quel saint se vouer. Satisfait du travail fourni par deux employés marocains et ne trouvant pas le profil recherché en France, il a décidé de recruter directement au Maroc pour augmenter sa production. Mais Pôle Emploi le lui interdit. Motif invoqué : il doit faire appel à une main-duvre locale.
Très prisée des restaurateurs parisiens, la coriandre nécessite pour son ramassage une technique particulière, que peu de Français maîtrisent. Or, les deux salariés marocains de Patrick Lemaçon, Yahia et Mohammed, travaillent dun geste précis et rapide. A eux deux, ils ramassent près de 7.500 bottes de coriandre par jour à une cadence impressionnante.
"Ils ont l'amour du travail""
Ces gens-là, ils ont lamour du travail, ils en ont besoin, ils ne viennent pas pour cocher une case dans les Assedic", soutient Patrick Lemaçon au micro dEurope 1. "Quand ils vous font un travail, ils ne regardent pas leur montre", ajoute le maraîcher. Doù sa volonté de recruter au Maroc.
Dautant que, pour effectuer ce travail saisonnier qui sétend davril à novembre, Patrick Lemaçon propose un salaire alléchant de 3.000 euros nets. Malgré cela, tous les candidats quil a reçus nont pas fait laffaire. En cause, la pénibilité du travail, les horaires, le manque de rapidité. Du coup, le maraîcher ne comprend pas la réaction de Pôle Emploi qui met en avant une circulaire imposant le recrutement en priorité dune main duvre française ou européenne.
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http://www.europe1.fr/France/Un-maraicher-interdit-de-recruter-au-Maroc-506679/