Le marocain lit peu sans doutes ...
Les raisons économiques n'expliquent pas tout, car il existe des bibliothèques, comme des réseaux de prêt ou de vente de livres de seconde main, ou d'occasion ...
A mon avis se pose le problème de la langue de lecture, de l'absence de traduction en arabe de livres de qualité, qui joue. En effet, le marocain, lit le Coran, régulièrement, le relit, avec une lecture complète pendant le mois de Ramadan ... Ainsi les aptitudes et potentialités existent, reste l’intérêt et l'effort. Les lobbys mettent en avant les Finkelcrotte, les BHL, et autres hâbleurs, les éternels classiques scolaires sclérosés, Rousseau, Voltaire, Comte, Guy des cars, Pearl Buck, les romans à la Mme Open-Bovary, les aveux des dreyfusards zélés d'un Zola, véhiculant un background culturel, des "causes" morales éloignées de ce terreau musulman ...
Un livre pour rêver, un livre pour s'instruire, un livre pour appréhender l'univers ?
Enfin, les statistiques sont fausses, compte tenu, des productions au noir et des lectures informelles ...