Les marocains sont-ils un peuple apolitique?

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MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Non ! Les marocains sont loin d’être un peuple qui ne s’intéresse pas à la politique. La société marocaine, on ne peut pas parler d’elle en tant que société apolitique. Mais on peut parler d’elle comme une société qui a développé une phobie de la politique et qu’à force d’être persécutée, elle évite aujourd’hui le maximum possible de se prononcer sur la situation politique au Maroc.

Dire que la société marocaine est composée majoritairement des citoyens qui ne pensent qu’à manger et boire, est une insulte au peuple marocain. Il est un signe d’ignorance de l’histoire de ce peuple qui durant les années 60, 70, et jusqu’aux débuts des années 80, était un peuple impliqué corps et âme dans la vie politique.

Pendant ce que nous qualifions « années de plomb », les marocains étaient un peuple qui s’est organisé sous forme de partis politiques, syndicats, et associations pour faire des pressions sur l’institution monarchique et défendre les causes populaires. Mais malheureusement, ce peuple désarmé a été trahi par son roi, sa police, et son armée qui ont persécuté la société marocaine et ont tout fait pour enterrer ses mouvements contestataires.

Durant ces trois décennies, la répression s’est abattue sur l’opposition et les mouvements populaires contestataires. La barbarie des alaouites a donné naissance à des dizaines de milliers des victimes (tués, blessés, emprisonnés, disparus, exilés). En 1981, l’institution monarchique va même faire appel à son armée, les chars assiégeaient les rues et les hélicoptères survolaient des villes marocaines. Le 20 et 21 juin de la même année, vont être marqués par des tires à balles réelles qui ont donné la mort à plus de 800 contestataires et l’arrestation de plus de 5000 marocains.
 
Les scénarios dramatiques qu’a connu le Maroc en 1981 étaient le coup dur qui a donné la mort à l’opposition populaire et ses mouvements contestataires. En plus de ce coup dur venant de l’institution marocaine, les marocains ont reçu des coups bas venant de ces traîtres des fous du roi, les ennemis secrets de la société marocaine, qui ont trahi la masse populaire et se sont livrés aux actes de délation des opposants au régime. Cette trahison et ces délations étaient un coup de plus qui a contraint la société marocaine à garder le silence et ne plus se prononcer sur tout ce qui touche à la politique du Maroc pour s’abriter de ces délateurs, fous du roi, qui étaient derrière l’arrestation de nombreux marocains à l’époque.

Aujourd’hui, la grande partie des marocains a eu un parent, une maman ou un père, qui les a toujours dit : « Wlidi voire benti ! Ne parle jamais de la politique surtout en public ». Aujourd’hui, la phobie de la politique et la peur d’être sanctionné à cause d’une critique voire une opposition au système, fait des ravages dans la société marocaine. Et ce sont cette phobie et cette peur qui animent le silence, la passivité, sans parler de l’abstentionnisme de la grande partie de la société marocaine, la majorité silencieuse.

« Vous allez me sanctionner si je dis ce que je pense, alors, je vais me la fermer et cesser de me prononcer sur tout ce qui est politique (élections législatives, référendums, etc.) »… C’est comme ça qu’ils agissent aujourd’hui la grande partie des marocains qui n’a pas choisi le silence et la passivité par conviction mais par contrainte, et c’est pour cette raison que cette grande partie des marocains, la majorité silencieuse, a choisi l’abstentionnisme et d’éviter le maximum possible de parler politique au Maroc.
 
Les scénarios dramatiques qu’a connu le Maroc en 1981 étaient le coup dur qui a donné la mort à l’opposition populaire et ses mouvements contestataires..

Tu passes donc par pertes et profits les émeutes sanglantes qui se sont déroulées postérieurement à 1981 : Fes (1990), Nador, Sidi Ifni (2008), etc....!
 
Tu passes donc par pertes et profits les émeutes sanglantes qui se sont déroulées postérieurement à 1981 : Fes (1990), Nador, Sidi Ifni (2008), etc....!
Le Maroc d’avant le 20/21 juin 1981 est incomparable avec le Maroc d’après. Avant, les soulèvements étaient partout. Il y’avait une organisation populaire à l’échelle nationale qui permettait au Nord, Centre, Sud du Maroc de manifester en même temps. Ces cellules dormantes qui mobilisaient le peuple et organisaient ses manifestations, qu’on peut qualifier le cœur de la société et le cerveau de ses mouvements contestataires, le système a réussi leur liquidation… Et après le 20/21 juin 1981 et avant le 20 février 2011, on n’a pas vu de mouvements contestataires qui se soulevaient en même temps et partout au Maroc comme c’est le cas aujourd’hui avec le mouvement 20 février.
 
Au Maroc il ya un bon controle

disons qu'il ya 10 pourcent au plus qui vivent a l'aise et controlent le pouvoir economique , decisionel , institutionel , ils occupent les postes importante dans l'industrie , le commerce , la politique , la justice , la sureté , l'education.

ceux la sont tres actif dans la difusion de la propagande et le controle de la population , car leurs interets vont de paire avec la pérenite du modele societale actuel.

ils arrivent a faire adhérer a leurs visions des chose quelque autre 40 pourcent des pauvres des bidonville , qu'ils maintiennent en dependance totale . ceux la ne les interesse que d'assurer leurs bouffe , leurs ration de drogues de tous genre , de vain , et d'autre besoin basique de l'existance.

il reste une 50 pourcent , celle la vit deconnecté des institutions de l'etat , n'a pas de carte electorale , ne demande rien a l'etat car n'y crois méme pas a cette état.et ne se frotte au institutions etatique que pas force majeur comme pour faire une CIN.
 
Désolé Marx, mais il est difficile de passer par pertes et profits çà :


http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=5082
Je ne sous-estime pas ce qui s’est passé à Fès en 1990. Mais quand je compare ce qui s’est passé au Maroc en 1990 avec ce qui s’est passé au Maroc en 1981, je trouve que la situation au Maroc en 1990 n’est rien en comparaison avec l’avant 20/21 juin 1981. En 1990, excepté la situation à Fès, la situation était calme au reste du Maroc. Par contre en 1981, le Maroc tremblait depuis le 28 mai et il y’avait des émeutes pas seulement à Casablanca, mais également à Nador, Oujda, Berkane, et des arrestations partout au Maroc.
 
Non ! Les marocains sont loin d’être un peuple qui ne s’intéresse pas à la politique. La société marocaine, on ne peut pas parler d’elle en tant que société apolitique. Mais on peut parler d’elle comme une société qui a développé une phobie de la politique et qu’à force d’être persécutée, elle évite aujourd’hui le maximum possible de se prononcer sur la situation politique au Maroc.

Dire que la société marocaine est composée majoritairement des citoyens qui ne pensent qu’à manger et boire, est une insulte au peuple marocain. Il est un signe d’ignorance de l’histoire de ce peuple qui durant les années 60, 70, et jusqu’aux débuts des années 80, était un peuple impliqué corps et âme dans la vie politique.

Pendant ce que nous qualifions « années de plomb », les marocains étaient un peuple qui s’est organisé sous forme de partis politiques, syndicats, et associations pour faire des pressions sur l’institution monarchique et défendre les causes populaires. Mais malheureusement, ce peuple désarmé a été trahi par son roi, sa police, et son armée qui ont persécuté la société marocaine et ont tout fait pour enterrer ses mouvements contestataires.

Durant ces trois décennies, la répression s’est abattue sur l’opposition et les mouvements populaires contestataires. La barbarie des alaouites a donné naissance à des dizaines de milliers des victimes (tués, blessés, emprisonnés, disparus, exilés). En 1981, l’institution monarchique va même faire appel à son armée, les chars assiégeaient les rues et les hélicoptères survolaient des villes marocaines. Le 20 et 21 juin de la même année, vont être marqués par des tires à balles réelles qui ont donné la mort à plus de 800 contestataires et l’arrestation de plus de 5000 marocains.

bonsoir je ne pense pas qu'ils ne s’intéressent pas à la politique plutôt ils sont très influençables dommage il n'y a pas de stat fiables pour le savoir
 
bonsoir je ne pense pas qu'ils ne s’intéressent pas à la politique plutôt ils sont très influençables dommage il n'y a pas de stat fiables pour le savoir
Bonsoir Insatis,

La grande partie des marocains est consciente qu’au Maroc, il y’a pillage et gaspillage des richesses nationales, crimes contre les opposants et leurs mouvements contestataires, corruption, favoritisme des alaouites, des fassis, et du reste des familles privilégiées, etc. Mais entre « être conscient des problèmes du Maroc » et « pouvoir se prononcer sur ces problèmes et critiquer le système », il y’a des longues pas à faire.
 
Bonsoir Insatis,

La grande partie des marocains est consciente qu’au Maroc, il y’a pillage et gaspillage des richesses nationales, crimes contre les opposants et leurs mouvements contestataires, corruption, favoritisme des alaouites, des fassis, et du reste des familles privilégiées, etc. Mais entre « être conscient des problèmes du Maroc » et « pouvoir se prononcer sur ces problèmes et critiquer le système », il y’a des longues pas à faire.

bonsoir MarxIslam
LA JUSTICE est certes moisie et son odeur et insupportable
LA CORRUPTION l'est aussi le reste nous sommes dans la moyenne
c'est mon point de vue et je ne , prends jamais mes idées ni mes remarques ni mes critiques comme référence chromées
 
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