Les mathématiques du marriage

smoothy-boy

Lac Louise,ALberta,Canada
Pour la Saint Valentin, la très sérieuse revue scientifique Nature à publié le compte rendu d’un livre intitulé : The mathematics of marriage : dynamic nonlinear models (Les mathématiques du mariage : modèles dynamiques non-linéaires), et écrit par John Gottman, un psychologue clinique, et ses collègues de l’Université de Washington.



Dans cet ouvrage, ils proposent une équation qui permet de prédire les chances de succès d’un couple sur base d’une courte interview de 15 minutes. Celle-ci formalise de nombreuses observations comportementales (mimiques faciales, émotions, et estimation de la positivité) réalisées sur des couples alors que ceux-ci discutaient de sujet générateurs de tension : l’argent et/ou le sexe.



Pour tester cette équation, censée prédire les chances de divorces, les chercheurs ont interviewé 700 jeunes couples et ont fait des prédictions sur leur chance de succès. Quatre ans plus tard, leurs prédictions se sont réalisées dans 94% des cas (ce qui est beaucoup mieux que ce que peut obtenir un thérapeute).



Face à un tel succès, les auteurs tentent de mettre cette méthode à profit pour orienter les thérapies de couples et les résultats préliminaires semblent encourageants puisqu’une nette amélioration des comportements est observée après seulement quelques jours de traitement dans deux tiers des cas.



Leurs conseils ? Si vous voulez que votre mariage (couple) dure, le mieux est d’ignorer les sarcasmes de votre partenaire et d’arrêter de rouler des yeux face à sa stupidité.



Pour la petite histoire, il semblerait que les couples homosexuels et non mariés soient plus positifs que ceux mariés. Voilà qui renforce cette théorie selon laquelle des personnes se marient pour tenter de redonner un peu de souffle à un couple défaillant, ce qui à mes yeux est la plus mauvaise des raisons.



Si je trouve cette idée très amusante, je reste assez sceptique. Si je me suis lancé dans la biologie plutôt que dans la psychologie, c’est que je suis intimement persuadé que l’homme est trop complexe pour être réduit en équation (même les américains). L’homme est générateur de chaos et est largement imprévisible.



De plus, je trouve que ce travail enfonce un peu les portes ouvertes. Il est bien évident qu’un couple qui doit consulter un conseiller matrimonial dès ses débuts à une forte probabilité d’échec. D’autre part, il est assez facile de séparer le bon grain de l’ivraie. J’avoue que j’ai beaucoup de mal à prendre cela au sérieux.



Avec un ami psychiatre, nous avons également réalisé un travail sur la personnalité des couples. Nous avons étudiés la personnalité des membres de plus de 200 couples qui marchent (mariés depuis une longue période) et avons cherché à tester l’hypothèses Qui se ressemblent s’assemblent (communément admise) contre celle Les opposés s’attirent. Ce travail suit sa voie vers le processus de publication dans un journal scientifique et je ne manquerai pas de vous en parler lorsque celui-ci sera arrivé à son terme.



Mais sachez que la conclusion est plutôt rassurante. En moyenne, les 2 membres d’un couple sont proches pour certains traits de personnalités (par exemple, la coopération) et très différents pour d’autres (on observe des phénomènes de compensation pour des traits comme l’optimisme. Ainsi une personne pessimiste aura tendance à se retrouver avec quelqu’un d’optimiste). Par contre, au niveau individuel, des couples très mal assortis semblent résister au temps (des gens qui sont tellement différents, que la probabilité qu’ils s’associent est minime !) La bonne nouvelle est qu’il n’y a pas de règle, il n’y a que des tendances.



Si en moyenne, les gens ont tendance à s’associer à des partenaires qui leurs sont proches, on ne peut que poser des hypothèses sur les facteurs qui président à leur rencontre. Nous avons proposé 2 hypothèses : (i) les gens se choisissent, consciemment ou inconsciemment, selon leurs personnalités ; (ii) ce choix se fait par hasard. En effet, il est bien connu que les partenaires sont choisis dans la sphère très limitée du travail et des amis. Dès lors, nous côtoyons des gens qui nous ressemblent (même milieu socio-économique). Dans de telles conditions, la probabilité de rencontrer quelqu’un de proche de nous est élevée.



Si cela vous amuse, je peux vous envoyer un questionnaire de personnalité que vous pouvez remplir (ainsi que votre conjoint), je pourrai ainsi calculer votre degré de ressemblance (sans que cela ne soit un indicateur de succès de votre couple). N’hésitez pas à m’écrire :

owen_meany_ @hotmail.com
 
Pour la Saint Valentin, la très sérieuse revue scientifique Nature à publié le compte rendu d’un livre intitulé : The mathematics of marriage : dynamic nonlinear models (Les mathématiques du mariage : modèles dynamiques non-linéaires), et écrit par John Gottman, un psychologue clinique, et ses collègues de l’Université de Washington.



Dans cet ouvrage, ils proposent une équation qui permet de prédire les chances de succès d’un couple sur base d’une courte interview de 15 minutes. Celle-ci formalise de nombreuses observations comportementales (mimiques faciales, émotions, et estimation de la positivité) réalisées sur des couples alors que ceux-ci discutaient de sujet générateurs de tension : l’argent et/ou le sexe.



Pour tester cette équation, censée prédire les chances de divorces, les chercheurs ont interviewé 700 jeunes couples et ont fait des prédictions sur leur chance de succès. Quatre ans plus tard, leurs prédictions se sont réalisées dans 94% des cas (ce qui est beaucoup mieux que ce que peut obtenir un thérapeute).



Face à un tel succès, les auteurs tentent de mettre cette méthode à profit pour orienter les thérapies de couples et les résultats préliminaires semblent encourageants puisqu’une nette amélioration des comportements est observée après seulement quelques jours de traitement dans deux tiers des cas.



Leurs conseils ? Si vous voulez que votre mariage (couple) dure, le mieux est d’ignorer les sarcasmes de votre partenaire et d’arrêter de rouler des yeux face à sa stupidité.



Pour la petite histoire, il semblerait que les couples homosexuels et non mariés soient plus positifs que ceux mariés. Voilà qui renforce cette théorie selon laquelle des personnes se marient pour tenter de redonner un peu de souffle à un couple défaillant, ce qui à mes yeux est la plus mauvaise des raisons.



Si je trouve cette idée très amusante, je reste assez sceptique. Si je me suis lancé dans la biologie plutôt que dans la psychologie, c’est que je suis intimement persuadé que l’homme est trop complexe pour être réduit en équation (même les américains). L’homme est générateur de chaos et est largement imprévisible.



De plus, je trouve que ce travail enfonce un peu les portes ouvertes. Il est bien évident qu’un couple qui doit consulter un conseiller matrimonial dès ses débuts à une forte probabilité d’échec. D’autre part, il est assez facile de séparer le bon grain de l’ivraie. J’avoue que j’ai beaucoup de mal à prendre cela au sérieux.



Avec un ami psychiatre, nous avons également réalisé un travail sur la personnalité des couples. Nous avons étudiés la personnalité des membres de plus de 200 couples qui marchent (mariés depuis une longue période) et avons cherché à tester l’hypothèses Qui se ressemblent s’assemblent (communément admise) contre celle Les opposés s’attirent. Ce travail suit sa voie vers le processus de publication dans un journal scientifique et je ne manquerai pas de vous en parler lorsque celui-ci sera arrivé à son terme.



Mais sachez que la conclusion est plutôt rassurante. En moyenne, les 2 membres d’un couple sont proches pour certains traits de personnalités (par exemple, la coopération) et très différents pour d’autres (on observe des phénomènes de compensation pour des traits comme l’optimisme. Ainsi une personne pessimiste aura tendance à se retrouver avec quelqu’un d’optimiste). Par contre, au niveau individuel, des couples très mal assortis semblent résister au temps (des gens qui sont tellement différents, que la probabilité qu’ils s’associent est minime !) La bonne nouvelle est qu’il n’y a pas de règle, il n’y a que des tendances.



Si en moyenne, les gens ont tendance à s’associer à des partenaires qui leurs sont proches, on ne peut que poser des hypothèses sur les facteurs qui président à leur rencontre. Nous avons proposé 2 hypothèses : (i) les gens se choisissent, consciemment ou inconsciemment, selon leurs personnalités ; (ii) ce choix se fait par hasard. En effet, il est bien connu que les partenaires sont choisis dans la sphère très limitée du travail et des amis. Dès lors, nous côtoyons des gens qui nous ressemblent (même milieu socio-économique). Dans de telles conditions, la probabilité de rencontrer quelqu’un de proche de nous est élevée.



Si cela vous amuse, je peux vous envoyer un questionnaire de personnalité que vous pouvez remplir (ainsi que votre conjoint), je pourrai ainsi calculer votre degré de ressemblance (sans que cela ne soit un indicateur de succès de votre couple). N’hésitez pas à m’écrire :

owen_meany_ @hotmail.com

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Civilise

Bladinaute averti
Hum tu me fait peur là
Je pense que tu devrais essayer les probabilité
combien as tu de chance de te marier
en prenant des variables comme ton salaire
ta motivation
et j'en passe
reviens me voir quand t'aura fini de calculer :cool:
 
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