alors il faut préparer ses plats chez soi c'est cela?
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D’ailleurs, toujours selon la même source, le goût de cette nourriture est autant appétissant que mauvais pour la santé, car elle est trop salée, trop grasse, trop sucrée et pauvre en vitamines et en légumes.Le deuxième facteur de cette évolution alimentaire est dû au changement de mode de vie des Marocains : les femmes travaillent de plus en plus et la part du temps consacré à l’élaboration des repas et au temps passé à table a fortement diminué, révèlent les spécialistes. Ainsi, les ménages ont plus tendance à acheter des produits surgelés ou à se faire livrer chez eux des plats préparés.Outre des problèmes de mauvais alignement et d’emboîtement de la dentition, la «bouffe molle» cause des caries, car elle a tendance à coller à l’émail, indiquent les spécialistes. Les aliments durs à mâcher, quant à eux, favorisent au contraire l’auto-brossage dentaire, car le frottement aide à éliminer les impuretés. D’après les nutritionnistes, le problème avec les snacks et aliments mous est qu’ils sont trop rapidement avalés. Cela ne laisse donc pas le temps au cerveau de libérer la leptine (l’hormone de la satiété que l’ont ressent au bout de 20 minutes de repas, ndlr). En outre, comme on ne dépense que très peu d’énergie pour réduire en bouillie ce qu’on a dans la bouche, on stocke plus de graisse au final. Donc, à valeur énergétique égale, un aliment mou amène à consommer davantage de calories parce qu’on en aura dépensé moins à le digérer. Et le ramollissement de notre nourriture n’épargne aucun secteur de l’alimentaire, soulignent les spécialistes.Cause de dépression ?Les personnes qui consomment cette malbouffe ont plus de risque de souffrir de dépression (+51%). Ce sont les conclusions de l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Las Palmas (aux îles Canaries) et de l'Université de Grenade (Espagne). Ainsi, «plus la consommation de la malbouffe était importante, plus le risque de souffrir de dépression était élevé», a révélé un des auteurs de l'étude. De plus, l’enquête a déterminé que les plus grands consommateurs de malbouffe étaient fréquemment célibataires et sédentaires et que leur alimentation comprenait peu de fruits, de légumes, de poisson et d'huile d'olive.Un peu moins de 9 000 personnes n'ayant jamais souffert de dépression ou n'ayant jamais pris d'antidépresseurs ont été analysées, en moyenne pendant six mois, aux fins de cette étude. Environ 500 participants ont reçu un diagnostic de dépression ou ont dû commencer à prendre une médication pendant cette période. Une étude précédente, publiée en 2011, et qui s'appuyait sur plus de 12 000 participants, en était venue à des conclusions similaires. La dépression touche plus de 121 millions de personnes dans le monde. Le lien avec l'alimentation est encore mal compris, mais des études attribuent un rôle préventif à la vitamine B, aux acides gras omégas 3 et à l'huile d'olive.Pour éviter de subir les conséquences de la malbouffe, voici les conseils des nutritionnistes. On en distingue quatre :– Le temps de la mastication joue un rôle important au cours de la digestion. Alors il faut prendre le temps de s'alimenter tranquillement et sans stress. Pour indication, l'impression de satiété parvient au cerveau au bout de 15 à 20 minutes environ.– Manger trop vite ne laisse pas le temps nécessaire à l'estomac de se rassasier et conduit à manger davantage avant qu'il ne le soit. Ainsi, lorsqu'on mange trop rapidement, en mastiquant trop vite, les signaux sont mal transmis au cerveau. Cela altère le bon déroulement de la digestion qui provoque donc des maux de ventre, des ballonnements, des brûlures…–